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En dépit de progrès récents, la place accordée aux violences armées dans l'étude des cultures politiques médiévales en péninsule Ibérique et au Maghreb apparaît encore insuffisante. Elle est surtout inégale, et varie selon les types de violence observés. La proposition adressée aux auteurs du présent volume les invitait à renverser le point de vue généralement adopté sur ces questions : plutôt que de percevoir le recours aux armes comme un aléa dont l'irruption menacerait l'équilibre du jeu politique jusqu'à parfois annuler celui-ci, il leur a été demandé de l'envisager comme la conséquence d'un choix rationnel, pleinement intégré à la stratégie des acteurs. Leurs contributions traitent d'assassinats, d'émeutes ou de guerres : au-delà de l'ampleur et de la durée de la mobilisation, l'objet de la réflexion collective reste en effet l'articulation de la violence armée aux cultures politiques.
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La compréhension et l’explication de l’essence de la violence politique constituent l’objectif fondamental de ce livre. La première partie est consacrée à l’analyse du rapport conflictuel entre identité individuelle et identité sociale, source première de la violence politique. La deuxième tente de déconstruire l’idée de légitimité qui se rencontre dans deux situations souvent conflictuelles de justification de l’usage de la violence ; chacune de ces positions n’est compréhensible, acceptée, critiquée ou rejetée qu’à partir des prémisses qu’elle se donne. Il ne s'agit pas ici d'établir des jugements moraux, afin d’éviter de fausser la compréhension de la problématique soulevée. L'analyse proposée tourne autour d’un noyau axiologique significatif : la distinction entre morale et éthique dans le traitement de la question de la violence en général, de la violence politique en particulier.
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Extrémistes --- Terroristes --- Violence politique
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Soutien à la lutte de libération algérienne et vietnamienne, immersion dans Mai 68 qui a posé la question de la «Â rupture révolutionnaire », deux voyages d'«Â étude » au Chili de l'Unité populaire en 1972 et 1973, ensuite chargé de suivre la question palestinienne («Â voyages » en Israël et en Palestine), enfin implication totale dans la bataille non-violente contre les euromissiles en Méditerranée... Tel est le contexte qui m'a amené, progressivement, à m'interroger sur la question de la violence et de la non-violence et bientôt à assumer le choix de la non-violence. Ce choix n'est pas d'abord un choix philosophique, ni issu de lectures spécifiques, il est le produit d'une expérience militante intensément vécue, accompagnée et suivie d'une réflexion politique et théorique. Il s'agit d'un choix qui n'atténue en rien l'objectif d'une transformation d'ensemble de la société, d'un processus de réformes de structures mené par un mouvement démocratique de masse...
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Quand on me demande "Comment vous accommodez-vous de la violence ? " , je rétorque : "Et vous ? Quelles guerres légitimez-vous ? Quelle violence trouvez-vous juste ? " Qu'est-ce que c'est, la violence ? Il y a celle, aveugle, sans but, que les gens utilisent parce qu'ils n'ont plus d'autre solution. Et il y a celle qui provient de l'Etat, que beaucoup trouvent normale. Pour ma part, j'ai grandi dans une société violente, mais je ne suis pas quelqu'un qui aime en user. Ça ne me procure absolument aucun plaisir. A un moment de leur vie, neuf femmes, âgées aujourd'hui de 25 à 74 ans, ont participé à des luttes politiques impliquant des affrontements. Action directe, les Brigades rouges, la Rote Armee Fraktion mais aussi ETA, les Black blocs ou le Kurdistan : si les contextes et les époques diffèrent, elles ont toutes en commun d'avoir usé d'une violence politique qu'elles jugeaient nécessaire. Dans les entretiens ici rassemblés par Alexandra Frénod et Caroline Guibet Lafaye, elles racontent ce qui les a amenées à prendre cette décision, comment elles l'ont vécue et ce qu'implique le choix de cette violence quand on est une femme.
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"Théorie de la violence (2008) est le dernier livre publié par Georges Labica. C'est aussi celui de son idée première, celle d'une pratique de la philosophie portée hors d'elle-même, prenant le parti de l'impensable, de l'infréquentable. Pour Labica, toute violence est en situation, prise dans une histoire. Aujourd'hui, ses formes sont modelées et redéfinies par la mondialisation. Celle-ci a effectivement mondialisé la violence, la part destructrice du capitalisme l'ayant, avec la financiarisation spéculative, emporté sur la part positive, que vantait le Manifeste, au point que le système en vient, sous nos yeux, à se phagocyter lui-même. Cette nouvelle édition comprend, outre une préface de Thierry Labica, les commentaires et réponses de l'auteur. Dans une réponse à Etienne Balibar, Labica concluait ainsi de façon prémonitoire : " Dans la crise actuelle (...) la violence est inévitable, tant est écrasant le poids des souffrances endurées. Or, si elle ne trouve pas une expression de masse consciente de la nécessité d'une alternative radicale, elle s'engluera dans des révoltes spontanées aisément réprimables et/ou rendra possible une sortie de crise capitaliste porteuse d'une violence plus grande encore. Aucun choix ne nous est laissé."
Violence --- Violence politique --- Philosophie. --- Sociologie
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REVOLUTIONS --- CONTESTATION POLITIQUE --- VIOLENCE POLITIQUE
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