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Dans un monde qui se dirige vers le chaos climatique, la nature est morte. Elle ne peut plus être séparée de la société. Tout n'est plus qu'un amalgame d'hybrides, où l'homme ne possède aucune puissance d'agir particulière qui le différencie de la matière morte. Mais est-ce vraiment le cas ? Dans cette polémique cinglante avec les philosophies néomatérialistes et celles du « tournant culturel » – dont Bruno Latour est la figure centrale –, Andreas Malm développe un contre-argument : dans un monde qui se réchauffe, la nature revient en force, et il est plus important que jamais de distinguer le naturel du social. C'est en attribuant aux humains une capacité d'action spécifique que la résistance devient concevable. Ce livre pose des questions urgentes à l'heure où l'inaction climatique à l'échelle mondiale inquiète de plus en plus de gens : quel rôle doivent jouer la pensée théorique et la science dans la lutte contre le réchauffement mondial ? Ce qui s'écrit aujourd'hui est-il à la hauteur du défi ? Comment enfin réarmer conceptuellement un militantisme écologique à même de le relever ?
Réchauffement de la Terre. --- Écologie. --- Éthique de l'environnement. --- Human ecology --- Global warming --- Climatic changes --- Nature --- Capitalism --- Réchauffement de la Terre --- Changements climatiques --- Nature et culture --- Ecologie humaine --- Lutte contre --- culture --- changement climatique --- écologie --- Global warming. --- Political ecology. --- Environmental ethics. --- Écologie politique --- Éthique de l'environnement
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Working class --- Labor unions --- Labor movement --- History. --- Political activity --- Iran --- Politics and government --- Foreign relations
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L’élévation des températures et la montée de l’extrême droite forment deux menaces chaque jour plus pressantes. Or leur combinaison est explosive. Ce livre est une première tentative de penser ensemble les deux phénomènes. Qu’ont dit, écrit et fait les partis nationalistes en matière d’écologie et de climat durant les deux dernières décennies ? Devant l’abondance de preuves scientifiques, ils ont nié le réchauffement et se sont placés en défenseurs de l’industrie fossile. Dans son ensemble, l’extrême droite abhorre les éoliennes, s’oppose aux accords climatiques et nourrit de théories conspirationnistes sa détestation des mouvements écologistes. Même quand elle se revendique d’un « nationalisme vert », ses positions restent en toutes circonstances déterminées par la défense du territoire et son obsession de l’immigration. L’état des lieux se double d’une fascinante enquête historique : dans les archives du fascisme classique, où les écrits de Marinetti et Jünger autant que les réalisations du Troisième Reich et de Mussolini témoignent d’une passion pour les énergies fossiles indissociable de leurs projets guerriers ; mais également au cœur de la civilisation occidentale où elles ont été une pierre angulaire de la domination blanche du monde moderne. Ce sont, disent les auteurs, ces articulations anciennes entre la race et l’énergie qui ressurgissent aujourd’hui dans une période de crise. Au point de faire émerger un fascisme fossile qui emploierait les moyens les plus brutaux à la préservation du statu quo ? Pour le Zetkin Collective, une chose est certaine : plus la Terre se réchauffe, plus la défense du climat et l’antifascisme tendent à ne former qu’un seul et même combat.
Climatic changes --- Fossil fuels --- Right-wing extremists --- Political ecology
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Geoengineering is the deliberate and large-scale intervention in the Earth's climate system in an attempt to mitigate the adverse effects of global warming.Now that climate emergency is upon us, claims that geoengineering is inevitable are rapidly proliferating. How did we get into this situation where the most extreme path now seems a plausible development? Is it an accurate representation of where we are at? Who is this "we" who is talking? What options make it onto the table? Which are left out? Whom does geoengineering serve? Why is the ensemble of projects that goes by that name so salient, even though the community of researchers and advocates is remarkably small? These are some of the questions that the thinkers contributing to this volume are exploring from perspectives ranging from sociology and geography to ethics and Indigenous studies. The editors set out this diverse collection of voices not as a monolithic, unified take on geoengineering, but as a place where creative thinkers, students, and interested environmental and social justice advocates can explore nuanced ideas in more than 240 characters.
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This volume engages with the alarming convergence of far right thinking and the ecological crisis in contemporary society. Growing out of the first international conference on political ecologies of the far right, the volume gathers crucial insights from authorities in the field as well as promising early career researchers. With cases ranging from ethnographical accounts of fossil fuel populist protest, historical analysis of the evangelical support for fossil fuels to interrogations of the settler colonial identities and material conditions defended by far right actors around the world, the book provides scholars, students and activists with ways to understand and counter these developments.
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