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Intercultural communication --- Historical studies --- Mediterranean Region --- History. --- Civilization. --- Mediteranean area --- 16th-20th centuries.
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Abraham Ecchellensis (Ibrahîm Al-Hâqilânî) est sans doute le plus représentatif des chrétiens orientaux qui contribuèrent à la formation de l’orientalisme européen au XVIIe siècle. Après une première éducation dans un couvent libanais, il arriva au collège maronite de Rome en 1620, où il fut très jeune reconnu pour ses talents dans l’enseignement de l’arabe et du syriaque, et dans l’expertise des questions orientales. Ses études achevées, il mena quelques aventures militaires et commerciales au service de l’emir libanais Fakhraddîn et de la croisade, en se plongeant brièvement dans les trafics méditerranéens liés à la course et au rachat des captifs. Il tenta aussi d’ouvrir un collège au Liban. Mais c’est surtout par une carrière d’érudit qu’il se fit connaître. Ce volume s’attache moins à la biographie d’Abraham Ecchellensis qu’à la place qu’il occupa dans la République des Lettres du XVIIe siècle, entre Pise, Rome et Paris (où il enseigna au Collège Royal). Il sut bénéficier d’un réseau de protecteurs, qui estimaient sa capacité à cataloguer et publier des manuscrits, enseigner les langues, ou servir d’expert et d’interprète : Les Médicis, les Barberini, Richelieu, Mazarin et le chancelier Séguier veillèrent successivement sur sa carrière. Il fut l’ami et le collaborateur de savants de son temps, comme Jean Morin, Marin Mersenne, Lucas Holsten ou Athanase Kircher. Il contribua aux grands chantiers intellectuels du XVIIe siècle, comme la bible polyglotte de Paris et la bible arabe de Rome. Il composa des outils pour l’apprentissage de l’arabe et du syriaque. Mais il fut surtout un traducteur d’ouvrages en langues orientales. Chez lui, la controverse et l’apologétique ne se distinguaient guère de l’érudition, et il entendait mettre sa science au service de la foi catholique, contre les protestants. Mais ses origines orientales et arabophones l’amenèrent aussi à défendre la dignité des Orientaux et à valoriser leur culture face aux milieux savants européens. Il contribua à l’élaboration du « récit national » maronite et libanais. Il voulut faire connaître la « sagesse arabe » et l’intégrer dans la science européenne, en la distinguant de l’islam, qu’il ne pouvait accepter. Il collabora avec le professeur « galiléen » de Pise Giovanni Alfonso Borelli, pour traduire à partir de manuscrits arabes le traité d’Apollonius de Perga sur le Coniques. Ses travaux érudits furent utilisés dans les controverses théologiques du second XVIIe siècle. Mais, au début du XVIIIe siècle, la connaissance des langues orientales était suffisamment avancée en Europe pour qu’on pût se passer des « médiateurs » issus du Collège de Rome.
Orientalism --- Orientalisme --- History --- Histoire --- Abraham, --- Maronites --- 27 "16" --- 929 ABRAHAM ECCHELLENSIS --- Kerkgeschiedenis--17e eeuw. Periode 1600-1699 --- Biografie. Genealogie. Heraldiek--ABRAHAM ECCHELLENSIS --- Conferences - Meetings --- 929 ABRAHAM ECCHELLENSIS Biografie. Genealogie. Heraldiek--ABRAHAM ECCHELLENSIS --- Syriac Christians --- Abraham Ecchellensis, --- Abrahamus, --- Ecchellensis, Abraham, --- Ḥāqilanī, Ibrāhīm, --- Ibrāhīm al-Ḥāqilanī, --- Congresses --- Ecchellensis, Abraham --- Maronites - Biography - Congresses --- Abraham, - Ecchellensis, - 1605-1664 - Congresses --- Abraham, - Ecchellensis, - 1605-1664
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"Dans le vaste espace qui englobe le monde slave et l'Empire ottoman, les christianismes orientaux ont jusqu'ici été étudiés comme des entités particulières. Il est temps de les aborder dans une approche globale qui, par-delà leur singularité, permet des comparaisons et met en lumière des connections restées ignorées. Aux XVIe-XVIIIe siècles, dans les aires linguistiques considérées (arabe, arménienne, grecque, roumaine, russe, ruthène, syriaque), les Églises orientales connaissent toutes à des degrés divers la confrontation avec le christianisme occidental, catholique et protestant, qui débouche sur des situations inédites de division, de conflit ou de mimétisme. L'observation de l'intense circulation des hommes et des objets comme les livres éclaire des phénomènes de transfert, d'appropriation et de rejet, qui contribuent à renforcer les identités confessionnelles. L'étude de ces dynamiques propres aux christianismes orientaux permet également d'approfondir le débat historiographique actuel autour de la notion de "confessionnalisation". Cet ouvrage se propose d'étudier le rôle joué par le livre dans la construction des cultures confessionnelles des Orients chrétiens, à un moment où partout le manuscrit fait une place à l'imprimé. Le livre est ici envisagé sous tous ses aspects, de la commande à la production, de la diffusion aux usages. Il apparaît comme un instrument de pouvoir pour qui le fait produire ou contrôle sa diffusion."
Religious thought --- 82-83 --- 82-83 Literatuur. Algemene literatuurwetenschap--?-83 --- Literatuur. Algemene literatuurwetenschap--?-83 --- Églises orientales --- Livres --- Vie intellectuelle --- Relations extérieures --- Église orthodoxe --- Histoire. --- Mogila, Petro Simeonovitch --- Church history --- Eastern churches --- Books --- Intellectual life --- Orthodox Eastern Church --- Église --- Églises orientales. --- Relations. --- Religious aspects --- Christianity --- Clergy --- Relations --- Histoire --- Aspect religieux --- Christianisme --- Clergé --- Mohyla, Petro, --- Turkey --- Western countries --- Empire ottoman --- Occident
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L'actualité politique au Moyen-Orient, en Turquie et au Maghreb attire notre attention sur la question de la place des minorités dans les régions qui bordent la Méditerranée. La notion moderne de minorité a été généralement présentée par l'historiographie comme le résultat des débats des experts internationaux au lendemain de la Première Guerre mondiale. Or, la Méditerranée du XIXe siècle constitue un terrain particulièrement fécond pour une analyse des multiples dynamiques de la construction des minorités.Cet ouvrage interroge les modalités de la fixation des identités par les Etats impériaux et par les minorités elles-mêmes. Il accorde une attention particulière à l'articulation entre les critères religieux, linguistiques, nationaux et territoriaux dans la catégorisation de ces identités collectives et individuelles. Il apporte un éclairage sur la mise en place de nouveaux modes d'administration des minorités, montrant les circulations et les transferts des normes et des pratiques, entre minorités au sein d'un même empire, mais aussi d'un empire à l'autre.Privilégiant l'approche comparatiste, ce livre collectif entend contribuer à une histoire croisée des minorités, en faisant dialoguer les historiographies de l'aire ottomane, des mondes coloniaux et de l'Europe.
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This volume sheds light on the historical background and political circumstances that encouraged the dialogue between Eastern-European Christians and Arabic-speaking Christians of the Middle East in Ottoman times, as well as the means employed in pursuing this dialogue for several centuries. The ties that connected Eastern European Christianity with Arabic-speaking Christians in the 16th-19th centuries are the focus of this book. Contributors address the Arabic-speaking hierarchs' and scholars' connections with patriarchs and rulers of Constantinople, the Romanian Principalities, Kyiv, and the Tsardom of Moscow, the circulation of literature, models, iconography, and knowhow between the Middle East and Eastern Europe, and research dedicated to them by Eastern European scholars. Contributors are Stefano Di Pietrantonio, Ioana Feodorov, Serge Frantsouzoff, Bernard Heyberger, Elena Korovtchenko, Sofia Melikyan, Charbel Nassif, Constantin A. Panchenko, Yulia Petrova, Vera Tchentsova, Mihai Ţipău and Carsten Walbiner.
Christianity --- Christianity --- Middle East
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This volume sheds light on the historical background and political circumstances that encouraged the dialogue between Eastern-European Christians and Arabic-speaking Christians of the Middle East in Ottoman times, as well as the means employed in pursuing this dialogue for several centuries. The ties that connected Eastern European Christianity with Arabic-speaking Christians in the 16th-19th centuries are the focus of this book. Contributors address the Arabic-speaking hierarchs' and scholars' connections with patriarchs and rulers of Constantinople, the Romanian Principalities, Kyiv, and the Tsardom of Moscow, the circulation of literature, models, iconography, and knowhow between the Middle East and Eastern Europe, and research dedicated to them by Eastern European scholars. Contributors are Stefano Di Pietrantonio, Ioana Feodorov, Serge Frantsouzoff, Bernard Heyberger, Elena Korovtchenko, Sofia Melikyan, Charbel Nassif, Constantin A. Panchenko, Yulia Petrova, Vera Tchentsova, Mihai Ţipău and Carsten Walbiner.
Christianity --- Arab countries --- Middle East --- Church history.
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Islam --- Christianity and other religions --- Europe --- Europe