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Comment penser les liens entre technologie et nature après la Shoah et la bombe atomique ? À l'interface entre vivant et artificiel, nature et culture, biologie et technologie, science et fiction, ces textes de Flusser des années 1980-1990 entrent en écho de façon surprenante avec les travaux de Donna Haraway ou de Gilles Deleuze. Au crépuscule de la modernité, les fulgurances pop et pré-écologiques d'un penseur majeur de la technique.
Philosophie de l'environnement. --- Écologie. --- Ecology. --- Environmental aspects. --- Philosophy.
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Une promenade dans la forêt finlandaise, la caresse de l’écorce des arbres, un refrain d’Elvis Presley, un navire flottant dans le ciel de l’Irlande du Moyen Âge, un alpiniste aigri, le chant d’un flocon de neige, les eaux souterraines de Paris, des œuvres de Giuseppe Penone, David Nash ou Tomás Saraceno… L’air de rien, brodant à partir d’un souvenir personnel, d’une anecdote ou d’une rencontre avec un artiste, Tim Ingold prend soin des mots et des idées et maîtrise à la perfection l’art d’un récit qui monte progressivement en puissance théorique de manière à renverser complètement notre manière d’envisager notre rapport au monde. Correspondances, c’est à la fois la forme de ces courts textes écrits comme s’il s’adressait à un ami ; c’est aussi, sur le fond, son objectif ultime : cesser de se confronter aux choses et tenter de correspondre avec elles en tissant un dialogue fertile pour la pensée, condition sine qua non pour avoir une chance de retomber amoureux du monde. “Pour qu'une pensée soit une idée, elle doit déranger, perturber, telle une rafale de vent sur un tas de feuilles mortes.”
Anthropology --- Civilization, Modern --- Human ecology --- Human beings --- Geographical perception --- Écologie humaine. --- Philosophie de l'environnement. --- Human ecology.
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Défraîchis, moisis, usés, cassés, abîmés, ébréchés, les déchets sont la face cachée de nos sociétés de (sur)consommation qui privilégient le neuf et le clinquant. Pourtant, étudier nos représentations des immondices et analyser les réactions qu'elles suscitent nous apprend beaucoup sur nous-mêmes et sur le fonctionnement de nos sociétés. Dans un contexte de crise écologique, l'analyse philosophique des déchets dépasse l'approche symbolique pour mettre en lumière les aspects normatifs de la question du traitement physique des rebuts, habituellement circonscrite au seul domaine technique.En s'appuyant sur une documentation pluridisciplinaire, l'auteure soumet notre gestion des déchets à un examen approfondi portant sur ses enjeux éthiques, sociaux et politiques afin d'envisager des pratiques détritiques plus justes socialement et écologiquement, soucieuses de tisser de nouvelles alliances avec la nature.
Déchets --- Waste disposal. --- Élimination. --- Environmental ethics. --- Philosophy of nature. --- Waste products --- Refuse and refuse disposal. --- Philosophy. --- Philosophie de l'environnement. --- Éthique de l'environnement. --- Biologie --- Biology --- Philosophie.
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À défaut d'une mobilisation générale contre les dérèglements climatiques, c'est bien le mot d'ordre du néolibéralisme mondial qui s'impose désormais : celui de l'adaptation. Devant cet avenir apocalyptique surgit l'énigme de l'inaction climatique : pourquoi ne se passe-t-il rien, ou si peu, au regard de la catastrophe annoncée ? Pour comprendre l'origine de nos impasses démocratiques, les auteurs interrogent le rôle des révolutions silencieuses dans l'organisation du travail, ainsi que la domination d'Hollywood dans l'imaginaire politique mondial. Apparaît alors toute la dimension idéologique du néolibéralisme, pour lequel les dérèglements climatiques n'annoncent pas un effondrement, mais bien une opportunité historique. Dénonçant ces partis pris idéologiques, jusque dans la conception du vivant, les auteurs plaident pour un renouveau de l'imaginaire politique, avec l'espoir que naisse enfin une véritable génération climatique.
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Les sociétés industrielles, extractivistes et productivistes, ne manifestent aucun souci pour la reproduction de leurs conditions d'existence car elles ont oublié que la perpétuation du monde avait besoin d'être accompagnée par celles et ceux qui le composent. Mais cela a-t-il toujours été le cas ? Et quel rôle les rapports de genre ont-ils joué dans cette histoire ? L'autrice explore les manières de concevoir cette perpétuation dans différentes sociétés pré- et non industrielles, en Grèce antique, en Europe médiévale ou encore dans certaines sociétés matrilinéaires contemporaines. On découvre qu'une importance majeure y est accordée aux pratiques (re)génératives, chargées d'assurer le renouvellement de la société tout entière – travail de subsistance, reproduction des générations, liens avec les invisibles, etc.L'avènement du christianisme et du nouveau rapport au monde qu'il a institué a tout bouleversé. Le souci de la (re)génération du monde a progressivement été remplacé par l'idée d'un monde créé une fois pour toutes, n'ayant plus besoin d'être perpétué au quotidien – la providence infinie se chargeant de tout. Est-il possible de réinventer des pratiques génératives mettant fin à notre illimitisme, de manière non coercitive et égalitaire ? Tel est l'enjeu central de cette enquête, exigeant d'en finir avec le passé que la société industrielle s'est inventé pour justifier sa course en avant effrénée.Ce livre apporte une contribution majeure à l'écoféminisme, en retrouvant la question de la génération derrière l'identification des femmes et de la nature dans la modernité.
Générations --- Écoféminisme --- Femmes et environnement --- Écologie humaine --- Philosophie de l'environnement --- Production --- Philosophie. --- Ecofeminism --- Women and the environment --- Human ecology --- Generations --- Global environmental change --- Générations. --- Écoféminisme --- Rôle selon le sexe --- Femmes et environnement. --- Écologie humaine. --- Philosophie de l'environnement. --- Production. --- Generations. --- Human ecology. --- Women and the environment. --- Industrial productivity.
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L’ardeur des pillards, pour reprendre la belle expression d’Arthur Rimbaud, désigne la posture inflexible de cette espèce prédatrice entre toutes qu’est l’humanité, aussi bien à l’égard des autres espèces animales que des ressources de la Terre. De la domination des animaux domestiques à l’exploitation et à la mise à mort des animaux d’élevage en passant par la mise à sac capitaliste des richesses naturelles, la dégradation des paysages et l’acharnement à rendre inhabitables les villes et les campagnes, les effets de cette rapacité sont partout manifestes. L’ambition de cet ouvrage est d’entreprendre d’en élucider les causes et les conséquences, d’examiner également les solutions qui ont pu être avancées, ici ou là, pour tenter d’y mettre un frein, et de formuler au besoin des propositions alternatives. Organisé autour de quatre thématiques centrales (philosophie animale, écologie politique, esthétique environnementale, écosophie), il présente une perspective d’ensemble permettant d’aborder quelques-uns des sujets clés de philosophie environnementale et animale.
Faune --- Empreinte écologique --- Capitalisme --- Ecologie --- Environnement naturel --- Ressource naturelle --- Environmental sciences --- Animals (Philosophy) --- Political ecology --- Écologie politique. --- Animalité (philosophie). --- Écosophie. --- Philosophie de l'environnement. --- Political ecology. --- Philosophy.
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