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Droit du travail --- Droit privé --- Fonction publique --- Droit --- E-books
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Durant la minorité de Charles II, des polémiques opposent Juan José de Austria, fils naturel de Philippe IV, aux favoris successifs de la reine-mère qui exerce la régence. Au terme de guerres de plumes, ce prince obtient l’exil des favoris et devient Premier ministre. Sa trajectoire originale met en évidence des pratiques politiques qui, en misant sur la force de l’écrit, permettent de résister aux autorités — sans désobéir ouvertement — et de gravir les marches du pouvoir. Ainsi ces guerres de plumes ont-elles bouleversé les cultures politiques, modifié les pratiques de gouvernement et contribué, peut-être, à l’avènement d’une opinion publique. Las polémicas respecto a la minoría de edad de Carlos II enfrentaron a Juan José de Austria con los favoritos sucesivos de la regente. A través del análisis de su trayectoria peculiar, este libro revela prácticas políticas que, utilizando los poderes de la pluma, permiten resistir a las autoridades sin desobedecerlas abiertamente y, a la vez, escalar los peldaños del poder. Estas guerras de plumas contribuyeron sin duda al surgimiento de una opinión pública.
Political culture --- Power (Social sciences) --- Public opinion --- History. --- Spain --- Politics and government. --- Opinion, Public --- Perception, Public --- Popular opinion --- Public perception --- Public perceptions --- Judgment --- Social psychology --- Attitude (Psychology) --- Focus groups --- Reputation --- Empowerment (Social sciences) --- Political power --- Exchange theory (Sociology) --- Political science --- Social sciences --- Sociology --- Consensus (Social sciences) --- Culture
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Devenir lecteur, c’est toujours faire l’expérience du changement : franchir le seuil entre la petite enfance et l’âge de raison, explorer d’autres mondes, changer d’époque, investir d’autres vies que la sienne, incorporer d’autres visions du monde. Cette "occupation" (j’occupe le territoire du texte autant qu’il occupe mon esprit) peut avoir des répercussions durables. C’est pourquoi les livres furent parfois considérés avec méfiance. On les soupçonnait de rendre soit mous, soit fous. Les temps ont changé. La littérature apparaît de plus en plus comme un outil de connaissance, de développement personnel et d’émancipation. En nous plongeant dans des univers sociaux et mentaux, elle élargit notre compréhension de l’histoire, de la sociologie, de la psychologie. Les philosophes la parent de vertus morales : elle développerait notre empathie et notre tolérance. Elle aurait même le pouvoir de réparer les âmes blessées et les sociétés morcelées par les crises, en ressoudant par le verbe la communauté des vivants. Comment et jusqu’où la littérature agit-elle ? Pourquoi sommes-nous si nombreux à y puiser des ressources ? Qu’y cherche-t-on et qu’y trouve-t-on ?
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Enfant turbulent, angoissé, asocial, surdoué, timide, violent ; mauvaises notes ou sommeil perturbé. Quels sont les comportements pathologiques et ceux qui ne le sont pas ? Ceux qui relèvent de la psychiatrie et de l’éducation ? Où commence la souffrance psychique chez l’enfant ? Quand et qui consulter ? Faut-il, dès le plus jeune âge, étiqueter et médicaliser les comportements atypiques ?
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Est-elle innée ou acquise ? Comment la mesure-t-on ? Quelles sont ses grandes étapes ? L’école y est-t-elle vraiment adaptée ? L’intelligence de l’enfant est difficile à définir, à observer, à prédire. Autour d’elle se cristallisent des polémiques récurrentes, qui dépassent le seul cadre de la psychologie et intéressent aussi les sciences de l’éducation, l’anthropologie, la philosophie...
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Comment éduquer les enfants ? Hier encore, chacun avait sa réponse. Deux camps s’affrontaient, pédagogues contre républicains, luttant chacun pour imposer sa méthode. D’un côté, l’enfant au centre, son intelligence, sa curiosité naturelle, son épanouissement ; de l’autre, l’autorité du maître, la discipline, l’effort, le mérite. Il a suffi d’une décennie pour que les certitudes s’affaissent. Il a suffi, surtout, d’un séisme nommé Pisa. Édition après édition, tel le cruel miroir de Blanche-Neige, ce classement international des systèmes scolaires nous rappelle qu’il y a meilleur que nous. La France est en milieu de tableau, et le milieu n’est jamais loin – du moins étymologiquement – de la médiocrité. Notre modèle républicain serait-il donc mauvais ? Disons plutôt, comme François Dubet, qu’il arrive peut-être au terme de son histoire. Depuis Jules Ferry, tout a changé : l’enfant, sommé dès le berceau d’être autonome, critique et connecté ; la société, simultanément mondialisée et individualiste ; l’école, autrefois sanctuaire, aujourd’hui poreuse aux problèmes sociaux. L’heure est à l’humilité. Elle oblige à admettre, comme Marcel Gauchet, que « nous n’avons pas trouvé la bonne école ». Mais rien n’empêche de chercher. Avec ce dossier, nous dessinons des pistes. Les modèles qui marchent à l’étranger, mais aussi leurs limites. Les promesses tenues par Internet. Les innovations concrètes qui se déroulent au sein des établissements, à l’ombre des grands principes. Les idées à exhumer, celles à inventer, pour penser ensemble l’éducation de demain.
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Puissante, elle fait surgir d’une simple odeur un continent de souvenirs. Fragile, elle joue des tours, ment, s’effrite parfois et nous abîme alors. La mémoire est notre faculté la plus précieuse. Sans elle, pas d’apprentissage, pas d’imaginaire, pas d’identité. Sans mémoire, nous ne sommes plus rien. Comment agit-elle ? Où se situe-t-elle ? Pourquoi sommes-nous inégaux face à elle ? D’où vient l’impression de déjà-vu ? De trou noir ? Pourquoi la perd-on ? Sur toutes ces questions, la recherche a considérablement progressé. Motivés par les politiques de lutte contre Alzheimer, des milliers de chercheurs sont partis explorer la jungle de nos neurones, une combinatoire complexe où l’on commence à se repérer. Une science de la mémoire est en train de voir le jour, passionnante. Elle fournit déjà les clés pour mieux comprendre nos mémoires – car nous en avons plusieurs –, leurs lignes de failles, leurs béquilles possibles et leurs progrès potentiels. Ce dossier fait le point sur ces nouveaux savoirs. Mais il ne s’en contente pas. Car si la mémoire façonne notre identité, elle n’a pas le pouvoir de tracer notre avenir. C’est là que les sciences humaines ont leur mot à dire, aux côtés des neurosciences : elles nous invitent à réfléchir à la juste place à accorder au passé, à ses trop-pleins et à ses trous, dans nos vies personnelles comme à l’échelle collective.