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In People's Diplomacy, Kazushi Minami shows how the American and Chinese people rebuilt US-China relations in the 1970s, a pivotal decade bookended by Richard Nixon's 1972 visit to China and 1979 normalization of diplomatic relations. Top policymakers in Washington and Beijing drew the blueprint for the new bilateral relationship, but the work of building it was left to a host of Americans and Chinese from all walks of life, who engaged in "people-to-people" exchanges. After two decades of estrangement and hostility caused by the Cold War, these people dramatically changed the nature of US-China relations. Americans reimagined China as a country of opportunities, irresistible because of its prodigious potential, while Chinese reinterpreted the United States as an agent of modernization, capable of enriching their country and rejuvenating their lives. Drawing on extensive research at two dozen archives in the United States and China, People's Diplomacy redefines contemporary US-China relations as a creation of the American and Chinese people.
United states --- History
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No detailed description available for "People's Diplomacy".
Cold War --- Cultural diplomacy --- Exchange of persons programs, American --- Exchange of persons programs, Chinese --- Politics and culture --- HISTORY / United States / 20th Century. --- Social aspects. --- History --- people to people, 1970s, Nixon administration, sino-american, Henry Kissinger, Beijing, engagement over isolation, foreign policy.
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Le jeune Minato et sa mère vivent seuls depuis le décès du papa. Un soir, depuis le balcon de leur appartement, ils assistent à l’incendie d’un bâtiment de la ville… Prix du scénario au dernier Festival de Cannes, le nouveau drame de Hirokazu Kore-eda a de quoi confirmer le statut d’enchanteur du cinéma social japonais de celui-ci. Et si "L'Innocence" (ex "Monster") est un si magnifique film, il le doit beaucoup à son scénariste. Car c’est peu dire que l’histoire de Sakamoto Yuji nous transporte pendant deux heures avec son intrigue à tiroirs, ses faux-semblants, ses jugements hâtifs et son aura de mystères. "L'Innocence" a de quoi nous retourner le cerveau, grâce à ce génial script qui repose sur une construction diablement labyrinthique. Tout est fait pour perdre le spectateur, qui avance à tâtons sans au début ne rien savoir des personnages et ne rien comprendre de leurs décisions ou réactions. Et petit à petit, en rejouant des scènes d’un point de vue d’un autre personnage, la déconstruction narrative va nous permettre de reconstruire le puzzle de l’histoire. Vous êtes joueur? Ce film est fait pour vous! Car le spectateur est habilement manipulé, conduit sur des fausses pistes basées inconsciemment sur nos comportements primaires, nos « premières impressions » qui ne vont pas plus loin que nos conclusions toutes faites! Nous analysons ce que l’on veut bien nous donner comme matière. Exactement comme dans la vie: lors d’une rencontre, il ne nous est pas possible de tout connaître d’une personne, on la découvre au fur et à mesure. "L'Innocence" fonctionne de la même manière. Alors, en plus de ce scénario magistralement retors, "L'Innocence" bénéficie d’un montage des plus habiles, qui va progressivement nous sortir du brouillard, où chaque pièce de ce fameux puzzle retrouvera sa place, mais dont l’issue ne sera pas sans dommages collatéraux pour le spectateur… Car si tout prend sens pas à pas, la compréhension du mécanisme du jugement viendra peu à peu nous submerger d’un profond malaise et d’un fort sentiment de honte et d’injustice. Ces douloureuses sensations sont au cœur de ce nouveau drame de Kore-Eda. Tel un miroir de nos angoisses, ces dernières sont disséquées dans le film à travers les personnages d’un professeur bouc émissaire, d’un élève énigmatique, d’une proviseur trouble… Le réalisateur de la Palme d’or 2018 "Une affaire de famille" renoue avec ses thèmes chers: la cellule familiale, la perte ou encore la question de l’identité. Tout cela couvert du spectre du monstre. Chaque personnage pourrait à un degré variable être marqué du sceau de la figure du monstre, qui apparaît dans le film comme un reflet des angoisses sociales contemporaines. L’exemple le plus fort concerne le jeune Minato, dont le monstre représente un tabou associé à la sexualité. La question de l’homosexualité au Japon reste en effet délicate au regard des craintes suscitées dans la société de ce pays où les associations se battent encore pour faire reconnaître une union légale entre deux personnes de même sexe. En explorant les failles de notre condition humaine et d’une société empoisonnée par et emprisonnée dans ses traditions, le réalisateur de "Nobody Knows", spécialiste de l’introspection de la nature humaine, nous livre un récit humaniste des plus émouvants. Le dernier grand film de cette année 2023.
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