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Notre terre est recouverte à 71 % d’eau, notre ‘or bleu’. Mais l’eau n’est pas une ressource infinie comme on pourrait le penser. Pour règlementer ce secteur, les Etats mettent en place des instruments juridiques qui définissent des règles aussi bien d’exploitation que de commercialisation. L’union européenne a ainsi mis en place, en 2000, la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), qui tient compte des aspects qualitatifs et quantitatifs de l’eau douce. Plusieurs progrès sont enregistrés, avec l’avènement de cette Directive, notamment l’évaluation et la surveillance des masses d’eau, l’établissement des plans d’eau, la réduction de la pollution, la protection des écosystèmes aquatiques et la participation du public dans la gestion de l’eau. Ces avancées méritent d’être transposées et contextualisées en République démocratique du Congo (RDC) où la Loi sur l’eau a été mise en place depuis 2015 mais dont l’opérationnalisation peine de prendre place. Les mesures d’application qui accompagnent la mise en œuvre de la Loi restent absentes. Cette étude a donc pour objectif principal de comparer la DCE à la Loi sur l’eau de la RDC afin de faire bénéficier la RDC des avancées enregistrées par la DCE mais cela en tenant compte des contextes de ces deux milieux. Nous avons principalement recouru à la méthode documentaire pour réaliser cette analyse critique et comparative.
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Résumé : Notre époque se caractérise par une dégradation importante des milieux naturels entrainant une perte de la biodiversité via le déclin voire l’extinction locale des populations. Un suivi systématique des populations sauvages permet de connaître leur statut afin d’alimenter les stratégies de gestion et de conservation des espèces vulnérables. Les primates représentent un taxon particulièrement vulnérable parmi les mammifères. Cette étude s’inscrit dans le cadre des efforts visant à estimer l’abondance et mieux comprendre la distribution spatiale des populations de macaques à longue queue (Macaca fascicularis) en Asie du sud-est, une espèce récemment classée en danger, malgré sa nature synanthrope entrainant un biais de visibilité proche des infrastructures humaines. Cette étude se concentre sur la péninsule de Prapat Agung, dans le Parc National de Bali Barat en Indonésie, où m’espère n’a jamais été recensée auparavant. Pour ce faire, nous avons déployé plusieurs méthodes de recensement : les pièges photographiques, le distance sampling via des transects linéaires, le distance sampling via des points fixes, et enfin le distance sampling via des points aléatoires par inventaires routiers. Les objectifs de cette étude étaient (1) de comparer l’efficacité de ces différentes méthodes, en mesurant leur probabilité de détection des macaques et la fiabilité des estimations d’abondance et la densité de cette population, (2) identifier les variables environnementales influençant la distribution spatiale des macaques à longue queue sur la péninsule, et investiguer la préférence pour les lisières de forêts régulièrement rapportée pour cette espèce. Les résultats ont montré que les pièges photographiques sont une méthode efficace pour récolter rapidement des données sur la distribution des macaques. Leur présence a été confirmée sur l’ensemble des sites étudiés. Les pièges photographiques ont une meilleure capacité de détection par rapport aux autres méthodes testées. Concernant les variables environnementales, seul la distance par rapport aux infrastructures humaines s’est révélée significative, suggérant une abondance plus importante au fur et à mesure que l’on s’éloigne de celles-ci. Enfin nous n’avons pas trouvé d’évidences statistiques concernant la préférence de cette espèce pour les lisières de forêt, bien que la superficie restreinte de la zone explique probablement l’absence de résultat.
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Dans ce mémoire, nous examinons comment la densification verticale, en termes du nombre d'étages, influence l'indicateur d'émissions de gaz à effet de serre (kg CO2eq/m2) dans le secteur de la construction de bâtiment. L'étude a été réalisée sur un immeuble de bureaux LSC_Group_Siége_principal contern (Luxembourg). En se référant sur les informations fournies par le projet, nous avons réalisé des analyses comparatives de diverses structures (comme le béton, l'acier et le bois) à l’aide du logiciel One click LCA comme outil de simulation. Des simulations ont également été réalisées pour le bâtiment initial, qui comporte 4 étages hors sol et 2 étages souterrains, et deux (2) autres séries de simulations supplémentaires du bâtiment configuré différemment. Puis nous avons présenté les résultats et notre analyse sur les différentes conceptions du bâtiment. Les résultats présentés sous forme de tableau et des courbes indiquent que la densification affecte considérablement l’indicateur en (kg CO2eq/m²) en fonction du type de structure et du nombre d’étages, d’où les émissions par mètre carré diminuent avec l’augmentation du nombre d’étages, sous les conditions normales. Cependant, nous reconnaissons que le logiciel que nous utilisons révèle à sa manière une certaine limitation et une faible sensibilité de certains paramètres encodés, nécessitant l’utilisation d’autres méthodes pour creuser les informations. En outre, le présent travail aborde également des approches durables pour améliorer ou minimiser les émissions issues du secteur de la construction, qui reste un aspect difficile dans les interventions d’aménagement urbain et des stratégies climatiques, en particulier la lutte contre le changement climatique et les gaz à effet de serre (GES).
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Madagascar est l’un des pays du continent africain les plus vulnérable aux cyclones. Bien que la quasi-totalité de son territoire soit touchée par les cyclones les régions de l’est, du nord-est et de l’ouest ont été les plus touchées. Cependant, ces dernières années, le sud du pays, notamment le district de Morondava, est de plus en plus touché par les cyclones. Ledit district subit de plein fouet les impacts dévastateurs des cyclones se manifestant par des décès, des déplacements, la destruction des infrastructures, des pertes agricoles et tant d’autres. Cette étude tente d’identifier et d’analyser les facteurs concourant à la vulnérabilité des ménages aux cyclones, d'estimer le niveau de vulnérabilité et d'analyser la variation spatiale de cette vulnérabilité au niveau des communes de Marofandilia et de Morondava qui présentent les caractéristiques dudit district. La méthodologie adoptée regroupe le développement d’un indice de vulnérabilité aux cyclones et l’application du test global de Moran pour mesurer l’autocorrélation spatiale entre les valeurs de vulnérabilité obtenues. Les résultats ont montré que la vulnérabilité des ménages résulte de l’interconnexion d’une pluralité de facteurs. Cependant, le test de cramer, effectué sur ces indicateurs, a montré que des facteurs tels que le sexe du chef de ménage, la qualité de l’habitat, la connaissance des ménages du risque cyclonique, leur niveau d’information et la connaissance et la mise en place des mesures adaptatives, influencent significativement la vulnérabilité des ménages aux cyclones. L’indice de vulnérabilité calculé varie de 0,29 à 0,70. Les ménages de Marofandilia présentent une vulnérabilité légèrement plus élevée par rapport à ceux de Morondava du fait d’une part de leur faible connaissance du risque cyclonique et d’autre part de leur dépendance à l'agriculture. L’indice de Moran ayant une valeur proche de zéro, soit 0,077, indique que les valeurs de vulnérabilités sont reparties de manière aléatoire, qu’elles ne suivent pas un schéma spatial particulier au niveau des ménages. Cette étude est une base pour comprendre la vulnérabilité des ménages aux cyclones. Cependant, pour mieux appréhender cette vulnérabilité, des recherches supplémentaires, intégrant les facteurs environnementaux et une analyse plus approfondie des systèmes de gestion des risques, doivent être entreprises.
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Face à la double nécessité d'assurer la sécurité alimentaire tout en répondant aux défis énergétiques, l'agrivoltaïsme, qui associe production agricole et énergie solaire sur une même surface, émerge comme une solution innovante, mais requiert une évaluation détaillée de ses impacts environnementaux. Cette étude vise à comparer l'impact environnemental de trois structures agrivoltaïques qui combinent l'usage de bois et d'acier en réalisant une analyse du cycle de vie (ACV) à l'aide du programme Activity Browser sur base de la méthode Recipe 2016 de la base de données Ecoinvent. Les résultats montrent que la production d'acier et le transport des matériaux font partie des processus les plus impactants en termes d'impacts environnementaux. Les analyses d'incertitude, basées sur la simulation de Monte Carlo et l'analyse de scénario, révèlent des variations significatives liées à ces processus. Les conclusions soulignent que la réduction des impacts liés à la production d'acier et au transport est nécessaire pour améliorer la durabilité des structures agrivoltaïques. En minimisant ces impacts, il est possible de rendre les installations agrivoltaïques plus respectueuses de l'environnement, tout en contribuant efficacement à la transition énergétique.
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This thesis presents a comparative study of the energy performance of two rooms, A16 and A17, in Block A of the central building on the Kirchberg campus of the University of Luxembourg, in view of renovation. The main goal was performing in-situ measurements, such as the blower door test and the decay method to evaluate the airtightness of the envelope, comfort, and effectiveness of insulating the radiator niches and purely aluminum parts of Room A17 regarding heat losses and energy needs. Moreover, it was identified as an improvement in energy performance that would ensure optimum comfort. The results obtained after the first phase, Case Study 1, show that the room loses an astonishing amount of energy through its envelope, tending to 9,712 kWh/year: 8,330 kWh due to transmission losses (walls and windows) and 1,382 kWh due to ventilation losses for a heating period of 200 days (4,800 hours). Infiltration of 0.26 h⁻¹ was measured by using the tracer gas decay method. Results after renovation showed that the infiltration rate increased to n = 0.15 h⁻¹ and different heat losses. Losses decreased by 32.16 % at 3,124 kWh out of which 2,539.38 kWh was due to reduced transmission losses and 585 kWh because of ventilation losses. Since the heating period is the same, the calculated annual losses are 6,588 kWh/year. This also results, thanks to the renovation works, in a 32% reduction in emissions from the energy mix, amounting to 108.32 kgCO2e for biomass (pellets) and 88.37 kgCO2e for natural gas. Replacing the current single-glazed windows with double-glazed or even triple-glazed windows during future renovations should reduce transmission losses in the windows. This would again reduce the energy required in heating.
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La Loutre d’Europe est un mammifère semi-aquatique dont les effectifs ont drastiquement chuté en Europe de l’Ouest au début du XXe siècle en raison de la vaste campagne d’éradication qui fut mise en place. Malgré la protection de l’espèce dans divers pays européens durant la seconde moitié du siècle, les populations de loutres ont poursuivi leur déclin. Pour remédier à la situation, des projets LIFE, des plans d'action nationaux et d'autres initiatives ont été mis en oeuvre pour aider l’espèce à recoloniser son habitat naturel. Les populations ont ainsi vu leur distribution augmenter. Cependant, les preuves de présence entre l’est de la France et l’ouest de l’Allemagne, en passant par la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg restent très rares. Afin de déterminer les habitats préférentiellement recolonisés par l’espèce, de cibler les zones d’action prioritaires et d’identifier les actions nécessaires, un modèle de favorabilité de l’habitat (Habitat Suitability Model – HSM) pour la Loutre d’Europe s’avère être un outil précieux. Dans le cadre de ce mémoire, et au sein de l’aire d’étude couvrant la Belgique, la France, les Pays-Bas, le Grand-Duché de Luxembourg et l’Allemagne, plusieurs HSM utilisant la méthode de l’entropie maximale (Maximum Entropy – MaxEnt) ont été réalisés en fonction de divers paramètres d’entrée : nombre de variables prises en compte, valeur du coefficient de régularisation β, prise en compte ou non de certaines classes de caractéristiques. Six modèles ont été retenus et comparés sur base de métriques d’évaluation de la qualité et de la performance telles que l’AUC, l’AICc, le CBI et la matrice de confusion dont sont dérivées des valeurs de TSS, sensibilité, spécificité et précision. Le modèle optimal a été sélectionné (modèle 21, β=1, LQHPT) et les courbes de réponse de l’espèce aux différentes variables ont été analysées. Les trois variables expliquant la moitié du modèle sont la densité surfacique de milieux ouverts secs, la température et les précipitations du trimestre le plus chaud. Des exemples d’analyses complémentaires sont ensuite donnés. Enfin, les régions Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est sont désignées comme potentiel couloir de dispersion, les loutres pouvant passer par le Rhin Supérieur et Moyen, la Moselle puis s’étendre davantage sur la Sûre, la Semois et l’Ourthe jusqu’aux Hautes Fagnes.
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Human-wildlife coexistence in agro–forestry systems often presents significant challenges. In Mauritius, the long-tailed macaque (Macaca fascicularis) – an introduced species – is reported as a serious crop pest by local farmers, but its crop feeding behavior remains poorly studied. Yet, understanding this behavior is essential for developing effective and sustainable mitigation strategies. We used a combination of camera trap data, crop damage assessments, and phenological survey to quantify macaque activity in agricultural fields. Specifically, we first investigated which spatial, temporal, and demographic factors influenced the duration and frequency of Crop Feeding Events (CFEs). Secondly, econdly, we sought to identify which key parameters of feeding events - among frequency, duration and number of individuals - could best predict the amount of damage caused to crops. Lastly, a questionnaire survey was conducted to examine farmers' perceptions and attitudes toward macaques. Across six study sites, we recorded a total of 776 macaque videos, including 193 CFEs. Our results showed that crop feeding group sizes were generally small, with an average CFE duration of 14 minutes. Distinct macaque activity patterns were observed between sugarcane and vegetable crops, likely influenced by human presence. We found that demographic composition the group was a key factor, with CFEs duration increasing with the size of the group and the proportion of adults. Spatial factors, such as the proportions of surrounding forest and farmland, were associated with shorter feeding events. Our research identified the frequency of CFEs as the primary parameter for determining crop loss, although the number of individuals and the duration of CFEs were also important secondary factors. Our questionnaire revealed that, overall, farmers' perceptions of macaques were predominantly negative and influenced by socio-cultural variables. People of Hindu religion, those who were younger or had a higher level of education expressed greater tolerance towards macaques. The majority of respondents (81%) also reported a marked increase in macaque visits to their cultures over the past ten years. This exploratory study offers valuable insights into the patterns and drivers of crop feeding by Mauritian macaques, which could inform future mitigation strategies. We recommend prioritizing deterrence methods aimed at reducing the frequency of CFEs. For example, the use of 'buffer' crops or enhancing the perception of risk in fields by employing guards or dogs, when feasible—techniques that remain underutilized for macaques in Mauritius. We also suggest that key CFE parameters could serve as useful measures for testing the effectiveness of future macaque deterrents. Additionally, our results underscore the importance of considering the human dimension, as poorly designed interventions may unintentionally exacerbate tensions among religious or social groups. These socio-cultural factors must be taken into account to ensure that mitigation efforts are not only effective but also socially sustainable.
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The consequences of the climate crisis are now affecting all continents. Policies are being implemented to better address this issue. Innovative ideas are being developed to reduce dependency on fossil energy and preserve future generations. It is within this decarbonization process that TotalEnergies launched an advanced biofuel called HVO 100. This study analyzes the acceptance prospects of this biofuel on the Luxembourgish market, the certification process, as well as the calculation methodology to achieve a reduction of greenhouse gas emissions by approximately 91.7% compared to conventional diesel. The HVO 100 is a biofuel certified and monitored by the ISCC organization. An annual audit is conducted to ensure that the biofuel complies with the sustainability criteria defined in the RED II directive for advanced biofuels. Moreover, the current study shows that, this biofuel meets the EN 590 and EN 15940 standards. To study its acceptance on the Luxembourgish market, a Google Form survey was done to collect opinions about this biofuel within the University. Out of the 217 responses gathered, it was found that 65% of respondents were not familiar with this biofuel and had never hear about it. The survey also revealed that infrastructure development, lack of information, and price are major barriers to its adoption in Luxembourg. As part of this study, neural networks, specifically an LSTM model, were used to predict the price of diesel. The data analysed covers the period from January 2009 to January 2025, the data contain daily price of diesel during that period. The model has remarkable performance, with an accuracy of 0.9 and an error of 0.02. The prediction curve shows that the price of diesel could reach €1.30 by 2045, this prediction does not consider political factor, natural crisis or war. Additionally, the Monte Carlo simulation method was employed to estimate the evolution of the HVO 100 price based on its current price of €1.98 in Luxembourg. Three scenarios were considered: optimistic, median, and pessimistic. The results indicate that after 20 years, in the optimistic scenario, the price would gradually increase to €3.20. In the median scenario, it would reach €4.20, while in the pessimistic scenario, the price would rise to €8.80.
Le HVO 100 --- Norme et Certification --- Réseau de Neurone --- Sondage --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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"This book brings together research and studies in the fields of organised crime and of 'green criminality' against the natural environment. By bringing the research traditions of organised crime and 'green criminology' into closer proximity and combining contributions on traditional organised crime and ecological crime in one volume, it questions the need to draw artificial dividing lines between criminological sub-disciplines. Including chapters on the illegal trade in cobalt, and in stolen motor vehicles, the illegal dog market, cross-border amber trafficking, deforestation, and environmental harm in the Norwegian industrial salmon farming, the book offers an important rapprochement between studies in organized crime and green criminology, and considers the operational differences between underworld and upperworld criminal economies."
Offenses against the environment --- Transnational crime --- Offenses against the environment. --- Transnational crime. --- Government policy. --- Infractions contre l'environnement --- Droit international pénal --- Law and legislation --- Government policy --- Law and legislation. --- Droit --- Politique et gouvernement --- Droit. --- Europe.
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