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Cette étude vise à mettre en perspective les divers éléments de la documentation en lien avec la liturgie mémorielle de « perpétuation du nom » (sanx rn). Apparues, semble-t-il, au début de la Première Période intermédiaire (vers 2200 av. n. è.), ces sources textuelles et iconographiques sont encore attestées à la période ptolémaïque, formant un corpus documentaire qui couvre une durée de près de deux millénaires. Dans son dispositif général, cette liturgie est animée par un ou plusieurs desservants qui agissent rituellement à destination d’un défunt. Si dans le plus grand nombre de cas, le liturgiste est le propre fils du défunt, ou parfois de la défunte, d’autres membres de la famille, voire certains individus extérieurs à ce cercle le plus intime, peuvent également assumer cette responsabilité. Par suite, cette enquête a permis de mettre en lumière que la « perpétuation du nom » du défunt, plus qu’un simple rituel, constitue une véritable liturgie articulée en plusieurs phases, déployées dans un temps espéré « éternel ». Partant de l’inscription du nom du défunt au coeur d’une formule rituelle consignée sur un support durable, la pérennisation de cette liturgie est principalement assurée au moyen de la récitation récurrente de cet énoncé, verbalisation effectuée « pour toujours et à jamais ». Finalement, la liturgie mémorielle de « perpétuation du nom » (sanx rn) apparaît comme étant probablement le plus important cérémonial mémoriel de l’ancienne Égypte. Permettant pour l’essentiel de maintenir des liens entre les vivants et les morts, il vise notamment à perpétuer le nom de ces derniers « dans la bouche des vivants ».
Mort --- Rites et cérémonies funéraires égyptiens. --- Religion égyptienne --- Aspect religieux --- Mort.
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La variété des conceptions de l’au-delà révèle combien la question du trépas constitue l’un des fondements des sociétés humaines. Comment celles-ci se représentent-elles l’acte même de mourir ? À quelles nécessités sociales ou religieuses répondent l’inhumation, la crémation ou la momification des dépouilles ? Quelles que soient les formes qu’elles revêtent, les funérailles témoignent toujours de la volonté de préparer la vie du défunt dans un autre monde.C’est ce que nous confirme cet ouvrage à travers l’étude de sociétés aussi diverses que celles de la Grèce et de la Rome antiques, du Moyen Âge chrétien, de la Chine ou de l’Inde. Il montre l’extraordinaire créativité des hommes dans leur face-à-face avec la mort, qu’ils soient juifs, musulmans, bouddhistes, amérindiens ou mélanésiens. Mais au-delà des imaginaires et des rites qui distinguent toutes ces cultures, un socle invariant les réunit : dans toutes les religions, monothéistes ou polythéistes, tribales ou universelles, la mort ne s’oppose pas à la vie, mais à la naissance. La vie continue, croit-on, après la mort.
Mort --- Mort --- Rites et cérémonies funéraires --- Death --- Death --- Funeral rites and ceremonies --- Death in popular culture --- Death
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