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Les théories conspirationnistes sont de plus en plus visibles et relayées sur les médias sociaux, en particulier celles de la mouvance américaine QAnon. L’objectif de cette recherche est d’étudier une personnalité médiatique française, Karl Zéro, et plus spécifiquement son narratif, pour vérifier si celui-ci est le même que le narratif conspirationniste de QAnon, s’appuyant sur la pédocriminalité. Pour se faire, l’étude de cas a été privilégiée, débutant par une analyse biographique de Karl Zéro pour comprendre son parcours. Elle se poursuit par une analyse des contenus qu’il crée ou relaie, à travers une analyse quantitative s’appuyant sur du qualitatif, afin de mesurer les procédés conspirationnistes liés à QAnon. Les résultats de l’étude montrent que le narratif utilisé par Karl Zéro est fortement associé à celui de QAnon, à travers la récupération, l’appropriation et la diffusion d’un narratif conspirationniste basés sur des procédés et storytelling propres à QAnon. Cependant, l’étude indique que QAnon, bien qu’elle soit une mouvance spécifique, reprend des techniques du conspirationnisme d’une manière générale, en les adaptant aux évolutions numériques. Enfin, l’étude discute des enjeux, notamment de la radicalisation virtuelle que peut engendrer l’adhésion aux croyances conspirationnistes. Ainsi, bien que Karl Zéro emprunte des éléments du narratif de QAnon, l’étude soulève des enjeux concernant l’impact des théories conspirationnistes et la nécessité d’une vigilance face à la désinformation.
Théories conspirationnistes --- QAnon --- Karl Zéro --- Narratif --- Radicalisation --- Droit, criminologie & sciences politiques > Criminologie
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L’évolution rapide des technologies de communication et des réseaux sociaux a entrainé l’émergence d’une nouvelle forme de violence, la cyberviolence, à laquelle la Génération Z a été particulièrement exposée dès son plus jeune âge. L’objectif de cette recherche était d’analyser la perception de ces jeunes de la qualification légale ou non, des définitions, des sanctions et des mécanismes de prévention de cette cyberviolence et plus spécifiquement du cyberharcèlement, du discours de haine en ligne et du partage d’images intimes non consenti. Vingt-deux jeunes de 14 à 18 ans ont été interrogés et répartis en trois focus groupes. Ces focus groupes ont été mené à l’aide d’un guide d’entretien semi-directif à travers une approche exploratoire et participative. Les perceptions et témoignages des jeunes ont été mis en lien avec la littérature scientifique et le cadre légal existant. Les résultats montrent une certaine cohérence entre leur perception des différentes formes de cyberviolence et le cadre existant bien que certaines nuances soient apportées, les sanctions étant parfois considérées comme insuffisantes ou inappropriées et les mécanismes de prévention insatisfaisants. Les conclusions offrent une base de réflexion sur la problématique, ses définitions, les sanctions associées ainsi que les mécanismes de prévention pouvant apporter l’impact le plus significatif sur les jeunes eux-mêmes.
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L’antisémitisme constitue un phénomène complexe et multidimensionnel qui, bien qu’existant depuis plusieurs siècles, a fait une réapparition au-devant de la scène médiatique, sociale, politique mais également académique depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël. L’objectif de cette recherche est de révéler la place que prend cet antisémitisme, aujourd’hui, au sein d’étudiants universitaires. Pour ce faire, une méthodologie quantitative a été privilégiée, avec la diffusion d’un questionnaire auprès des étudiants de l’Université de Liège. Le niveau d’antisémitisme (VD) des étudiants-répondants a été mesuré en regard de trois variables distinctes (VI) : l’affiliation politique, la mentalité complotiste, et l’intention radicale. Dès lors, au-delà des quelques observations à propos de variables sociodémographiques et de la perception de l’antisémitisme, les résultats de cette étude montrent la présence de corrélations faibles et modérées entre notre VD et nos différentes VI. Ainsi, un niveau d’antisémitisme important chez les participants s’avère corrélé à une affiliation politique aux extrêmes, à la présence d’une mentalité complotiste plus marquée et à une intention d’activisme ou de radicalisme plus élevée. Cette étude permet donc de mettre en avant certains facteurs pouvant entrer en jeu dans l’approche du phénomène de l’antisémitisme et de montrer la prégnance de ce dernier dans le contexte actuel.
Antisémitisme --- université --- politique --- complotisme --- radical --- Droit, criminologie & sciences politiques > Criminologie
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Abstract Germany is currently facing a rise in far-right ideologies, both at the societal and political levels, with a tangible fear of an increase in radicalisation within right-wing circles. Studies have demonstrated the influence of techniques of neutralisation and moral disengagement on the radicalisation process. In this context, the aim of the present study is to examine the use of these cognitive processes within far-right discourse, with a particular focus on the far-right milieu of the 1990s in East Germany. To this end, content from neo-Nazi magazines, referred to as "Skinzines", has been analysed for the occurrence of neutralisation techniques and moral disengagement. The evaluation of these discourses revealed frequent use of these cognitive mechanisms to legitimise both the far-right ideology and its associated actions. Abstracte L’Allemagne fait actuellement face à une montée de l’extrême droite, tant sur le plan sociétal que sur le plan politique et la peur d’une augmentation de la radicalisation au sein du milieu de droite est tangible. Des études ont montré l’influence de l’intervention de techniques de neutralisation et du désengagement moral, sur le processus de radicalisation. En vue de celle-ci, cette étude a pour objectif de vérifier l’utilisation de ces processus cognitifs dans les discours d’extrême droite, à l’exemple du milieu d’extrême droite des années 1990 de Allemagne de l’Est. À cette fin, des contenus de magazines néo-nazi, appelés : « Skinzines » ont été analysés sur l’occurrence des techniques de neutralisation et du désengagement moral et l’évaluation de ces discours a démontré l’usage fréquent de ces cognitions pour légitimer à la fois l’idéologie d’extrême droite et ses actions concrètes.
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