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Comment changer la société et réenchanter le livre ? William Morris, scandalisé par la laideur des livres de l'époque victorienne, entend y parvenir en créant des livres inactuels et néo-gothiques, non pas simples pastiches des siècles passés mais inspirés des manuscrits médiévaux et des premiers incunables de sa bibliothèque personnelle. Livres qui, selon lui, doivent tendre vers la perfection et incarner l'idéal voulu par John Ruskin, à l'image de l'une des plus merveilleuses réalisations du private press movement, le magistral et testamentaire Kelmscott Chaucer, décrit par le peintre préraphaélite Burne-Jones comme une « cathédrale de poche ». Florence Alibert offre ici de découvrir ou de redécouvrir au fil de la vie et des oeuvres de l'artiste, la dernière croisade du peintre, dessinateur, homme politique, poète, architecte et imprimeur William Morris, qui séduira nombre de créateurs britanniques, belges ou allemands et ne donnera lieu en France qu'à de timides et partielles expérimentations. Cathédrale et imprimé fusionnent, le livre, à la conception architecturale, devient un tout harmonieux. Et alors qu'il l'évoque parfois avec légèreté, la « petite aventure typographique » de Morris, devenue projet de plus grande envergure, se pose comme une enclave possible contre les conventions de la modernité : « Je voulais imprimer quelques beaux livres. Et je voulais m'amuser. Et je peux dire que j'ai fait les deux. » Docteur en esthétique et philosophie de l'art, conservateur des bibliothèques, Florence Alibert est maître de conférences à l'Université d'Angers. Ses recherches portent sur les publications du private press movement en Europe autour de 1900 et sur la numérisation des collections patrimoniales
Private presses --- Printing --- History --- Morris, William, --- Kelmscott Press.
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Comment réenchanter le livre au royaume de l'industrie ? En créant des livres inactuels, néogothiques, inspirés par les manuscrits médiévaux et les premiers incunables, répond William Morris. Scandalisé par la laideur des livres de l'époque victorienne, il a pour ambition de changer la société et le quotidien par la dissémination d'une beauté propagandiste. Entouré de sa magnifique collection de livres anciens, il admire les théories de l'esthète et critique d'art John Ruskin.Sous son influence, il défend l'idée que le livre doit tendre vers la perfection, être l'expression de l'amour de l'homme pour la Création, diffuser le Verbe divin, incarner l'idéal, être une "cathédrale de poche" selon l'expression du peintre préraphaélite, illustrateur et ami de toujours Edward Burne-Jones. Dans le chapitre de Notre-Dame de Paris "Ceci tuera cela" , Hugo avait prophétisé l'avènement du livre de papier condamnant le livre de pierre.La cathédrale et l'imprimé fusionnent au contraire chez Morris, dans une conception architecturale du livre composé comme un tout harmonieux, alignement de l'oeil, de la main et du coeur. S'il l'évoque parfois avec légèreté, la "petite aventure typographique" s'est ainsi transformée en un projet de plus grande envergure jusqu'à former une enclave possible contre les conventions de la modernité : "Je voulais imprimer quelques beaux livres.Et je voulais m'amuser. Et je peux dire que j'ai fait les deux".
Technique du livre --- Presses privées --- Morris, William --- Edition --- Kelmscott press --- livre --- histoire --- édition --- Royaume Uni --- Morris, William, 1834-1896 --- Presses privées --- Morris, William, --- Édition. --- Kelmscott press. --- Private presses --- Printing --- Histoire du livre --- Imprimerie --- History --- Histoire --- Édition. --- Kelmscott Press. --- Private presses. --- Morris, William, - 1834-1896 --- Book history --- Graphics industry --- graphic design --- illustrations [layout features]
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Dire que la bibliothèque stimule l’imaginaire est une évidence. Même auprès de ceux qui lisent peu, voire pas du tout, la vision du mur de livres, si possible un peu sombres, dans un bâtiment de style ancien, appartient à l’imaginaire collectif, au même titre que le savant à lunettes perdu dans ses pensées ou le collège néo-gothique anglo-saxon, bruissant de fantômes et d’autres puissances occultes. L’imaginaire de la bibliothèque a longtemps été marqué par ces images d’Épinal. Ce qui est intéressant, c’est qu’il perdure aujourd’hui, sous de nouvelles formes et avec un nouveau public, mais que ce dernier partage encore largement les fantasmes du passé. Petit tour d’horizon des bibliothèques dans les médias contemporains.
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Jamais présenté en France, l’œuvre du visionnaire William Morris a fortement marqué son époque en théorisant une utopie sociale, politique, écologique et artistique et en posant les bases de ce qu’on nommera plus tard les Arts & Crafts, qui défendent l’art dans tout et pour tous en réaction à l’industrialisation des savoir-faire artisanaux.Designer textile, écrivain, poète, peintre, dessinateur, architecte, fabricant, militant socialiste, écologiste et incroyable théoricien, William Morris a développé un œuvre complexe et a milité pour qu’on considère d’une nouvelle manière l’art et l’artisanat, mais aussi les artistes et les artisans de l’Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle, marquée par l’apparition d’une société industrielle. Il est célèbre à la fois pour ses œuvres littéraires, son engagement politique socialiste, son travail d’édition et ses créations dans le domaine des arts décoratifs.En réaction à la révolution industrielle qui a marqué l’époque victorienne, William Morris affirme l’importance de toutes les formes d’art – peinture, architecture, graphisme, artisanat, littérature … Il œuvre ainsi à redonner des qualités esthétiques aux objets, même les plus usuels, en produisant, par le travail manuel, de la beauté à l’usage de toutes les couches de la société et en valorisant les savoir- faire les plus rares pour aller contre le prosaïsme du monde industriel. Ses recherches formelles et historiques sur la culture Celte et le Moyen-Age nourrissent son inspiration et celles de ses amis artistes dont beaucoup appartiennent au mouvement des préraphaélites – Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones, William Holman Hunt, John Everett Millais…- qui se crée autour de lui.La nouvelle organisation éthique de l’art, théorisée par Ruskin et mise en place par William Morris, ajoute à son œuvre une dimension sociale et écologique, qui est aujourd’hui parfaitement d’actualité : expérience d’ateliers collectifs, retour à la campagne dans des colonies d’artisans, entreprises dont les profits sont reversés aux ouvriers, attention portée aux conditions de fabrication des objets manufacturés et le désir de prendre en compte la dignité de ceux qui les fabriquent, conviction que la « beauté » contribue à donner un sens à l’existence.Avec cette exposition, La Piscine propose aux visiteurs de plonger dans l’univers de William Morris. Tapisseries, tentures, mobiliers, peintures, dessins seront présentés dans une scénographie volontairement immersive imaginée par Cédric Guerlus.
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Entre 1890 et l'exposition des Arts décoratifs de 1925, le livre illustré fin-de-siècle prépare les révolutions esthétiques des avant-gardes, et opère une transition vers le livre d'artiste et le texte visuel. Une telle évolution n'a pu se faire qu'en revendiquant le caractère essentiellement décoratif de l'illustration, étudiée ici sous l'égide du parergon. Désignant les ornements extérieurs encadrant une œuvre d'art, cette notion invite à percevoir les éléments décoratifs du livre comme une recherche de la ligne purement expressive du dessin et de la typographie, et comme le fondement de nouvelles conceptions du livre, de la page, du texte, de la lettre et de l'image. Ce volume collectif, doté d'un riche cahier iconographique, retrace cette mutation, analysant l'influence des presses privées et de grandes figures d'éditeurs-décorateurs mais aussi des revues artistiques et littéraires, en France, Belgique, Grande-Bretagne, Espagne, Italie, Allemagne, Tchécoslovaquie, Russie. Il complète les travaux d'une journée d'études organisée en 2019 par Sorbonne Université et la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. Contributions de Florence Alibert, Giuliana Altea, Clément Dessy, François Fièvre, Clémence Gaboriau, Marie-Anne Jagodzinski, Jana Kantoríková, Marine Le Bail, Sophie Lesiewicz, Serge Linarès, Olga Medvedkova, Évanghelia Stead, Rivka Susini, Nicole Tamburini, Élisée Trenc et Hélène Védrine.
Livres -- Ornementation --- Ornementation --- livre --- histoire --- arts décoratifs --- Book ornamentation --- Illustrated books --- History --- Illustration des livres --- Ornements typographiques --- Livres --- Fin de siècle (esthétique) --- Book history --- Graphic arts --- fin de siècle --- book history --- illustrations [layout features] --- Fin de siècle (esthétique)
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