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Quelque part dans le monde. Une rue, un banc. le jour, Rabezara, fouille-poubelles à la retraite, y reprend "ce qu'on lui a volé durant sa vie laborieuse". La nuit, Ravao tente d'y protéger ce qu'une toute jeune femme peut avoir de plus cher : son enfant. Regorgeant de richesses pour les uns, dure et impitoyable pour les autres, la rue étouffe les cris et fait du moindre murmure une clameur. Elle rapproche provisoirement les êtres pour mieux les séparer. Elle adopte certains et rejette les autres... à l'image de la société.
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Il s'agit de montrer à travers ce travail comment la ville d'Antananarivo s'est construite afin de comprendre les problémes qu'elle connaît aujourd'hui. De maniére plus précise, il s'agit de montrer les diverses interventions au niveau de l'urbanisme au cours de l'Histoire. L'époque royale datant du 14éme siécle où les rois successifs se sont installés sur la colline d'Anjalamanga en y installant leur rova (pouvoir princier, litt. enclos royal). Ils occupent le site selon le modéle traditionnel merina, c'est-à-dire un habitat implanté suivant les versants de la colline avec la vue sur les riziéres. La société est trés hiérarchisée et se lit clairement en fonction du site : plus on est élevé dans la société, plus on se situe géographiquement prés du sommet, le prince étant installé au sommet de la colline. A partir de 1896, Madagascar devient une colonie française. L'urbanisation, est principalement marquée par la mise en place du plan en damier Géo Cassaigne. Celui-ci s'installe dans le creux du " Y " et ne touche pas la colline. Il s'appuie sur le modéle parisien du 19éme avec la mise en place d'un boulevard arboré avec la perspective vers la gare. Le modéle colonial vient en rupture avec le modéle traditionnel car il ne tient plus compte de la colline et s'installe dans la plaine, en remblayant l'élément qui définit le paysage de la capitale : c'est-à-dire la riziére. Et aussi car la hiérarchie ne se lie plus selon le modéle traditionnel. A partir de l'Indépendance, en 1960, la ville s'étend progressivement vers la plaine, entre les collines, en remblayant au fur et à mesure les riziéres. Face à l'augmentation de la population, le plan planifié du 67 Ha apparaît comme la solution la plus adaptée. Le modéle pris en considération est le même que le modéle colonial et suit la même logique : on remblaie au fur et à mesure les riziéres. Aujourd'hui les quartiers de la gare (Isotry, Ampefiloha) et celui du 67 Ha sont les plus défavorisés de la ville : sur population, pollution, maladies, inondations fréquentes, insalubrité, etc. ... A partir des années 1980, le paysage sera marqué par l'apparition de l'habitat illicite. La politique menée depuis les années 1970 a laissé place à un développement incontrôlé de la ville. La population est en perpétuelle augmentation. Face aux manque cruel de logements, les habitants ont construit eux-mêmes leurs propres logements en s'implantant dans les interstices de la ville et sur des terrains parfois dangereux (plaine/inondations ; versant/éboulement de terrain). L'urbanisme non planifié apparaît et marquera le paysage de la capitale. Même si ce type d'urbanisme n'est pas planifié ni maîtrisé, il tire profit du site (riziére comme survie alimentaire et versant des collines). L'extension de la ville va se réaliser en fonction des axes routiers, donnant un aspect tentaculaire à la ville. Au cours de l'Histoire, l'urbanisation a marqué le paysage de la ville soit en continuité ou en rupture avec le site originel. De nos jours, les problémes d'insalubrité, de pollution, de maladies, de sur population, manque de logements, et de circulation principalement continuent de se répercuter dans la capitale. Même si des études relativement complétes et poussées ont été réalisées, les résultats ne sont pas encore visibles dans la ville. Seuls quelques projets ponctuels (puits et tronçons de route notamment) sont réalisés mais trés localement et pas suffisamment. De plus, les études proposées (Zone de protection, Plan Vert) restent des études préventives. Aujourd'hui, que pourrait-on proposer en ayant une démarche prospective plutôt que préventive ? Quelles solutions envisager pour un développement de la ville plus soucieux de son environnement et de ses habitants ? Aujourd'hui, comment pourrait-on intervenir dans la ville ? Quelles solutions envisager pour un développement de la ville plus soucieux de son environnement et de ses habitants ?
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