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Que ce soit à Polytechnique ou dans l'émission " Top Chef ", le concours s'est imposé comme la principale mesure du mérite individuel. Avec ses méthodes : épreuves, jury, hiérarchie. Et avec ses corollaires : compétition, stress, inégalités en tous genres. De l'ENA à Oxford en passant par le Gao Kao chinois, ce mode de classement ne cesse de favoriser la reproduction sociale. Pourtant, il s'est diffusé à de nouveaux espaces, bien au-delà des grandes écoles. Pour répondre aux critiques qu'on leur adresse depuis un demi-siècle, les institutions d'élite ont reformulé leurs modes de sélection, mais sans toujours en modifier la nature. Ainsi se perpétue la société du concours, avec sa frénésie de sélection et sa mise en concurrence généralisée. Nous en sommes à la fois les produits et les victimes.
Examinations --- Grading and marking (Students) --- Discrimination in education --- Elite (Social sciences) --- Educational sociology --- Social aspects --- Concours --- Sociologie --- concours --- sociologie --- Contests --- Merit (Ethics) --- Knowledge, Sociology of --- Examinations - Social aspects - France --- Grading and marking (Students) - France --- Discrimination in education - France --- Elite (Social sciences) - France --- Educational sociology - France
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Merit (Ethics) --- Equality. --- Social classes. --- Social aspects. --- Mérite --- Inégalité sociale --- Classes sociales --- Aspect social
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Les grandes écoles et leurs pratiques de sélection font l’objet d’un intérêt croissant de la part des médias et des citoyens : ces institutions sont régulièrement critiquées pour leur fermeture sociale, en même temps qu’elles fournissent à leurs élèves, transformés en « élus », un accès à des positions privilégiées. Dans ce contexte, les politiques d’ouverture sociale lancées à partir des années 2000 visent à assurer l’accueil de tous les milieux sociaux et ainsi réparer l’idée même de méritocratie scolaire.Cette enquête au long cours menée dans trois institutions prestigieuses en France et au Royaume-Uni (Sciences-Po, l’Essec et l’université d’Oxford) offre une plongée au cœur de ces nouveaux dispositifs d’égalité des chances. Quels sont leurs effets réels sur ces établissements ? Comment les grandes écoles parviennent-elles à assurer leur rôle de sélection des élites, à l’heure où la diversité est promue au rang de valeur ? Ces programmes incarnent une nouvelle morale des concours, marquée à la fois par la mise en marché de l’éducation et l’individualisation du parcours des élèves. Leur objectif est moins d’élargir la porte que le vivier des candidats qui s’y présentent. Si les institutions d’élite renouvellent de ce fait leur propre légitimité à exercer une forme de " magie scolaire ", la question des inégalités sociales demeure.
Universities and colleges --- Educational equalization --- Education, Higher --- Démocratisation de l'enseignement --- Inégalité sociale --- Grandes écoles --- Education, Higher. --- Education (Higher) --- Equality
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Merit (Ethics) --- Equality. --- Social classes. --- Social aspects.
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« En attente », « Oui », « Oui si », « Non admis ». Depuis 2018, les décisions produites par les plateformes d'accès à l'enseignement supérieur, Parcoursup puis Monmaster, génèrent anxiété et incertitude chez les élèves et leurs familles, supplantant la crainte de ne pas obtenir le baccalauréat. L'émotion est telle que certains vont jusqu'à contester le verdict scolaire qui leur est opposé. Mais qu'expriment ses plaintes ? À partir d'une enquête entre sciences sociales et droit sur l'inscription en première année de licence, en master ou au concours de médecine, cet ouvrage s'intéresse aux effets des nouveaux modes de sélection sur les candidats, leurs proches mais aussi sur les institutions du supérieur elles-mêmes. La démarche des « usagers contestataires », souvent issus de la classe moyenne, auprès des universités, des avocats et des juges, révèlent les attentes et les aspirations des familles, la place que celles-ci accordent à l'enseignement supérieur dans leur construction sociale et l'importance qu'elles donnent à la notion de mérite.
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Au XXIe siècle, la jeunesse est très souvent associée à des représentations négatives. Si l’on se fie au discours politique, aux médias et à l’opinion publique au Royaume-Uni et en France, les jeunes constitueraient une génération désœuvrée et dangereuse pour l’ordre social. Or, comme le montre cet ouvrage, le principal enjeu auquel sont confrontés les pouvoirs publics des deux côtés de la Manche concerne le déclin des formes traditionnelles de participation juvénile à la vie politique. Rassemblant des contributions de sociologues et politistes spécialistes de la jeunesse, ce livre aborde les questions de l'engagement politique, de la citoyenneté et des mutations des politiques de jeunesse. Dans les deux pays, on constate la confrontation de deux principaux types de politiques de jeunesse. D’abord, un volet « répressif » qui fait appel à des dispositifs publics fondés sur la stigmatisation et le contrôle social ; ensuite, un nouveau volet « d’accompagnement » visant à promouvoir la citoyenneté et la participation à la vie publique et à susciter un renouvellement des formes de l’engagement politique. Bien que prometteuse, cette seconde approche n’est pas dénuée de tensions et de contradictions ainsi que le mettent en évidence les travaux ici réunis.
Youth --- Jeunesse --- Government policy --- Politique gouvernementale --- Young people --- Young persons --- Youngsters --- Youths --- Age groups --- Life cycle, Human --- médias --- jeunesse --- politique --- Royaume-Uni --- France
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