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Bon dieu, mais c’est bien sûr! L’exclamation emblématique de l’inspecteur Bourrel, alias Raymond Souplex, héros de la série: Les Cinq dernières minutes. Série télévisée inscrite au patrimoine collectif de la télévision française. Succès populaire non démenti pendant plus de trente années, le concept original de cette série où chaque enquête policière se doublait d’une enquête sociale permet également de retrouver nombre d’acteurs populaires de cette période, tels Françoise Fabian, Ginette Leclerc, Pierre Brasseur, Henri Virlojeux, Bernard Fresson, Henri Crémieux... et un extraordinaire témoignage sur la France de l’ère gaullienne. Cette nouvelle enquête va entraîner le commissaire Bourrel et son adjoint Dupuy dans le milieu universitaire et plus précisément celui des étudiants en médecine. Un soir, après l'heure de fermeture de la bibliothèque, l'employé découvre le corps d'un étudiant, abattu d'un coup de revolver. Bourrel, aidé de Dupuy et des téléspectateurs, va tenter de retrouver l'auteur du crime. Au cours de ses investigations, il rencontrera le docteur Marcilly, médecin mondain; un étrange végétarien; Hélène, mythomane et persécutée; Chantal, veuve d'un professeur à la faculté; Françoise Carbon, étudiante et Geneviève Cluny, journaliste.

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Arabella vient de rejoindre son fiancé, le capitaine Dubreuil, dans une petite ville perdue au sud du Maroc. Dans le même camp, elle reconnaît un de ses anciens amants, le capitaine Sommerville. Alors que le tumultueux passé de la jeune femme menace d’être révélé, Sommerville est envoyé à la mort par le colonnel. Mais cette disparition ne suffi ra pas à éteindre les soupçons qui pèsent sur la jeune femme… bien au contraire. Après une parenthèse américaine, Bethsabée marque le retour en France de Léonide Moguy, qui a choisi d’adapter Pierre Benoit: le parfum d’exotisme que dégagent les écrits de l’auteur de L’Atlantide lui semble parfait pour attirer le public dans le climat morose de l’après-guerre morose. La critique, passablement déçue, massacre le film, mais n’empêche pas Bethsabée de remporter un certain succès populaire: pour les spectateurs, Danielle Darrieux est excessivement triste, Jean Murat et Georges Marchal sont pathétiquement beaux, et Paul Meurisse est comme toujours impeccable. Et, combinée au talent de ses interprètes, la réputation de Moguy, forgée avant-guerre, rétablit aisément l’équilibre.