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Problème du mal --- Bien et mal --- Cinéma --- Au cinéma --- Allemagne --- Thèmes, motifs --- Thèmes, motifs. --- Au cinéma.
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"Ce cours entre dans la philosophie de Nietzsche en analysant le rapport qu'elle entretient avec celle de Kant. Il montre comment le soupçon nietzschéen peut être compris comme un achèvement de la critique kantienne. Il y a chez Nietzsche une conception de la connaissance, qui prend sens par rapport à celle de Kant, c'est-à-dire une analyse du statut de la représentation et de la formation des concepts à partir du travail de l'imagination sur les sensations. Ce que dit Nietzsche sur la connaissance, à savoir qu'elle est une imposition de sens sans valeur de vérité, vaut pour son propre discours et permet de le comprendre comme interprétation. De là le souci autoréférentiel systématique de Nietzsche, dans la mesure où on ne peut pas parler du monde sans être renvoyé à son propre discours et au problème de sa fondation. Cette voie pour aborder Nietzsche permet de comprendre le statut méthodologique de la volonté de puissance et le rôle éthique de l'éternel retour à titre de revalorisation du sensible valeur suprême à laquelle est subordonnée la production de sens. Elle permet aussi de comprendre, plus largement, comment les processus d'objectivation sont toujours le corollaire de processus de subjectivation par et dans lesquels se constituent des communautés culturelles que Nietzsche nomme "races".
Object (Philosophy) --- Subject (Philosophy) --- Philosophers --- Nietzsche, Friedrich Wilhelm, --- Kant, Immanuel, --- Théorie de la connaissance. --- Néokantisme. --- Objet (philosophie) --- Sujet (philosophie) --- Nietzsche, Friedrich --- Kant, Immanuel --- Critique et interprétation. --- Influence. --- Philosophers - Germany --- Nietzsche, Friedrich Wilhelm, - 1844-1900 --- Kant, Immanuel, - 1724-1804
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Mort à Venise, considéré par beaucoup comme le chef-d'oeuvre de Luchino Visconti, reste un film aussi étonnant par le contenu que par la forme. Sans doute parce qu'il met un point d'honneur à illustrer ce qu'y déclare un de ses protagonistes : "L'art est ambigu" ... Ainsi ignore-t-on si le Beau est le but de l'admiration du héros, musicien vieillissant, pour le jeune Tadzio, ou s'il n'est qu'un prétexte pour masquer une vulgaire attirance pédophile.Et que dire de ces longs plans descriptifs, où l'on regarde regarder un personnage qui littéralement se décompose sous nos yeux ? Le livre examine à nouveaux frais ces ambiguïtés de fond et de forme, il analyse les rapports entre le film et la nouvelle en dont il est tiré, sans oublier de le replacer dans l'oeuvre de Visconti ni de brosser l'histoire de sa réception. On est alors mieux équipé pour comprendre les raisons qui font que Mort à Venise, près de cinquante ans après sa sortie, continue d'exercer sa fascination.
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Ce livre est une étude systématique de la philosophie de Bruno Bauer. On y suit l’évolution de la pensée de Bauer, à partir de la pensée sociale et politique qu’il développe en 1840, instaurant une nouvelle façon de philosopher. C’est lui qui lance l’expression de « Jeunes hégéliens » pour qualifier sa voie et celle de ceux qui le suivent, tel Karl Marx, en 1841. L’année 1842, où il est expulsé de l’université, coïncide avec le moment où il dissout l’unité du groupe des Jeunes hégéliens.« L’ermite de Rixdorf » continuera à publier jusqu’à la fin de sa vie. Sans faire l’impasse sur les textes abjects qui en font l’un des fondateurs de l’antisémitisme, le présent travail se propose de restituer l’unité d’une pensée qui a redonné vie à la philosophie comme critique, critique sociale et politique qui lie directement la pensée à l’action.
Philosophie politique. --- Philosophie sociale. --- Bauer, Bruno, --- History of philosophy --- Hegel, Georg W.F. --- Bauer, Bruno --- Political science --- Social sciences --- Philosophy --- Philosophy. --- Hegel, Georg Wilhelm Friedrich, --- Influence. --- Philosophy, German
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"Qu’est-ce que la critique sociale ? Où trouve-t-elle ses origines, et quels sont ses modes d’expression possibles – verbalisation, mais aussi actes de résistance, gestes et attitudes relevant de l’ironie et de la parodie ? Pour comprendre un geste, un comportement, il faut d’abord savoir les lire et les interpréter. Dès lors, la critique sociale serait-elle relative à ce que chacun reconnaît et sait identifier ? Par ailleurs, tout relève-t-il de la critique sociale ? Cette dernière interrogation peut être prise en deux sens, l’un extensif et l’autre intensif. Il y a d’un côté l’objet sur lequel s’exerce la critique et, de l’autre, le degré d’intensité de la critique. Les deux problèmes sont liés : d’une part, il est nécessaire de se demander si l’on peut tout critiquer et, d’autre part, si la critique doit avoir des limites – sans quoi l’acte même de critiquer n’a, peut-être, plus aucun sens... On traitera ici ces questions, notamment d’ordre méthodologique, qui se rencontrent fréquemment dans des débats d’actualité tels que le féminisme, le genre, le mariage pour tous ou encore la démocratie – avec des illustrations parfois empruntées au cinéma." (4e de couverture)
Philosophie. --- Critique sociologique. --- Epistémologie des sciences sociales --- Sociologie et philosophie --- Philosophie sociale --- épistémologie --- sciences sociales --- sociologie --- philosophie sociale --- Social sciences --- Philosophy. --- Philosophy and social sciences --- Social problems
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Motion pictures --- Motion pictures --- Film --- Music, Dance, Drama & Film --- Aesthetics --- Philosophy
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Science fiction films --- Music, Dance, Drama & Film --- Film --- History and criticism
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Marburg school of philosophy --- Ecole de Marburg --- Natorp, Paul, --- Natorp, Paul,
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Le cinéma allemand est depuis l'origine parcouru par l'idée du mal: en cela est son originalité, voire sa spécificité. De l'Allemagne de Weimar jusqu'aux années 2000, l'ouvrage montre comment le mal est un véritable fil rouge dans la création cinématographique. L'expressionnisme des années 1920 invente le film d'horreur et impose la figure d'un mal métaphysique qui contamine l'ensemble du monde. Au mème moment naît un cinéma engagé, qui dépeint une nouvelle figure du mal, celle de la fatalité du déterminisme social: prostitution, ascension sociale et chute. Pour le pouvoir nazi, le cinéma est un objet de propagande totale, entre divertissement et idéologie, et le mal est désormais les « autres », qui veulent souiller la pureté de l'Allemagne. Après une après-guerre amnésique, où le mal n'existe plus, ce dernier revient au coeur du jeune cinéma allemand des années 1970 qui interroge le pourquoi et les survivances du nazisme. Le mal n'est plus l'autre, mais soi: son pays, ses parents, donc sa propre histoire. Penser le mal, c'est donc penser la responsabilité et se penser soi-mème. Depuis les années 2000, la question n'est plus de savoir si le mal existe mais plutôt comment le bien et la morale sont possibles.