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Pendant la colonisation, pour sauver en Afrique la nature déjà disparue en Europe, les colons créent des parcs en expulsant brutalement ceux qui cultivent la terre. Et au lendemain des indépendances, avec l'Unesco ou le WWF, les dirigeants africains « protègent » la même nature, une nature que le monde entier veut vierge, sauvage, sans hommes. Les suites de cette histoire sont connues : des millions de paysans africains expulsés et violentés, aujourd'hui encore. Mais comment a-t-elle pu advenir ? Qui a bien pu organiser cette continuité entre le temps des colonies et le temps des indépendances ? Guillaume Blanc répond à ces questions en plongeant le lecteur au coeur d'une étrange mission écologique mondiale, lancée en 1961 : le « Projet spécial africain ». L'auteur raconte l'histoire de ce Projet, mais, plutôt que de suivre un seul fil narratif, il redonne vie à quatre mondes, que l'on découvre l'un après l'autre : le monde des experts-gentlemen qui pensent l'Afrique comme le dernier refuge naturel du monde ; celui des colons d'Afrique de l'Est qui se reconvertissent en experts internationaux ; celui des dirigeants africains qui entendent contrôler leurs peuples tout en satisfaisant les exigences de leurs partenaires occidentaux ; celui, enfin, de paysans auxquels il est demandé de s'adapter ou de disparaître. Ces hommes ne parlent pas de la même nature, mais, pas à pas, leurs mondes se rapprochent, et ils se rencontrent, pour de bon. Ici naît la violence. Car c'est la nature des hommes que d'échanger, pour le meilleur et pour le pire.

Nature --- Protection --- Afrique --- Histoire. --- Environmental protection --- National parks and reserves --- Imperialism --- Colonies

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"In rural northern Idaho in winter 2013-14, Syringa Mobile Home Park's water system was contaminated by sewage, resulting in residents' water being shut off for 93 days. By summer 2018 Syringa had closed, forcing residents to relocate or face homelessness. Trailer Park America chronicles how residents dealt with regulatory agencies, frequent boil order notices, threats of closure, and class-based social stigma over this period. Despite all this, what was seen as a dysfunctional, 'disorderly' community by outsiders was instead a refuge where veterans, women heads of households, and people with disabilities or substance use disorders were supported and understood. The embattled Syringa community also organized to defend the rights and dignity of residents and served as a site for negotiating with local government, culminating in a class-action lawsuit that reached the federal level. The experiences Syringa residents faced in this conservative, predominately white region of the United States are emblematic of the growing national and global crisis in affordable housing and home ownership, with declining work conditions and incomes for the working-class as leading edge"--

Dilapidations --- Abandonment of property --- Community organization --- Landlord and tenant --- Mobile home parks --- Syringa Mobile Home Park --- Trials, litgiation, etc. --- class, america, trailer park, mobile home, pverty, idaho, midwest, rural, sociology, environment, contamination, water, contaminated water, Syringa Mobile Home Park, policy, public policy, health policy, government, politics, lawsuit, housing, working-class. --- Sociology of environment --- Idaho