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Objectifs : Le but premier de notre recherche est d’évaluer l’impact de la maladie chronique sur la santé subjective et la prévalence des comportements de santé chez les adolescents non-malades issus des bilans de santé, des adolescents issus des bilans de santé avec une maladie auto-déclarée et les adolescents issus des Cliniques Saint-Luc de 15 à 18 ans. Notre étude s’est intéressée ensuite aux facteurs associés à la participation à une activité physique ainsi qu’à la prise quotidienne du petit-déjeuner, tous deux considérés comme des comportements protecteurs. Hypothèse : Les adolescents porteurs d’une maladie chronique sont plus susceptibles d’adopter des comportements à risques par rapport à leurs pairs en bonne santé. Méthodologie : un questionnaire auto-administré a été soumis aux adolescents sollicités via le bilan de santé et ceux sollicités via les Cliniques. Les 599 questionnaires des bilans de santé et les 137 questionnaires exploitables des Cliniques ont fait l’objet d’analyses descriptives afin d’objectiver et de comparer les comportements de santé au sein des trois groupes. Par la suite, un échantillon pairé a été créé afin de rechercher les facteurs associés à des comportements de santé par une analyse de régression.Résultats : Les résultats nous montrent que les adolescents atteints de maladies chroniques ne s’exposent pas davantage à l’adoption de comportements à risque. Au contraire, ceux-ci prennent moins de risque pour leur santé et adoptent des comportements protecteurs tels que la pratique sportive régulière et une alimentation harmonieuse.

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Objectifs : Le premier objectif de ce mémoire est tout d’abord d’évaluer la prévalence des comportements reflétant le bien-être psychologique et des comportements de santé des adolescents scoliotiques par rapport à leurs pairs en bonne santé. Ensuite, le second objectif est d’évaluer la prévalence de ces mêmes comportements chez des adolescents scoliotiques ayant porté ou portant corset par rapport aux adolescents scoliotiques n’ayant pas suivi ou ne suivant pas ce traitement. Méthode : Différents échantillons d’adolescents âgés de 15 à 19 ans ont été constitués. Il y a tout d’abord un échantillon de 39 sujets scoliotiques issus des Cliniques universitaires de Saint-Luc. Ensuite, nous avons créé un échantillon pairé grâce à 34 sujets de ce premier échantillon et 34 sujets sains issus des bilans de santé. Un questionnaire anonyme a été administré à chacun de ces sujets. Résultats : Il n’est pas ressorti de différences significatives (p-valeurs>0.05) entre les différents échantillons comparés l’un par rapport à l’autre pour l’ensemble des comportements étudiés. Toutefois la scoliose semble avoir un léger impact négatif sur la qualité de vie, les relations amoureuses, la pratique d’une activité sportive et certains comportements alimentaires. Le port du corset a lui de légers impacts négatifs sur l’estime de soi, l’humeur dépressive, l’anxiété, les relations avec les ami(e)s du sexe opposé, le suivi du traitement, la pratique d’une activité sportive, le taux de rapports sexuels et certains comportements alimentaires. Conclusion : Les adolescents porteurs d’une scoliose ne seraient pas une population plus à risque que la population générale pour les comportements étudiés. Toutefois, le traitement par corset semble avoir un impact négatif sur plus de comportements que la scoliose en elle-même.