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Role of the Dynamin related protein 1 Drp1 in the regulation of Vascular Endothelial Growth Factor Receptor VEGFR2 signaling
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L’endométriose est une maladie gynécologique lourdement invalidante qui touche 10 à 15% des femmes en âge de procréer. Il s’agit d’une pathologie au cours de laquelle des cellules de l’endomètre vont se loger en dehors de l’utérus. Dans ce nouvel environnement, les cellules provoquent des lésions responsables de violentes douleurs souvent décrites par les femmes touchées par l’endométriose. Au-delà des conséquences sur la santé, l’endométriose a de lourdes répercussions sur la vie sociale, professionnelle et intime des femmes. Une problématique importante liée à cette pathologie est l’incapacité pour les cliniciens d’établir un diagnostic précoce et non-invasif permettant de proposer une option thérapeutique adaptée. En effet, à l’heure actuelle, seule la cœlioscopie avec confirmation anatomopathologique est proposée comme méthode de diagnostic fiable de l’endométriose. Ce manque de méthode de diagnostic précoce et non-invasif peut en partie être expliqué par de faibles connaissances sur le processus physiopathologique ainsi que par le manque de spécificité de la symptomatologie de l’endométriose. Au cours du présent travail, nous avons étudié d’une part l’implication de BCL6, un facteur surexprimé dans l’endomètre des patientes atteintes d’endométriose, dans la physiopathologie de la maladie. D’autre part, nous avons tenté d’identifier si ce facteur pourrait être proposé comme biomarqueur tissulaire de l’endométriose. En parallèle, nous avons participé à la validation d’une méthode innovante de diagnostic non-invasif couplant la métabolomique au dosage de microARNs circulants.
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CEMIP, pour “Cell migration-inducing protein”, également connue sous le nom de KIAA1199 ou HYBID (« Hyaluronan binding protein involved in hyaluronan degradation ») est une protéine de 150 kDa identifiée pour la première fois au début du 21ème siècle pour son rôle dans certains syndromes de surdité. Par la suite, son implication dans différents cancers a été établie. Plus récemment, le rôle de CEMIP dans la pathogenèse de l’arthrose a commencé à être élucidé. CEMIP est capable de dégrader l’acide hyaluronique en fragments de bas poids moléculaire possédant des propriétés inflammatoires. Chez les patients souffrant d’arthrose, on observe une augmentation de l’expression de CEMIP. L’augmentation de la dégradation de l’acide hyaluronique qui en résulte pourrait être responsable de la mise en place d’un phénotype inflammatoire dans l’articulation et notamment au niveau de la membrane synoviale. L’inflammation pourrait provoquer l’apparition d’un stress oxydant qui lui-même pourrait être à l’origine d’un dysfonctionnement mitochondrial avec une diminution de l’activité de la phosphorylation oxydative. C’est dans ce contexte que nous avons investigué la relation entre CEMIP, le stress oxydant et la phosphorylation oxydative, et ce au sein de la membrane synoviale arthrosique. Pour ce faire, nous avons éteint l’expression de CEMIP dans des synoviocytes fibroblastiques issus de patients souffrant d’arthrose et nous avons mesuré les effets de cette déplétion sur la production de radicaux libres ainsi que sur différents paramètres de la phosphorylation oxydative tels que le potentiel membranaire mitochondrial et l’expression de différentes protéines de la chaîne respiratoire mitochondriale.
CEMIP --- KIAA1199 --- Phosphorylation oxidative --- Stress oxydant --- Membrane synoviale --- Arthrose --- Sciences de la santé humaine > Rhumatologie
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Actuellement, le cancer et les maladies cardiovasculaires sont les principales causes de mortalité dans le monde. Le cancer du sein est le plus diagnostiqué des cancers chez la femme, et la 5e cause de mortalité liée au cancer dans les deux sexes. Le système immunitaire comporte plusieurs acteurs immunitaires impliqués dans les réponses contre les maladies. Ces acteurs immunitaires font l’objets de diverses études dans le but d’améliorer le traitement des maladies. Les éosinophiles, un acteur immunitaire connu pour leurs implications dans les allergies et les infections parasitaires, ont montré in vivo une double action dans le cancer : pro et antitumorale. Cependant peu de données à ce sujet sont disponible pour le cancer du sein. Des études rétrospectives dont deux effectuées par notre laboratoire, le laboratoire d’Oncologie Médicale de l’Université de Liège, ont mis en évidence le potentiel du nombre d’éosinophiles circulants au moment du diagnostic et durant le suivi des patients, comme facteur pronostique et prédictif de la réponse au traitement. En général, un taux élevé d’éosinophiles circulants est associé à un meilleur pronostique et est prédictif d’une meilleure réponse au traitement chimiothérapeutique. Nous avons, lors de ce travail de fin de cycle, étudié l’impact de la réduction du nombre d’éosinophiles circulants sur l’infiltration tumorale et stromale des cellules immunitaires et l’expression des modulateurs immunitaires dans un modèle murin du cancer du sein composé de deux groupes de souris. Le premier groupe de souris a reçu un traitement à l’anticorps anti-IL-5 pour réduire le nombre d’éosinophiles circulants : le groupe EOS- (n=12). Le second groupe de souris a reçu un traitement à l’isotype IgG1 sans impact sur le nombre d’éosinophiles circulants : le groupe EOSnorm (n=12). Dans la première partie de notre étude, nous avons réalisé des immunohistochimies (IHC) sur des coupes de tumeurs afin de comparer l’infiltration au niveau de la tumeur, du stroma et de la lame totale des acteurs immunitaires entre les groupes EOS- versus EOSnorm et les groupes métastase+ (n=7) versus métastase-(n=17). La seconde partie de ce travail de fin d’étude a été consacré au séquençage des tumeurs afin d’évaluer le RNA-seq pour explorer l’infiltration tumorale par les cellules immunitaires et de confirmer les observations obtenues par IHC. Nos résultats ont montré une plus grande présence d’éosinophiles dans la tumeur (p-value : 0,0205), dans le stroma (p-value : 0,0449) et sur la lame entière (p-value : 0,0332) dans le groupe EOS- associé à un faible taux de lymphocyte T CD8 (p-value : 0,0449) et de neutrophiles (p-value : 0,0332) au niveau stromal. De plus, une plus grande présence de neutrophiles a été observé dans le groupe métastases- dans le stroma (p-value : 0,0131) et sur la lame entière (p-value : 0,0008). Ces résultats suggèrent que la baisse du taux d’éosinophiles circulants accroitrait leur infiltration dans le tissu tumoral mais que cela s’accompagnerait d’une réduction de l’infiltration d’autres cellules immunitaires.
Cancer --- Cancer du sein --- éosinophiles --- immunohistochimies --- RNA-seq --- infiltration tumorale --- breast cancer --- eosinophils cells --- immune system --- immunohistochemistry --- Tumor infiltration --- Sciences de la santé humaine > Oncologie
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Ewing sarcoma is an aggressive pediatric cancer primarily driven by the fusion protein EWS-FLI1 (EF1), which functions as an aberrant transcription factor. This oncogenic fusion protein is known to reprogram the gene expression landscape of tumor cells, contributing to uncontrolled proliferation and metastatic behavior. Recent studies have implicated EF1 in the disruption of 3D chromatin structure by altering topologically associating domain (TAD) boundaries and creating transcriptional hubs, which promote the formation of novel super-enhancers. These structural changes in chromatin involve the cohesin complex, and by extension, the cohesin loader NIPBL, which plays a critical role in establishing an oncogenic of the genome. Interestingly, our lab recently accumulated evidence that suggests a functional interaction between NIPBL and EF1, highlighting a potential cooperative role in reprogramming chromatin structure to favor oncogenic transcriptional programs in Ewing sarcoma. This study focused on exploring the direct physical interaction between NIPBL and EF1 to understand its contribution to the oncogenic transformation in Ewing sarcoma. Using a gaussian luciferase complementation assay, we confirmed a probable direct physical interaction between EF1 and NIPBL. This interaction involves the N-terminal domain of EF1, mediated by the SGQQS repeats, the C-terminal domain of EF1, mediated by the LxxLL-like motif, and the N-terminal region of NIPBL. Notably, the component of NIPBL’s N-terminal region that interacts with EF1 does not involve the LxxLL motif but may be related to a glutamine-rich region. Additionally, we generated interesting EF1 mutants with reduced interaction with NIPBL while retaining transactivation capabilities. Furthermore, we observed that other FET fusions can interact with NIPBL, and, like EF1, this interaction is independent of the NIPBL LxxLL motif. These findings not only deepen our understanding of the molecular underpinnings of Ewing sarcoma but also open up new avenues for targeted therapies that disrupt key protein-protein interactions essential for the maintenance of the oncogenic phenotype. Further studies are needed to validate these interactions in vivo and to develop specific inhibitors that could effectively target the NIPBL-EF1 interaction, offering hope for more effective and less toxic treatment strategies for patients with Ewing sarcoma.
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