Listing 1 - 5 of 5 |
Sort by
|
Choose an application
Choose an application
Depuis deux décennies, dans les régions du sud de la France, l'émergence de nouveaux usages de l'occitan dans les raisons sociales d'entreprises et les noms de produits et services commerciaux constitue un paradoxe : cette langue dominée, dont les usagers natifs sont en voie d'extinction, est mise en scène sous forme de lexies et d'énoncés dont la visibilité est inversement proportionnelle à la normalité, témoignant souvent d'une grande créativité. Nommer une cave « Opi d'aquí » [Opium d'ici], une bière « Trobairitz » [Femme troubadour], un vin rosé « Lo camin del còr » [Le chemin du cœur] ou des pâtes alimentaires « Camba de blat » [Jambe de blé] n'est pas anodin. Il s'agit de microactes glottopolitiques qui entrent en dissonance avec la substitution de l'occitan par le français. Ce phénomène n'est pas sans lien avec une évolution positive de la perception de l'occitan par la société : la multiplication de ces pratiques - concernant une langue en voie de disparition - est digne de mobiliser l'attention des sociolinguistes.
Occitan (langue) --- Marques de commerce. --- Anthropologie --- Sociologie --- Occitan language. --- Occitan language
Choose an application
Choose an application
Choose an application
C’est une évidence : aussi bien l’école, dans son rôle social, que les langues, en tant que compétences à acquérir, sont au cœur de vifs débats publics. La réflexion de cet ouvrage collectif porte sur les rapports entre langues, école et société. En matière de langue et de culture, l’institution scolaire a jusqu’ici été le plus souvent envisagée comme un instrument d’homogénéisation nationale, au détriment des langues minorées, « régionales » ou « d’immigration ». A contrario, l’école peut-elle aujourd’hui, dans un contexte de globalisation des échanges dont on a pris conscience qu’il menace la diversité, contribuer à sauver des langues et des cultures en voie de disparition ? Par ailleurs, la prise en compte en milieu éducatif des langues autres que la langue nationale, n’est-elle pas un bon moyen d’intégrer sans assimiler, c’est-à-dire en respectant et même en valorisant les différences et non pas en les niant ou en les pourchassant ? Et si tant est que l’on choisisse la première de ces options, quelles sont les voies les plus adéquates de la planification linguistique scolaire qu’elle suppose ? quelles expérimentations didactiques et pédagogiques mener ? et jusqu’où ces actions, insérées dans le cadre scolaire, sont-elles aptes à avoir des effets d’entraînement décisifs sur les sociétés qui entourent l’école ? Du colloque réuni à l’Université de Perpignan - Via Domitia les 30 septembre et 1er octobre 2005 résulte une trentaine de contributions émanant d’universitaires, de formateurs d’enseignants et d’enseignants, suivies d’une table ronde finale, à partir, pour l’essentiel, de trois terrains : celui des « langues de France » (régionales et de l’outre-mer) ; celui des « langues propres » des communautés autonomes espagnoles ; celui des territoires de langue catalane.
Education --- Linguistics --- enseignement --- langue --- régionalisme --- langue menacée
Listing 1 - 5 of 5 |
Sort by
|