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L'ouvrage rassemble les textes des communications prononcées lors de la journée d'études « Idéologies de l’enfance et éducation dans le travail de Fernand Deligny. Anthropologie, pédagogie, politique » dans le cadre du 4ème Forum international de philosophie politique et sociale à Toulouse (5-15 juillet 2012), en partenariat avec l'Université de Liège notamment. Les questionnements à l'œuvre au cours de cette journée ont trouvé leur origine dans le fait de prendre au mot le titre de l'ouvrage de Pierre-François Moreau, Fernand Deligny et les idéologies de l’enfance. Il en allait d'une appréhension spécifique de l'enfance, telle que l'appréhendent les premiers textes de Deligny, et de l'ensemble des idéologies qui s'inscrivent dans des processus d'éducation. Occupant le point de vue de la mise en échec du rapport éducatif, Deligny cherche à mettre en évidence d’autres types de procès de constitution subjective et d’institution du commun (« l’humaine nature ») permettant une double problématisation des modalités d’apprentissage et de la construction de rapports sociaux et d’une collectivité humaine. On peut se demander si une telle interrogation peut encore s’inscrire sous le signe d’une quelconque « pédagogie » ou « anthropologie », dans la mesure où elle remet en question l’idée même d’éducation comme celle d’être humain. C’est à cette question majeure que cet ensemble de contributions tente de répondre, en portant un regard attentif aux lieux d’inscription du travail de Deligny, ainsi qu’au champ des pratiques pédagogiques interrogeant la norme éducative depuis ce qui s’en écarte.
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À l'heure de la déconstruction des « grands récits », la « philosophie de l'histoire » semble souffrir d'une mauvaise réputation. Le présent volume vise moins à la réhabiliter en bloc qu'à en réexaminer dans le détail l'actualité - ou l'inactualité intempestive - à partir de ses sources et ressources philosophiques allemandes. Si les origines de la pensée historique moderne sont tout autant françaises et britanniques, la tradition de la Geschichtsphilosophie se caractérise à la fois par sa longévité, sa richesse, et par les multiples retournements qu'elle aura connus. De sa naissance à la fin du XVIIIe siècle, avec les Lumières et l'idéalisme, à ses tergiversations et remises en question radicales dans la première moitié du XXe siècle, la philosophie allemande de l'histoire s'est en effet déclinée au pluriel. Portée sur les fonts baptismaux par les catégories de « progrès », d'« évolution » et de « raison », la pensée classique de l'histoire s'est vue dans l'aire germanophone contestée par autant de contre-, voire d'anti-, philosophies de l'histoire, au regard du « déclin », de la « catastrophe » et de la « barbarie » qu'elle charriait avec elle. Mesurer pour notre temps la difficulté de dire définitivement « adieu à la philosophie de l'histoire » est ce à quoi invite chacune des contributions ici reprises, dans l'idée résolument ouverte que « l'histoire proclame sans cesse des vérités neuves » (Nietzsche).
Philosophy, German --- History --- Philosophy
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