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Etude du lien entre décisions d'appartenance et évaluations de similarité. Les modèles classiques envisagent la similarité comme un déterminant de la catégorisation. Ries (1989) a mis en évidence une dissociation entre jugements d'appartenance et de similarité qui remet en cause cette causalité. Nous proposons une interprétation alternative : les deux types de tâches sont sous-tendues par un même processus qui requiert la sélection des traits pertinents sur lesquels opérer. Les performances dépendent de l'espace des traits dans lequel on travaille : si les traits sélectionnés pour procéder à la catégorisation sont les mêmes que ceux choisis pour l'évaluation de similarité, les jugements concordent. Si ce n'est pas le cas, une dissociation apparaît.

CATEGORISATION SEMANTIQUE --- CONCEPTUALISATION --- PROCESSUS COGNITIF

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CATEGORISATION SEMANTIQUE --- CONCEPT -- FORMATION --- SEMANTIQUE

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Ce mémoire passe en revue les principaux modèles de catégorisations et envisage ensuite la maintenance et le changement de stéréotype, le rôle des théories y est envisagé et une expérience tente de démontrer leurs effets dans le modèle de sous-typage (modèle de non-changement de stéréotype au départ)

CATEGORISATION SEMANTIQUE --- INTERACTION SOCIALE --- OPINION COLLECTIVE --- STEREOTYPE

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Nous avons étudié quelles dimensions de stimuli pouvaient être encodées de façon implicite. Dans une expérience initiale, nous avons obtenu comme résultat, un effet d'apprentissage implicite d'une association de 2 dimensions (l'une, explicite; l'autre, implicite) dans une tâche de catégorisation. Dans une autre expérience, nous avons inversé les 2 dimensions et nous n'avons plus observé d'apprentissage implicite. Nous avons émis l'hypothèse que l'absence d'effet était dû à une lisibilité trop faible de la dimension à apprendre implicitement. Nous avons augmenté cette lisibilité mais sans obtenir de résultats. Nous en concluons que l'encodage des dimensions est différent selon que l'apprentissage est implicite ou explicite.

APPRENTISSAGE IMPLICITE --- CATEGORISATION SEMANTIQUE --- PROCESSUS COGNITIF

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Ce mémoire a pour objectif d'étudier les relations entre le retard de développement morphosyntaxique chez les enfants dysphasiques, et d'éventuelles difficultés de catégorisation grammaticale, en accord avec les théories constructivistes. Méthodologie : comparaison de 16 enfants dysphasiques francophones appariés à 16 enfants tout venant de même âge chronologique, pour la production de pseudo-noms et pseudo-verbes, lors de séances de jeu. Les enfants dysphasiques ont montré une plus grande dépendance à l'input, ce qui appuie la thèse d'une masse critique nécessaire pour la constitution des catégories plus importante que chez les enfants tout venant. Le groupe contrôle a également produit significativement moins de pseudo-verbes que de pseudo-noms, et ce dans des structures grammaticales moins complexes. Ceci montre que les enfants dysphasiques ont des catégories verbales moins robustes que leurs catégories nominales. Plus généralement, le manque d'abstraction de leurs catégories grammaticales expliquerait leur retard de développement morphosyntaxique.

Langage --- Enfant --- Dysphasie --- Syntaxe --- Catégorisation sémantique --- développement