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Dans l'univers littéraire de Marcel Pagnol n'est pas une biographie de plus sur un auteur populaire que tout le monde pense bien connaître. Il s'agit plutôt de la « biographie de son uvre ». Cet ouvrage propose une plongée inédite dans le monde de Marcel Pagnol. Pourquoi les gens en général aiment Pagnol et pourquoi a contrario les intellectuels méprisent son uvre ? C'est la toute première question que pose cet essai. Est-il réellement un auteur à rebours de son époque, « un cas » à part comme les rares universitaires qui s'intéressent à son uvre aiment à le définir souvent ? Qui sont ses inspirateurs et ses maîtres ? Comment expliquer ses choix esthétiques ? Qui sont ses personnages ? Comment sont construites ses uvres ? Est-il un auteur d'uvres comiques réservées uniquement aux collégiens ? Cette étude remet en question bien des aspects qui semblaient faire consensus et jette une lumière nouvelle sur une uvre que l'on croyait pourtant bien connaître. Il propose une immersion totale dans l'uvre pagnolienne pour tenter d'en appréhender toute sa complexité et toute son originalité.
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Me voici près du jet d’eau qui arrose le bassin du château de Seneffe. Je tiens dans mes mains les épreuves du prochain « Article », écrit par François Crunelle et consacré à Marcel Pagnol. Dans un jeu kaléidoscopique, rappelant les jumelles View-Master de mon enfance, l’auteur fait varier plusieurs fois l’image sur l’œuvre prolifique de Marcel Pagnol. Un dispositif qui amène la variété tout en conservant l’unité au regard. Car comme le dit François Crunelle, l’œuvre de Marcel Pagnol est avant tout « pagnolesque », unie et unique dans sa diversité. Le « pagnolisme » ne peut exister car seul Pagnol peut faire du Pagnol. Qui s’approche de son thème, s’en distinguera forcément comme « son frère ennemi », Jean Giono. Seul l’acteur a la possibilité d’être le plus proche, d’être pagnolesque… François Crunelle nous en donne la preuve avec Jean-Pierre Darras. Hier encore, j’avais attendu le bus sur la Grand’Place de Nivelles. Je quittais la ville où trente ans plus tôt, l’acteur et l’auteur s’étaient rencontrés pour la première et dernière fois, partageant un amour commun pour l’œuvre si humaine « et donc universelle » de Marcel Pagnol.
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Alors qu’il passe des vacances dans ses chères collines, le jeune Marcel assiste à un tournoi de pétanque dans lequel se sont engagés son père Joseph et son oncle jules. L’occasion pour le futur académicien d’observer toute la cocasserie et la fantaisie de ce sport provençal chargé de symbole, de tradition et d’honneur (voire de déshonneur pour les perdants qui apprendront ce qu’est « embrasser Fanny »). Une partie de boule qui, sous la plume de Pagnol, prendra l’aspect d’une épopée.
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1906. Marseille est dans son âge d'or : premier port de France, le pont transbordeur - sa Tour Eiffel - entre les deux quais. Albert Cohen et Marcel Pagnol, nés tous deux en 1895, l'un à Aubagne, l'autre à Corfou, et arrivés à Marseille au début du siècle, se rencontrent au Grand lycée, devenu le lycée Thiers. Leur amitié surgit là, tout de suite, une évidence: «Marcel de mon enfance, aussitôt aimé, le premier jour de mon entrée en sixième d'abord appelé Pagnol et puis, quelques semaines plus tard, appelé Marcel, à jamais mon frère et ami» , écrit Cohen. Elle durera toute leur vie. Entrant dans l'âge adulte, ils quittent Marseille, l'auteur de Belle du Seigneur pour Genève, celui de Marius pour Paris. Ils se reverront très peu. Loin des yeux mais près, très près, du cœur. Si différents, si proches.
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Le projet de création d’un musée consacré au Chat et au dessin d’humour a été le théâtre de débats passionnés. Alors que certains applaudissent cette initiative comme une célébration bien méritée d’une œuvre culte, d’autres s’y opposent farouchement, alimentant ainsi un conflit artistique et culturel qui divise les amateurs d’art. Les partisans de la création du musée affirment que Le Chat, en tant que personnage de bande dessinée largement reconnu et aimé, mérite d’être célébré et honoré à travers un musée dédié. Ils soulignent l’importance de préserver et de mettre en valeur l’héritage culturel représenté par cette œuvre et estiment que la création du musée serait une reconnaissance justifiée de la contribution artistique de Philippe Geluck. Quant aux détracteurs, ils remettent en question l’opportunité de consacrer un musée entier à un seul personnage de bande dessinée, arguant qu’il existe de nombreuses œuvres tout aussi méritantes et oubliant que le musée accueillera à ses cimaises tous les grands du dessin d’humour. Au travers de multiples témoignages, Jacques Mercier détricote habillement cette polémique, pointant du doigt mauvaise foi, manipulations et mensonges. Pour la défense de ceux qui s’insurgent contre Philippe Geluck, force est de reconnaître qu’il difficile devant la diversité d’un tel talent de ne pas être jaloux.
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Etude théorique --- Rire --- Pagnol, Marcel