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Mémoire-recherche, qui vise à expliciter le concept de reconnaissance, et à soulever différents enjeux managériaux liés. Le déni de reconnaissance constitue une problématique vécue par différents soignants en structure hospitalière. Notre but est de comprendre la problématique, en explorant le vécu des ergothérapeutes à ce sujet. D'abord conceptualisée selon une philosophie sociale, la reconnaissance est ensuite définie dans le contexte du travail, afin de mieux comprendre ses implications sur la santé mentale du sujet et sur la dynamique de coopération pluridisciplinaire. Dans une partie pratique à visée compréhensive, la question de recherche suivante est exploitée :« Quel est le vécu de reconnaissance au travail des ergothérapeutes ? ».Méthodes : Après une revue de littérature, base de l'élaboration de notre outil de recueil des données et cadre de référence pour notre analyse ; nous avons procédé à une collecte de données primaires respectant des méthodes qualitatives, par entretiens semi-dirigés. La réflexivité déployée nous a permis de conserver un rôle d'observateur neutre, malgré notre identité professionnelle d'ergothérapeute. Nous avons rencontré douze ergothérapeutes, exerçant en structure hospitalière, et avons échangé autour d'un guide d'entretien adapté selon un processus itératif Le facteur « taille de l'institution » a permis une triangulation des sources d'information. Les méthodes d'échantillonnage : sélectivité et convenance, ont permis d'aboutir à un échantillon varié en termes d'expérience professionnelle et de domaine d'exercice, malgré une surreprésentation du sexe féminin. La démarche d'inclusion des répondants a cessé après l'atteinte d'un point de saturation dans l'analyse, qui respecte une thématisation catégorielle en référence à la théorie. Résultats : Les répondants soulignent majoritairement une amélioration de la reconnaissance de l’utilité et la spécificité de l'intervention de l'ergothérapeute. Ceci, sur le plan vertical : en provenance des supérieurs hiérarchiques et des médecins-prescripteurs, et sur le plan externe : provenant des patients. Il en va de même pour l'identification et la sollicitation du domaine d'expertise de l'ergothérapeute par les membres de l'équipe pluridisciplinaire. Néanmoins, l'expression d'un déni de reconnaissance existe en ce qui concerne la réalité du travail d'ergothérapeute, ce qui nuit, entre autres, à la collaboration pluridisciplinaire. Sur le plan social, l'expérience du mépris participe également à l'expression de mécanismes de défense. Ces conséquences négatives sont toutefois modulées par certains facteurs : l’expérience et la personnalité de l'ergothérapeute, ou encore la composition et la dynamique de l'équipe de travail.
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Certains patients sortent du cadre de « patient critique» ou « non critique » dans lequel nous les mettons actuellement. Ces patients sont, selon nous, semi-critiques et ne nous donnent donc pas l'impression de nécessiter de l'étendue des moyens dont on peut bénéficier aux soins intensifs. Malgré tout, ils ont besoin d'une prise en charge plus accrue qu'en unité de soin classique. Ce sentiment nous semble être partagé par de nombreux collègues et l'idée du middle-care comme solution à cette problématique nous paraissait intéressante. Nous avons donc décidé de déterminer si effectivement le personnel médical et soignant de nos unités de soins partageait nos impressions concernant ces situations et si le middle-care lui semblait réellement envisageable en tant que changement organisationnel pour y pallier. Il nous semblait également intéressant de déterminer quels étaient les freins et les leviers à l'implémentation d'une telle unité dans notre institution. Méthode : Nous avons mené une recherche qualitative, basée sur des entretiens semi-directifs au sein de nos unités respectives, à l'aide d'un guide d’entretien que nous avons préalablement testé. Résultats : pour une analyse de nos entretiens et la présentation de nos données, nous avons réuni [en fonction] de nos hypothèses sous trois thématiques importants de notre travail, à savoir le besoin de changement organisationnel ainsi que les freins et leviers potentiels liés à son implémentation. Conclusion : nous pouvons dire que nous avons vérifié l'ensemble de nos hypothèses de recherche et nous pouvons également affirmer que l'ensemble des interrogés sont favorables à la création d'une unité de middle-care. Ils se déclarent tous prêts à sa création, malgré certaines craintes quant à son impact de leurs unités et un certain scepticisme quant à la possibilité de son implémentation (financement/législation).
Organizational Innovation --- Emergency Service, Hospital --- Intensive Care Units --- Workload
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Power (Social sciences) --- Social control --- Power (Philosophy)
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