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Dans cette étude, nous avons cherché à montrer les divers liens entre l’utilisation problématique d’internet, la théorie des quatre facettes de l’impulsivité de Whiteside et Lynam (2001), la théorie dualistique de la passion (Vallerand et al, 2003) et les six dimensions de la provision sociale (Weiss, 1974). 502 sujets ont été recrutés en ligne. Ils ont rempli une enquête en ligne composée d’un questionnaire démographique, sur les activités en ligne, l’internet addiction test, la Passion Scale, l’échelle de provision sociale, la Beck Depression Inventory et la STAI trait. La dépression et l’anxiété sont des variables contrôles. Les résultats montrent que l’addiction à internet est influencée par la dépression, le manque de persévérance, la passion obsessionnelle et l’âge. La passion obsessionnelle est influencée par la dépression, l’urgence et la passion harmonieuse. La passion harmonieuse est influencée par la recherche de sensation, le manque de persévérance, l’assurance de sa valeur et le besoin de se sentir utile et nécessaire. Enfin, le nombre d’heures passées sur internet est influencé par l’addiction à internet, la passion obsessionnelle, la passion harmonieuse, le manque de persévérance, le support émotionnel et l’âge. La conclusion que nous tirons de ces résultats est qu’il est important de rester prudent quant au diagnostic d’addiction à internet. Nous pensons qu’il est important de voir au-delà d’une surutilisation d’internet et des conséquences de l’utilisation d’internet. C’est pourquoi nous avons inclus d’autres facteurs explicatifs comme la dépression, l’impulsivité, la passion et la provision sociale. Cependant, l’utilisation problématique d’internet n’est pas complètement expliquée par ces variables. D’autres études sont nécessaires et doivent inclure des facteurs complémentaires, par exemple, les comportements antisociaux sur internet.

Internautes --- Impulsivité --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie sociale, industrielle & organisationnelle --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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L'objectif de cette recherche est d'élargir la compréhension de la procrastination parmi les étudiants. Mais en quoi consiste la procrastination ?. Dans le monde de la recherche, elle n'est étudiée que depuis une quarantaine d'années, montrant que ce comportement ne dépend pas seulement de la personnalité ou de la génétique, mais aussi de facteurs cognitifs, émotionnels, comportementaux et situationnels. De plus, ces recherches ont permis de mettre au point une équation motivationnelle de la procrastination qui montre l'importance du rôle de l'impulsivité dans la procrastination. C'est pourquoi, pour élargir la compréhension, notre recherche s'est proposé de mettre en liens la procrastination avec l'impulsivité à travers une approche à composantes multiples (urgence, persévérance, préméditation et recherche de sensation). En outre, l'écart entre intention et comportement est également une notion centrale dans la procrastination. Les méthodes pour vaincre la procrastination se centrent donc souvent sur le comportement. En revanche les intentions du procrastinateur ne sont pas ou peu étudiées dans la littérature. Nous nous sommes donc intéressés à étudier les intentions du procrastinateur à l'aide d'un récent questionnaire, le SFI (Solution Focused Inventory) basé sur l'approche centrée solution. Une population de 193 étudiants (167 femmes et 26 hommes) ont permis d'étudier les liens impliquant la procrastination et cela au moyen de quatre autres questionnaires mesurant les intentions centrée solution (SFI), l'impulsivité (UPPS-20 items), la dépression, l'anxiété et le stress (DASS ; Depression Anxiety stress Scale) et la satisfaction de vie (SWL ; Satisfaction With Life). Les résultats ont montré que la procrastination était fort corrélée avec un faible désengagement du problème, une faible orientation vers le but et une faible activation des ressources et des forces personnelles. Ils ont par ailleurs montré au niveau de l'impulsivité, que la procrastination est corrélée avec toutes ses facettes (hormis l'urgence négative) et surtout avec un manque de persévérance. Enfin, ils ont mis en évidence que la procrastination est corrélée négativement avec la dépression, l'anxiété et le stress et négativement avec la satisfaction de vie.

Procrastination --- Impulsivité --- Personnalité --- Troubles de la personnalité --- Auto-efficacité --- Motivation (psychologie) --- Etudiants --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Introduction. Le relevé des activités fait partie d’une méthode thérapeutique appelée activation comportementale, visant à augmenter l’engagement dans les activités et à réduire les patterns d’évitement, ce qui a pour effet de réduire la dépression. Bien que l’efficacité de cette méthode soit mise en évidence, on ignore encore quels sont ses mécanismes d’action. Le self-monitoring ayant montré un effet réactif sur divers comportements, correspondant à la modification positive de la fréquence de ceux-ci, il est possible que le relevé des activités, habituellement considéré comme méthode d’évaluation, ait un effet thérapeutique à lui seul. Méthodologie. Cette étude teste les effets du relevé des activités quotidiennes sur l’engagement dans celles-ci, aussi appelé niveau d’activation, sur la dépression ( en particulier sur l’humeur dépressive), ainsi que sur plusieurs familles de processus psychologiques dont les perturbations sont associées aux composantes « activation » et « évitement » de la dépression (pensées négatives répétitives, régulation émotionnelle, satisfaction environnementale, image de soi et évitement expérientiel). Pour cela, 14 participants, répartis au sein des deux groupes (expérimental et contrôle), sont évalués cinq fois sur une période de deux mois. Hypothèses. Nous pensons que le relevé des activités aura un impact positif sur le niveau d’activation, sur la dépression, en particulier sur l’humeur dépressive, ainsi que sur les différentes familles de processus psychologiques étudiées. Résultats. Le relevé des activités permet au groupe expérimental d’augmenter son niveau d’activation, d’améliorer son humeur, de réduire son intensité dépressive, ainsi que de modérer la perturbation des processus de rumination, de blâme de soi, de satisfaction environnementale, de sentiment d’auto-efficacité, de clarté du concept de soi et de motivation à régulation introjectée. Les analyses indiquent également que ces changements se maintiennent durant le mois suivant l’intervention proposée. Conclusion. Les résultats obtenus mettent en évidence l’effet bénéfique du relevé des activités et permettent, donc, de considérer cet outil en tant que méthode indépendante. Il s’agit donc, pour la recherche future, de répliquer nos résultats, de définir la temporalité des changements observés et de tester les modalités d’utilisation du relevé des activités.

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À notre connaissance, aucune recherche concernant le bien-être au travail n’a été menée sur la population des travailleurs expatriés de l’aide au développement. L’originalité de cette recherche réside dans l’exploration de leurs conditions de travail et l' impact sur le bien-être. Nous avons basé notre recherche sur le JD-R Model de Schauffeli & Bakker (2004). Dans ce cadre théorique, les composantes de l’environnement de travail peuvent être réparties en deux catégories : les contraintes et les ressources. Nous nous sommes donc intéressée au bien-être des expatriés de l’humanitaire en portant notre analyse sur leurs conditions de travail. Nous avons, dans un premier temps posé l’hypothèse selon laquelle il existerait un déséquilibre entre les contraintes et le ressources de l’environnement de travail. Nous nous sommes, ensuite, focalisée sur les ressources personnelles dont nous présupposions une influence sur la perception de l’équilibre entre les aspects positifs et négatifs de l’environnement. Enfin, nous avons porté notre intérêt sur l’influence des conditions de travail au niveau du bien-être au travail. Afin de vérifier nos hypothèses, nous avons procédé à une analyse de données qualitatives. Pour les récolter, nous avons sollicité les travailleurs expatriés d’une ONG internationale et réalisé treize entretiens semi-directifs permettant de mettre en évidence un grand nombre de contraintes et de ressources dont certaines semblent spécifiques au milieu étudié. Il n’est pas apparu clairement que les travailleurs perçoivent un déséquilibre entre ressources et contraintes, cependant, il est probable que les ressources personnelles aient un grand rôle à jouer dans cette perception des conditions de travail. Quant au bien-être au travail, nos résultats vont dans le sens d’une influence des conditions de travail sur la perception du stress professionnel mais ne nous permettent pas de tirer de réelles conclusions à propos de la satisfaction. Cependant, elle nous amène à dégager des perspectives intéressantes pour la recherche future. Nous terminons ce mémoire par la suggestion de pistes ayant pour ambition de promouvoir le bien-être au travail dans le secteur en proposant deux interventions de type primaire et en développant l’idée que l’accompagnement tout au long du processus d’expatriation pourrait prévenir l’effet de ces contraintes.

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La dépression est un trouble étudié depuis des décennies. De nombreuses études ont été entreprises afin de découvrir les manifestations de cette pathologie. Cette étude souhaitait apporter sa pierre à ce riche édifice en proposant une focalisation sur les souvenirs définissant le soi (SDMs). Le but premier de cette étude était donc de s'intéresser au rôle de ces souvenirs chez des patients dépressifs afin de proposer un nouvel outil thérapeutique se basant sur leur intégration. L’intégration est le fait de raisonner sur son passé afin d'acquérir un sentiment de cohérence par rapport aux expériences vécues. Ce travail d'intégration permet d’apporter plusieurs bénéfices à l'individu l'effectuant, comme par exemple un sentiment de bien-être. Travailler l’intégration de tels souvenirs peut donc représenter une plus-value dans la recherche d’un mieux-être chez des patients souffrant de dépression. Malheureusement, notre étude n’a pas pu être menée comme nous l’aurions souhaité. En effet, dû à plusieurs problèmes administratifs, il ne nous a pas été possible de recruter un nombre suffisant de sujets dépressifs. Notre échantillon était donc composé de deux groupes de participants : 18 participants non-cliniques, réparti de manière équitable entre une condition expérimentale et une condition contrôle, et 1 participant dépressif. Notre méthodologie consistait en trois rencontres étalées sur une période de deux semaines. Les participants remplissaient plusieurs échelles et récupéraient trois SDMs, puis réalisaient le travail d’intégration et, enfin, passaient une seconde fois les différentes échelles. Nous nous attendions à ce que le travail d’intégration diminue les symptômes dépressifs. Cependant, nos résultats n’ont pas permis de valider cette hypothèse. Plusieurs pistes de réflexions sont envisagées afin d’expliquer la non-significativité de nos résultats. Quelques observations émergent néanmoins et nous permettent de préciser certains pans intéressants de notre méthodologie. Enfin, nous avons envisagé les possibilités d’implications de notre outil dans diverses psychothérapies : la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT ; Hayes, Strosahl & Wilson, 1999), la logothérapie (Frankl, 1988) et la thérapie cognitive (Ehlers, Clark, Hackmann, McManus & Fennell, 2005) d’écoulant du modèle d’Ehlers et Clark(2000) traitant l’état de stress post-traumatique.