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11 novembre 1918. Au sortir de la 1ère Guerre Mondiale, l'humanité survivante prend conscience que le monde d'hier a définitivement disparu dans des abîmes de souffrances. Les vainqueurs fabriquent une Paix précaire qu'ils imposent aux vaincus : sur tous les continents naissent de nouvelles nations, conçues souvent dans la douleur. Sans tarder, la haine, la peur et la rancoeur ressurgissent des profondeurs des sociétés traumatisées, semant le chaos dans le nouvel ordre mondial : révolutions, crises, vagues migratoires et guerres civiles sont le terreau fertile du totalitarisme. Les peuples tentent d'oublier la guerre au rythme effréné du Charleston, aveugles à l'arrivée d'une nouvelle Apocalypse.

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Braun, Eva --- Hitler, Adolf

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Six épisodes pour retracer cette période déterminante de l’Histoire, que fut, de 1945 à 1991, l’affrontement entre deux mondes, entre deux systèmes. L’Ouest capitaliste, dominé par les États-Unis, opposé à l’Empire Soviétique à l’Est. Les 2 camps possèdent l’arme absolue : la Bombe. Ce monstrueux équilibre de la terreur assure paradoxalement un demi-siècle de paix et de prospérité à l’Ouest. Un documentaire issu de plus de 200 heures d archives inédites! Des images colorisées et remasterisées en Haute Définition. La Grande rupture (1945-1946): A l'été 1945, les populations des pays victorieux fêtent le retour à un monde en paix. Et pourtant, dans les coulisses de la reconstruction se prépare un affrontement plus insidieux entre ceux qui furent autrefois alliés. L'Ouest voit d'un oeil inquiet la montée en puissance de Staline à l'Est. L'idéologie communiste ne cesse de s'étendre, jusqu'en Indochine où Ho Chi Minh se lance dans une longue guerre contre les Occidentaux. Mais derrière ce conflit, c’est le début de la guerre froide, la «guerre des mondes». Et la bombe atomique détenue par les Américains depuis 1945, fait peser sur l'humanité la menace d'une nouvelle apocalypse. L’Escalade de la peur (1947-1949): En 1947, craignant que l'Europe abîmée ne devienne le terreau du communisme, les Etats-Unis lancent le plan Marshall, pour permettre aux pays européens de se reconstruire. Les Français ont aussi besoin d'aide en Indochine, où Ho Chi Minh, caché dans la jungle, ne cesse d’accroître son armée et son influence. A Berlin, Staline impose un blocus, mais il préfère se concentrer sur le succès de sa toute nouvelle bombe atomique. Et la vague rouge continue de progresser. En Corée, la guerre est déclarée entre les communistes du Nord et une armée sud-coréenne démunie. Truman envoie ses hommes : une véritable débâcle les attend. Le Monde tremble (1950-1952): Septembre 1950. En Corée, le conflit continue mais les Américains font face à un nouvel ennemi : la Chine. Truman songe à la bombe atomique. En Indochine, les Français aussi sont au plus mal. Le parallèle entre les deux conflits est frappant : mêmes acteurs dissimulés, mêmes colonnes de prisonniers. Et le véritable ennemi, c'est Staline. La Conquête (1953-1955): Début des années 50, en pleine guerre froide. En mars 1953, Joseph Staline meurt. A Berlin-Est, une vague d'espoir parcourt les ouvriers allemands, vite écrasée par la répression soviétique. Les Etats-Unis quittent la Corée sans gloire, tandis que les Français, pris au piège par le Viêt-Minh livrent leur dernière bataille. Les accords de Genève, signés en juillet 1954, feront d'Hô Chi Minh le chef incontesté du Nord-Viêtnam, tandis que le Sud reste aux mains des Occidentaux. Le Mur (1956-1962): En 1956, Khrouchtchev tourne le dos aux années staliniennes. Décidé à ouvrir l'URSS au monde extérieur, il se rend tout sourire aux Etats-Unis. Il réserve cependant au président John Fitzgerald Kennedy une coexistence qui n’a rien de pacifique : construction du mur de Berlin et crise des missiles à Cuba. En retour, Kennedy prononce à Berlin, le discours de tous les espoirs : «Ich bin ein Berliner !». L’Abîme (1963-1991): 22 novembre 1963 : le président Kennedy vient d’être assassiné à Dallas. En l'espace de 10 ans, trois millions de jeunes Américains vont découvrir l’enfer au Viêtnam. Cédant à une vague de protestations pacifistes, l'Amérique finit par rappeler ses troupes en 1973 : une victoire pour le monde communiste, mais l’URSS en sort affaiblie. En 1989, le mur de Berlin tombe puis l'empire soviétique implose. Le Transsibérien: Réseau de voies ferrées qui relie Moscou à Vladivostok sur plus de 9 000 kilomètres.Ce train est également utilisé pour transporter les prisonniers du régime soviétique dans les goulags. Daniel Costelle a une idée: profiter du documentaire pour dire la vérité sur ces camps. Il fait témoigner six anciens détenus, face caméra. J’avais déjà travaillé cinq ou six fois en Union soviétique. J’étais plutôt un homme de gauche, voire un « sympathisant. Mais, lorsque j’ai tourné La Bataille de Stalingrad, au début des années 1970, je me suis rendu dans des villages inconnus des touristes. Sur place, le choc a été rude: les conditions de vie des populations vivant sous le régime soviétique, c’était inimaginable, terrifiant. J’ai aussi fait la connaissance d’un grand nombre de dissidents et j’ai commencé à lire Alexandre Soljenitsyne, écrivain russe dissident du régime.Il y avait un sentiment de souffrance généralisée. Quand j’ai eu l’occasion de parler du Transsibérien dans ma série documentaire et d’en profiter pour raconter ce qu’est le goulag, mon équipe et moi avons eu cette idée de « détourner » le reportage, de faire témoigner six anciens détenus qui y sont restés de trois à seize ans. Il n’a pas été difficile de les convaincre de témoigner, ils avaient confiance. Parmi eux, Igor Krivochéine, qui avait également été déporté durant la Seconde Guerre mondiale. Il trouvait qu’il avait été moins maltraité à Buchenwald qu’au goulag ...

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1918. Au sortir de la Première Guerre mondiale, l'humanité survivante prend conscience que le monde d'avant, celui du siècle passé, a définitivement disparu dans des abîmes de souffrances. En juin 1919, à Versailles, les vainqueurs sont dans l'obligation de fabriquer une paix pour rétablir l'équilibre. Une paix bien précaire, incarnée dans une Société des Nations aux idéaux généreux. Elle amorce la disparition des grands empires et la redéfinition des frontières : sur tous les continents naissent de nouvelles nations, conçues parfois dans la douleur. Sans tarder, la haine, la peur et la rancoeur ressurgissent des profondeurs des sociétés traumatisées. S'ouvre alors une période chaotique pendant laquelle le nouvel ordre mondial, cette paix des vainqueurs, provoque des guerres de l'après-guerre sur fond de révolution, de nationalisme conquérant, de guerre civile et de montée des totalitarismes. Cette paix illusoire emporte irrémédiablement le monde dans une nouvelle Apocalypse.

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Daniel Costelle nous plonge dans les vestiges de notre Histoire en retraçant les grandes inventions qui ont marqué la société au fil des âges sous un angle insolite, drôle et curieux. En six sujets d?une cinquantaine de minutes chacun, par des images d'archives, des interventions de spécialistes et des reconstitutions, nous faisons un périple dans le monde des inventions, de la plus importante (mais laquelle est-ce donc ?) à la plus futile, cette série n'en est pas moins une ode à l'ingéniosité de bouillonnants cerveaux. Episode 1 - Inventer pour vivre: A Tokyo, Daniel Costelle a des démélés avec une voiture qui parle, symbole s'il en est des inventions de notre temps. Mais comment tout cela a-t-il commencé ? Albert France-Lanord, l'un des meilleurs spécialistes européens de l'histoire des techniques, créateur du Musée du Fer de Nancy-Jarville, répond en souriant : "C'est dieu le premier inventeur". La survie. Voilà ce qui suscite toutes les premières inventions, les premiers outils, le début de l'agriculture, la naissance des objets, des habits... Episode 2 - Inventer le monde: Les hommes ont d'abord construit la maison, la ville, ils ont dressé sur la terre des pharaons temples et pyramides, ils ont inventé les outils avec lesquels ils ont édifié ces merveilles...les instruments de la construction. Episode 3 - Inventer l'inconnu: L'homme se nourrit, travaille, s'habille et sait lire, imprimer, parcourir la planète. Il va inventer la science et parcourir l'inconnu. Evocation de Volta, Benjamin Franklin, Watt, Marconi, Branly et surtout Thomas Edison. Un document émaillé par des archives inédites: les premiers films ou encore les interviews d'Edison. Episode 4 - Inventer pour inventer: Qu'est-ce qu'un inventeur ? Quels furent les grands moments de la petite invention ? Une visite à l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) s'impose, à la recherche du premier brevet français et des brevets les plus insolites. Episode 5 - Inventer pour tuer: Alors qu'il s'efforce d'inventer les voies lui permettant de survivre dans un monde hostile, l'homme élabore déjà les moyens de tuer son prochain. Episode 6 - Inventer pour le plaisir: Dans la grande saga de l'histoire des inventions, des hommes ont mis leur cerveau au service du bonheur de leurs congénères. Une constatation bien réconfortante tout de même.