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From the Council of Trent to Vatican II, the Roman Church forbids its faithful reading books by their inclusion in the list of prohibited books, the Index librorum prohibitorum. In the nineteenth century, all or part of Balzac's fictional works, George Sand, Victor Hugo, Eugène Sue, Dumas father and son, Flaubert, Stendhal and Zola underwent a listing. The decrees, however, did not mention for what reason or in what circumstance the Congregation of the Index had banned Le Lys in the valley, Notre-Dame de Paris, Les Miserables, Madame Bovary or Le Rouge et le Noir. It would still be impossible to reconstruct the trials and know the content of the debates, if the Holy See, in the name of "repentance" desired by John Paul II, had not opened the historical archives of the Congregation for research learned. After a brief historical review of canon law in the field of books since the invention of printing, Jean-Baptiste Amadieu exposes the unfolding of the lawsuits brought to the works of fiction for the nineteenth century French in the light of the archives of the Index : the denunciation of the work, its detailed examination by a reporter, the preparatory congregation of the consultors, the general congregation of the cardinals, the promulgation of the decree by the pope. What was, however, the exact degree of observance of the Roman prohibitions in a century when ecclesiastical discipline hesitated between a ecclesiological Gallicanism in full ebb and the increasing docility with regard to Curie's decisions? --Translation of back cover by Éditions du Cerf. Du concile de Trente à Vatican II, l’Église romaine interdit à ses fidèles la lecture d’ouvrages par leur inscription dans la liste des livres prohibés, l’Index librorum prohibitorum. Au XIXe siècle, tout ou partie des oeuvres romanesques de Balzac, George Sand, Victor Hugo, Eugène Sue, Dumas père et fils, Flaubert, Stendhal et Zola subirent une mise à l’Index. Les décrets ne mentionnaient pourtant pas pour quel motif ni dans quelle circonstance la Congrégation de l’Index avait frappé d’interdit Le Lys dans la vallée, Notre- Dame de Paris, Les Misérables, Madame Bovary ou Le Rouge et le Noir. Il serait encore impossible de reconstituer les procès et de connaître la teneur des débats, si le Saint-Siège, au nom de la « repentance » voulue par Jean-Paul II, n’avait pas ouvert les archives historiques de la Congrégation à la recherche savante.Après un bref rappel historique sur la législation canonique en matière de livres depuis l’invention de l’imprimerie, Jean-Baptiste Amadieu expose le déroulement des procès intentés aux oeuvres de fiction pour le XIXe siècle français à la lumière des archives de l’Index : la dénonciation de l’oeuvre, son examen détaillé par un rapporteur, la congrégation préparatoire des consulteurs, la congrégation générale des cardinaux, la promulgation du décret par le pape. Quel fut cependant le degré exact d’observance des interdits romains en un siècle où la discipline ecclésiastique hésitait entre un « gallicanisme » ecclésiologique en plein reflux et la docilité croissante à l’égard des décisions de Curie ?
Livres prohibés --- Censure --- Roman français --- Prohibited books --- Censorship --- Dictionaries --- French --- History --- Dictionnaires français --- Histoire --- Index librorum prohibitorum --- Livres prohibés --- Dictionnaires français --- French literature --- Censorship (Canon law) --- Challenged books --- Literature and morals --- Littérature française --- Censure (Droit canonique) --- Livres contestés --- Littérature et morale --- Censure. --- French literature - Censorship - History - 19th century --- Challenged books - France - History - 19th century --- Literature and morals - France - History - 19th century --- Littérature française - Censure - Histoire - 19e siècle --- Livres contestés - France - Histoire - 19e siècle --- Littérature et morale - France - Histoire - 19e siècle --- Index
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L'Eglise romaine interdisait à ses fidèles de lire les plus grands noms de la littérature française du XIXe siècle : les oeuvres de Lamartine, Hugo, Balzac, Sand, Dumas pater et filius. Sue, Flaubert, Stendhal, Feydeau, Champfleury et Zola furent strictement prohibées en leur temps. La fameuse liste de l'Index Librorum prohibitorum se contentait de mentionner le ou les titres censurés sans préciser les motifs de condamnation.Le secret du Saint-Office occulterait encore les débats et les procès, si Rome n'avait pas ouvert les archives historiques de la Congrégation de l'Index en 1998. Le présent ouvrage édite et traduit cette documentation inédite, dans laquelle les censeurs romains examinaient les fictions d'écrivains à la manière de critiques littéraires, mais d'une espèce bien singulière - l'Index s'inquiétant surtout de l'influence de certains écrits sur l'intelligence.la sensibilité et le comportement d'un public vulnérable.
Roman français --- Livres prohibés --- Censure --- Index librorum prohibitorum
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Memory in literature --- French literature --- Orpheus (Greek mythology) in literature --- Mémoire dans la littérature --- Littérature française --- Orphée (Mythologie grecque) dans la littérature --- Congresses. --- Congresses --- Congrès --- Proust, Marcel, --- Criticism and interpretation --- Mémoire dans la littérature --- Littérature française --- Orphée (Mythologie grecque) dans la littérature --- Congrès --- Orpheus --- In literature --- Mémoire --- Dans la littérature. --- Proust, Marcel (1871-1922). --- Critique et interprétation. --- Influence. --- Thèmes, motifs.
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Auctorem fidei n’est ni la plus connue ni la plus étudiée des décisions du magistère catholique à l’époque moderne. Dernier acte solennel contre le jansénisme, cette bulle passe souvent pour une reprise de condamnations antérieures, voire pour un appendice quelque peu surnuméraire. Considérée comme le point final d’une controverse au long cours, elle n’incite guère à explorer sa postérité. Parue en 1794, elle a la réputation d’être restée inaudible dans le fracas révolutionnaire, alors qu’elle n’est pas une simple réplique de la bulle Unigenitus (1713). Auctorem fidei dépasse la simple question du jansénisme. Si le contexte de son élaboration conduit les commentateurs à interpréter la bulle à la lumière des démêlés jansénistes, d’autres lectures s’ajoutent à ce débat, notamment en raison de la postérité de ce texte qui constitue un tournant fondamental dans l’élaboration de la théologie intransigeante du premier xixe siècle — théologie intransigeante qui se poursuit notamment par le Syllabus des « erreurs modernes » établi par Pie IX en 1864 et culmine avec la condamnation du modernisme par Pie X à l’aube du xxe siècle. Auctorem fidei remet en cause une périodisation trop clivée entre l’obsession du jansénisme (xviie et xviiie siècle) et la traque du relativisme et du modernisme (xixe et xxe siècle). Replacée dans une histoire longue, cette bulle se révèle historiquement riche, à la croisée de questions doctrinales, juridiques, politiques, ecclésiologiques et historiographiques.
Catholic Church --- Doctrines --- History. --- Jansenists --- 273.7 --- 273.7 Jansenisme --- Jansenisme --- Christian sects --- Pius --- History --- Église catholique. --- Catholic Church. --- Appréciation --- Church of Rome --- Roman Catholic Church --- Katholische Kirche --- Katolyt︠s︡ʹka t︠s︡erkva --- Römisch-Katholische Kirche --- Römische Kirche --- Ecclesia Catholica --- Eglise catholique --- Eglise catholique-romaine --- Katolicheskai︠a︡ t︠s︡erkovʹ --- Chiesa cattolica --- Iglesia Católica --- Kościół Katolicki --- Katolicki Kościół --- Kościół Rzymskokatolicki --- Nihon Katorikku Kyōkai --- Katholikē Ekklēsia --- Gereja Katolik --- Kenesiyah ha-Ḳatolit --- Kanisa Katoliki --- כנסיה הקתולית --- כנסייה הקתולית --- 가톨릭교 --- 천주교
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Au commencement était la source... Puis vinrent les difficultés. Chaque source pose en effet des problèmes spécifiques. Le présent recueil, issu de deux journées d'étude organisées à l'Institut catholique d'études supérieures (La Roche sur Yon), s'efforce d'en brosser un panorama, à partir de cas relevant de disciplines, de périodes et de corpus suffisamment variés pour présenter au chercheur en sciences humaines une vue générale des questions que suscitent ses propres pratiques en lien avec de telles sources. A la lumière de ces études, des questions récurrentes déterminent la recherche documentaire : ce que sont les sources, par quel examen critique les évaluer, comment les organiser, enfin comment élaborer un récit scientifique fidèle, autant que possible, à leurs enseignements. La source est-elle intègre, authentique, sincère, représentative ? Son témoignage, parfois polémique, est lacunaire aussi, parce que séparé de la culture dans laquelle il s'intégrait et que cherche à reconstituer le chercheur, à la manière d'un puzzle dont il ne subsisterait que quelques pièces. La critique des sources navigue entre une lecture littérale et une lecture hypercritique. Cette dernière risque de disqualifier par principe tout récit historien fondé sur des sources qui ne seraient jugées ni sûres, nie vérifiables, ni exploitables, comme les récits légendaires de la fonction de Rome. L'esprit critique, pourtant nécessaire à la déontologie scientifique, peut paralyser le discours savant quand il est systématisé. Mais comment apprécier un degré approprié de critique et un degré excessif ? La question des sources en vient donc à en ouvrir une autre, une interrogation de nature épistémologique et philosophique : comment fonder le savoir ?
Histoire --- Littérature --- Herméneutique --- Sources --- Actes de congrès --- Actes de congrès. --- Sources. --- Littérature --- Herméneutique. --- Herméneutique.
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Disparu le 3 novembre 1917, Léon Bloy, ce « Diogène de l’Absolu », comme il se surnommait, continue d’occuper une place singulière dans la littérature française. À l’occasion du centenaire de sa disparition, le colloque international organisé à Paris à l'automne 2017, dans le cadre des célébrations nationales, a réuni une vingtaine de spécialistes de diverses disciplines – littérature, histoire, philosophie… – désireux d’examiner sa fortune critique, de proposer de nouvelles approches de son œuvre et d’en apprécier la permanence à la lumière de l’actualité. Ce volume, dirigé par Jean-Baptiste Amadieu et Pierre Glaudes, réunit leurs travaux.
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Dès les années 2000, la fiction a cessé d’occuper le devant de la scène théorique en littérature, et pourtant, plus que jamais, sa capacité à configurer notre expérience est en débat. Expériences de pensée, phénomènes de réception de masse ou récits exemplaires, de nombreux textes littéraires modèlent non seulement notre expérience mais aussi notre capacité même à comprendre le monde dans lequel nous vivons. Cette fonction heuristique fait de la fiction un instrument de connaissance et un objet de savoir, notamment pour le droit. À travers des contributions de spécialistes issus de disciplines variées (philosophie, histoire, droit, sociologie), cet ouvrage comporte trois axes de réflexion. Tout d’abord, quels types de savoirs supposent (et développent) notre usage des fictions littéraires ou mentales ? Ensuite, les lectures juridico-historiques de la fiction seront évoquées : quel droit de la fiction ? Quelles réécritures cinématographiques ou littéraires de procès ? Quelles analogies structurelles entre texte littéraire et texte juridique ? Enfin, le rôle de la fiction dans la constitution d’imaginaires sociaux sera questionné à l’aune de ses effets sur la perception des conditions représentées et de l’efficacité critique qui en découle.
Literary Theory & Criticism --- Literature (General) --- littérature --- fiction
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