Listing 1 - 10 of 678 | << page >> |
Sort by
|
Choose an application
Il a étudié l'histoire de l'art à l'Université de Gand. De 1968 à 1977, il a été directeur-adjoint du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, puis antiquaire. En 1985, il a fondé la maison d'édition Yves Gevaert, et il a principalement édité des livres artistiques, des images et des catalogues. Outre des livres de notamment Dirk Lauwaert, Dieter Lesage, Chris Marker et Frank Vande Veire, des livres de Rodney Graham, Jan Vercruysse, Lawrence Weiner sont régulièrement parus chez lui.
Choose an application
Le torchon, c'est le journal des des étudiant.e.s de l'erg. Il est imprimé à 200 exemplaires en risographie bichromique et a pour but de fluidifier la communication entre les différents pôles de l'erg, entre les projets étudiants, entre l'administration et les étudiants, etc. Le journal évolue en fonction des propositions et des désirs exprimés par les étudiant.e.s. Il paraît plus ou moins une fois par mois, selon la charge de travail de l'équipe.
Choose an application
Un semblant de résumé, une contrefaçon de méthodologie. A ce qu'il paraîtrait, la philosophie traverse la vie, et nous n'avons qu'une infirmité du langage pour lui en faire grâce. C'est donc une tentative d'estropier toute tentative d'établir une théorie. D'un point A à un point B, il n'y a jamais eu un seul tracé. Dans un embranchement de lettres qui forment des mots qui forment à leur tour des phrases, qui n'ont ni grand intérêt ni réel sens profond, que ce qu'on s'évertue à bien vouloir leur donner comme pouvoir. Un semblant de résumé, une contrefaçon de méthodologie. Inspiré fantaisistement du roman "Le Feu Follet", un personnage digne de Beckett, mais qui n'en a aucunement la grandeur, tente de mettre fin à ses jours alors qu'il se noie dans l'implosion de lui-même face à sa thèse intitulée "le fantasme du soi dans la fiction". Il se rate, finit interné en cure de désintoxication de surcroît. Le jour de sa sortie marque un tournant. Alors qu'un amoncellement de textes le submerge, il n'est parvenu à écrire que quelques petites phrases, sans aucune force légendaire dont l'avarice lui fendait le crâne. Seuls des souvenirs restent de ce qui n'a sans doute jamais existé mais dont tout a été prouvé. Alors un cylindre écrase tout sur son passage, dans son crâne, il passe et repasse. Les années passent. La brèche reste. Il n'est pas d'écriture, mais des mots qui résonnent et qui tentent de refigurer un état des lieux d'un instant donné. Dans la lignée d'Edmond Jabès où le livre est la vie, où Mallarmé utilise le vide, où Perec expérimente les formes, où Krapp dans "La Dernière Bande" de Beckett réécoute sans fin ses bandes, où Bryan Stanley Johnson écrit "Les Malchanceux", où Derida écrit "Glas", où Michaux pose ses idées dans "Poteaux d'Angle", où Sebald exploite la destruction de l'homme, où le nouveau roman tente de retranscrire les mécanismes de la pensée, où la dimension narrative persiste, sans jamais tomber dans la poésie, à l'instar de Proust et de la décharge de la mémoire involontaire. Il y aurait une infinité d'inspirations comme de variations de ce que pourrait étre ce qu'on réverait de faire. Comment traiter la page comme un instantané de mémoire. Interagissant à différents niveaux, la mémoire se déploie. C'est un rhizome qui n'en est aucunement un. Il y a donc un "thème", le fantasme du soi dans la fiction. Dans l'optique d'imaginer qu'aucune réalité véridique n'a lieu d'être perçue dans son intégrité, on traverse des questions, non sans raison, où aucune réponse n'est ni vraie ni fausse, où aucune lecture n'est identique à la première. Il n'est pas un lieu d'imposer une vision, mais il est lieu d'exposer une multitude de propositions dans une forme fragmentée et malaxée. Nous retraduisons à la lecture même ce que nous voyons. On survole. On pénètre. On s'empêtre. Il s'agira donc d'une brève immersion dans la philosophie, parsemée par des mots-clés, référant à une plongée théorique allant de la philosophie, à l'anthropologie, à la psychanalyse, à la sémiotique... aux citations imbriquées. Pour se laisser couler dans une fiction, feuilles de papier s'apparentant à un jeu d'imbrication des différentes couches de réfléxions qui adviennent à un personnage, dont le langage fictionne son rapport au réel, où celui-ci déconstruit ce que l'on croit être soi. Chaque feuille raconte la même histoire, mais à ce à des moments différents de la vie du protagoniste. Il va de haut en bas le présent qui passe au passé, et de gauche à droite le déroulé du temps. Quatre niveaux de pensées sont traduits par quatre typographies associées.
Choose an application
En quoi être seul sur une île déserte est une possibilité, une opportunité de redéploiement de soi ? de renouveau ? de recommencement ? Au milieu de la mer Baltique, loin de la terre ferme, nous partons en voyage sur Utö - l'île de ma propre expérience. Notre expédition a pour itinéraire: le ciel et le vent - la mer - les rochers. Déployer dans le ciel, coucher sur le dos du vent, nous partons en errance dans un monde sauvage. Bernie Krause, par le biais de ses paysages sonores, nous révèle l'importance d'une écoute attentive du grand orchestre de la nature. Puis accompagnés par la pensée de Gilles Deleuze, Michel Tournier et Robinson Crusoë, la mer nous fait dériver , loin du continent, dans le monde insulaire et sans autrui. Nous relions Robinson Crusoë à l'essence fantastique et imaginaire de l'île. Nous empruntons les routes de la fascination et du fantasme des îles désertes. Enfin, nous trouvons un point d'ancrage, un rocher parmi les rochers, immobile, pour un temps. Sylvain Tesson, nous raconte comment la solitude, l'espace et le silence, sont des notions que nous devons réapprivoiser pour se sentir libre à nouveau.
Choose an application
Nous sommes conditionnés au quotidien par des forces économiques et politiques qui tentent de dicter notre manière de vivre. Comment se réapproprier le réel au sein de cette situation complexe proche de la mascarade ? Comment le quotidien peut-il devenir un terrain de jeu et d'expérimentation afin de faire surgir de nouveaux comportements ? Comment bricoler le quotidien ? La pratique du bricolage m'a toujours fascinée, qu'il s'agisse de réparations et détournements d'objets, comme de situations de la vie quotidienne. En explorant la route du bricolage, j'ai rapidement croisé le chemin du jeu, de la ruse, du détournement. Chemins déjà empruntés par l'art-jeu de Fluxus, la philosophie émancipatrice des Situationnistes, et bien d'autres pratiques. Je pense que nous bricolons tous, de manières différentes, à des niveaux différents. Ayant l'habitude de récupérer des matériaux, et d'assembler des bouts d'éléments, je me suis fixé la règle de n'utiliser que des fragments de textes, soigneusement récoltés au fil du temps, des rencontres et des lieux. Merci, bonne balade.
Choose an application
S : So many troubles, trying to live a life as an artist. O : One thing I want to make sure is to be happy with doing what I do. M : My dream is not to become someone but to be able to do things, make things. E : Endless struggles to find a way to sustain myself while trying to continue making art. H : How can we find a balance? O : Only answer I could find was that I need to be inventive. W : We all live our life differently, so I might as well should live one that works for me. I : I will anyway be the only person to know what it is that makes the most sense for me to do. M : Meaningless money making didn't bring me much joy. How should I sustain myself otherwise? A : Art could also be a way, I thought. Making art for people, to sell. N : Not making commercial art though. I want to have other pleasures than just making money. A : Art as a business idea. What are the things that art can bring to people? What are the things that mean the most to us? Can art be a translation of these? G : Good thing is that all those questions are open. E : Everything is to be answered, always and forever.
Choose an application
Mon travail plastique est un travail de dessin, de projection et d'installation, mais aussi un travail d'écriture. Ecrire ces textes et concevoir cette édition était pour moi un moyen de pousser ma réflexion plastique, de m'enrichir de toutes les références qui m'entourent, de m'inspirer aussi bien des artistes contemporains que des écrivains qui débattent des problématiques qui m'intéressent. Mon travail a commencé autour d'une réflexion sur la brique-débris, c'est à dire la brique que l'on trouve dans les bennes de chantier à la suite d'un projet de démolition. A partir de cet élément, j'ai alors mis en place un processus de création à travers dfférents médiums. J'ai finalement réalisé toute une installation comprenant un film 16mm, une installation avec un scanner programmé pour scanner en boucle un agencement de briques, des dessins sur des draps pendus à la manière de mobiles et un parterre de briques instables ; le tout dans le but de répondre à cette problématique : comment déconstruire pour imparfaire ? Toute cette réflexion est ici condensée dans cette édition, où la forme accompagne le fond. Un système modulaire permettant des jeux de décalage, de confrontation, de rencontre amène alors des nouveaux sens, des nouvelles lectures.
Brique --- Installation-art --- Ecriture --- Dessin
Choose an application
L'édition ci-contre est un objet de médiation. Son but est de présenter de manière synthétique l'A.S.C Niayes Thioker (Dakar, SN) et Gilbard (Anderlecht, BE). Elle est là pour expliquer simplement et clairement les deux projets. Etre sûr de savoir de quoi on parle. Le livret, lui, est là pour en expliquer les enjeux. Je ne suis pas certain qu'une ASC fonctionnerait à Anderlecht ou une récupérathèque à Niayes Thioker. Les nécessités sociales, économiques et identitaires ne sont pas comparables. Les deux agencements ne sont pas reproductibles. Ils dépendent de leur contexte respectif. En revanche, ils sont construits de manière analogue. Même non scalables (copié/collable), les projets sont tenus par une structure. Ils peuvent perdurer indépendamment des individus qui les composent.
Choose an application
Choose an application
Se nommer sorcière est acte militant. Dans un système patriarcal basé sur l'accumulation des richesses, elles ont su comprendre qu'il est devenu vital de modifier le pouvoir de domination qui régit le monde. En prenant part à des mouvements d'actions directes non-violentes pour la paix, aux mouvements altermondialistes ou aux mouvements, de lutte contre le réchauffement climatique, elles honorent ce qu'elles nomment «la déesse». Elles utilisent ce symbole non pas pour ce qu'il renvoie en tant que croyance, mais pour le pouvoir qu'il procure. Jamais elles ne nous adressent une proposition de conversion. Les sorcières, en fabulant leur propre histoire, en traçant des cercles, en transformant la peur qui nous fige, ont créé cette brèche qui permet d'insuffler ces "possibles". Leur art est celui qui accepte nos émotions, notre désarroi paralysant et qui le transforme en mouvant d'action, en une puissance qui rassemble.
Listing 1 - 10 of 678 | << page >> |
Sort by
|