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«Contre la gestation pour autrui pourrait être le sous-titre de cet ouvrage qui prend position contre une pratique sociale trop souvent justifiée au nom du désir d'enfant. Au cours du demi-siècle écoulé, de prodigieux progrès biologiques ont permis de mettre au monde des enfants qui viennent combler un désir au demeurant légitime de paternité et de maternité, mais ils ont engendré de nombreuses dérives dont celle qu'on désigne par le sigle GPA. Au nom de la primauté du droit subjectif, de puissants lobbies se font entendre pour que la France lève l'interdiction de cette pratique. Cet ouvrage révèle l'envers de l'image du couple souriant tenant son bébé dans les bras. Il expose l'histoire de la pratique et les risques de toute nature que courent les femmes contraintes par leur situation familiale et financière d'abandonner un enfant qui est pourtant le leur. Cette violence inouïe à leur égard, comme à celui des enfants, est ici explorée dans ses multiples dimensions sociale, médicale, juridique, philosophique, psychologique. Tel est le propos de cet ouvrage engagé pour le respect des femmes prises dans les filets des marchés de la maternité.»--Quatrième de couverture.
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Kadosh (qui signifie "sacré" en hébreu) se déroule dans Méa Shéarim, le quartier juif ultra orthodoxe de Jérusalem. Meïr et Rivka, sont mariés depuis dix ans, ils s'aiment passionnément mais doivent divorcer parce qu'ils n'ont pas d'enfant. De son côté, Malka, la sœur de Rivka, est amoureuse de Yaakov qui a choisi de vivre en dehors de la communauté, ce qui est mal vu. C'est le rabbin qui va trancher: Malka épousera Yossef, son fidèle assistant. Quant à Meïr, il doit répudier Rivka, épouser Haya, et assurer sa descendance. Rivka sombre dans la solitude, Malka, elle, va se rebeller… Amos Gitaï, grâce à de très longs plans-séquences, parfois muets, soutenus par une musique jazz mélancolique signée Michel Portal, Louis Sclavis et Charlie Haden, installe, dès la première séquence, une ambiance de huis clos, comme figée et hors du temps. Les scènes intimistes vont s’enchaîner pour nous faire suivre le destin cloîtré et inexorable de ces deux sœurs, belles et intelligentes, mais enfermées dans un carcan religieux hyper-rigoureux, qui ignore le point de vue des femmes. Celles-ci doivent être soumises au mari qu’on leur choisit pour faire des enfants, en commençant par un garçon de préférence! La cadette Malka, qui va bien tenter de se révolter contre cette société d’un autre temps, sera rattrapée par son destin qui semble vraiment irréversible. Les hommes, soumis à l’exigeante loi de la Torah, même s’ils se complaisent dans cet univers machiste, n’ont guère plus de marges de manœuvre et sont guidés par les seules décisions du rabbin. Le film progresse inexorablement dans des lieux fermés, des chambres, des salles de prières, accentuant le sentiment d’étouffement vécu par les principaux protagonistes. Malgré la noirceur du propos, la mise en scène, qui ne juge pas, dégage une beauté formelle quasiment lumineuse. Les acteurs sont formidables, notamment les interprètes féminines principales Yaël Abecassis et Metail Barda qui, par leur jeu intense, sont totalement irradiantes.
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Présentation de l'éditeur : "Les situations juridiques de GPA et les différents droits applicables sont souvent présentés comme « complexes ». C'est faux. Il s'agit toujours d'une femme qui « consent » à porter un enfant pour le donner à la naissance à ceux qui ont commandé sa venue au monde. Face à ce fait simple, le Droit choisit soit d'instituer un lien de filiation entre la femme et l'enfant soit de l'instituer entre l'enfant et ceux qui l'ont désiré. Dans le premier cas, c'est la maternité qui fait la filiation, dans le second cas c'est le pur désir d'enfant. Dans le premier cas, les entreprises sont exclues car on ne peut vendre le lien de maternité, dans le second cas elles sont centrales car on paye pour concrétiser son désir d'enfant. Le choix est aujourd'hui ouvert. C'est un choix de société. Les États-Unis et l'Europe sont souvent présentés comme ayant fait les mêmes choix. C'est faux. La Californie a fait le choix du désir d'enfant, servi par le consentement, l'argent et le contrat. L'Europe s'y refuse : pour protéger les êtres humains, lois et juges ne scindent pas le corps des femmes et des enfants de la notion de « personne ». Comment et jusqu'à quand ?"
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Short stories, French. --- French fiction --- Trunks (Luggage)
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