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À l'origine, cruor désigne le sang répandu et, par métonymie, la chair sanglante. Les Romains lui opposaient le terme de sanguis, qui désigne de son côté le sang circulant dans le corps mais aussi la force vitale. Au sens premier, l'acte de cruauté est donc une forme particulière de violence qui consiste à déchirer les corps mais chez les cyniques grecs comme chez Nietzsche ou Artaud, la cruauté est avant tout l'autre nom de la lucidité. La contradiction entre morale et désir, qui fait toute l'ambivalence humaine, mêle donc cruor et sanguis dans un jeu dialectique… À partir d'une réflexion philosophique étayée sur de nombreuses situations concrètes (camps de concentration, exécutions capitales, terrorisme, mais aussi arts contemporains ou sadomasochisme) où l'homme est capable de balayer toute inquiétude morale, cet essai tend à montrer qu'il n'y a pas de bien et de mal en soi mais des situations dans lesquelles l'individu éprouve la liberté de commettre ou non des actes effroyables aux dépens d'autrui.
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200 contributeurs issus de domaines multiples tels que la linguistique, la philosophie, l'archéologie, l'histoire, le droit, la sociologie ou l'ethnographie interrogent la notion de barbarie ainsi que la création et l'exploitation de l'altérité à travers des exemples précis de l'histoire mondiale. ©Electre 2022.
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Comment apprendre a reconnaitre la cruaute a la dechiffrer, a saisir son universalite, sa permanence ? Explorant quelques fragments d'une cruaute perceptible dans le quotidien, l'auteur provoque la rencontre insolite du Freud de 1920, de Bion, de Lacan, de Nathalie Zaltzman, de Rene Major, mais aussi de Derrida, Blanchot, Faulkner, Saramago. Entre ces auteurs, les spectres s'agitent, communiquent, s'opposent. Ils deconstruisent sans fin ce qui engendre la cruaute la plus ordinaire. La pratique maintient le psychanalyste au plus pres du malheur. Il apprend a en dechiffrer l'ecriture singuliere, a reperer ce qui maintient la memoire des traumatismes initiaux. Il entend la lettre qui manque dans l'ecriture de la parole, mais aussi l'ecriture du mal dans la culture ambiante. Pour desserrer l'emprise individuelle de la pulsion de mort il se doit d'enoncer cette cruaute, la ou elle aurait tendance a se rendre tres ordinaire, en particulier celle d'une humanite qui, d'un cote, soigne scientifiquement la douleur, et de l'autre, ne cesse de la reproduire ou feint de l'ignorer.
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Aggressiveness. --- Cruelty. --- Altruism. --- Kindness.
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Paraphilias --- Cruelty. --- Perversion --- Cruauté
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The Cudgel and the Caress explores the enduring significance of tenderness and cruelty in a range of works across philosophy, psychoanalysis, and literature. Divided into two parts, the book initially focuses on tenderness, with David Farrell Krell delivering original readings of Homer's Iliad, Sophocles's Antigone, and writings by Hölderlin, Hegel, Freud, and Derrida that deal with the importance of tenderness and the tragic consequences of its absence. Part One concludes with an extended reading of Robert Musil's Man Without Qualities, in which Krell analyzes the tender relationship between Ulrich and Agathe. In Part Two, Krell begins by examining Otto Rank's Birth Trauma, which reflects on the tenderness of gestation in the womb and the cruel necessity of birth. He then turns to an examination of cruelty in general, focusing on Derrida's challenge to contemporary psychoanalysis, his opposition between Kant and Nietzsche, and his analysis (and indictment) of the death penalty. Groundbreaking and insightful, the book provides a rare philosophical treatment of subjects vital to the world we live in.
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