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L’épilepsie canine est caractérisée par l’apparition de crises convulsivantes partielles ou totales. Différentes étiologies ont été mise en évidence par Hall et al (2020) : parmi celles-ci, la cause idiopathique est une des plus fréquentes et représente le trouble neurologique chronique le plus fréquent chez le chien (Kearsley‐Fleet et al., 2013). Lorsque le diagnostic de crises d’épilepsie idiopathiques a été posé par le vétérinaire, il est important d’initier rapidement une thérapie médicamenteuse afin de réduire d’au moins de moitié la fréquence d’apparition des crises d’épilepsies (Bhatti et al., 2015; Potschka et al., 2015). Sur base d’une analyse de la littérature, le traitement de première intention le plus optimal afin de répondre à l’objectif thérapeutique est le phénobarbital (Boothe et al., 2012). De plus, les effets secondaires chroniques sont relativement peu importants tant que la dose thérapeutique n’est pas dépassée (Müller et al., 2000). En cas de crises d’épilepsie réfractaires à cette première thérapie, l’ajout d’un second antiépileptique est impératif afin de répondre à l’objectif thérapeutique fixé (Packer et al., 2015). Après analyse de différentes études, le bromure de potassium représente actuellement la molécule de choix à ajouter au phénobarbital lors d’épilepsie réfractaire (Podell and Fenner, 1993).
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Mycoplasma bovis est un pathogène fréquemment rencontré dans l’élevage bovin, aussi bien dans la filière laitière que viandeuse, responsable de troubles respiratoires notamment impliqué dans le complexe respiratoire bovin, d’otites, de mammites et d’arthrites. L’impact économique de ces maladies est conséquent. En Europe, les pertes totales sont estimées à plusieurs centaines de millions d’euros par an, ce qui comprend les pertes en lait, les pertes de carcasses, la mortalité et l’augmentation de la morbidité associées, ainsi que les frais vétérinaires. Afin d’échapper au système immunitaire de l’hôte, ce pathogène possède de multiples stratégies par exemple la variation des antigènes de surface et la formation de biofilm. Au vu des enjeux éthiques, économiques, sociétaux et avec pour but de réduire l’usage des antibiotiques, il est nécessaire de trouver une alternative. De nombreuses études se penchent donc sur la mise au point d’un vaccin contre M. bovis. Dans la littérature, différents types de vaccins ont été investigués en matière d’efficacité et de sécurité, principalement les vaccins inactivés, sous unitaires et vivants atténués. L’axe principal de ce travail est donc d’analyser et de synthétiser ces différentes informations afin de comprendre quels sont les points forts et faibles de chaque vaccin. L’analyse de ces études reprend systématiquement le même schéma : contexte de l’étude, les résultats obtenus et la critique en elle-même. Seuls les vaccins inactivés et vivants atténués offrent une protection clinique relative à hauteur de 44% pour le Mycoimmune et 74% pour Protivity. Les recherches pour la mise au point d’un vaccin efficace et sûr contre M. bovis doivent donc continuer.
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Les chiffres du rapport annuel du Centre Antipoisons belge portant sur les intoxications chez les animaux domestiques sont interpelant ; 6 630 appels à propos de potentielles expositions à des toxiques ont été enregistrés en 2022 par le centre. En effet, de nombreux accidents toxiques ont encore lieu chaque année au sein des habitations malgré les tentatives de sensibilisation des propriétaires de chats et de chiens. C’est pourquoi une enquête a été mise en place dans ce travail afin d’essayer de comprendre la cause (négligence ou mésinformation) de ces intoxications. Les aliments, les médicaments humains d’usage courant, les pesticides, les produits ménagers et les plantes sont les catégories de toxiques à propos desquelles participants ont été interrogés. La piste de la négligence ou de la mésinformation comme étant responsable des accidents toxiques n’a pas toujours pu être mise en évidence clairement mais il est à noter que l’information et la sensibilisation des propriétaires d’animaux domestiques pourrait être améliorée dans chacune des catégories. Des pistes de solutions ont été envisagées dans ce travail. Des recherches au sein de la littérature scientifique ont permis de faire une synthèse des signes cliniques engendrés suite à l’ingestion des toxiques les plus connus/les plus incriminés lors des accidents toxiques rapportés par les participants à cette enquête.
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L'activité de la glycoprotéine P (P-gp) est un sujet d'intérêt croissant en médecine vétérinaire, en particulier chez le chien. Dans ce travail, les connaissances scientifiques actuelles seront passées en revue concernant les variations extrinsèques médicamenteuses - c’est à dire induites par l’administration d’un médicament - de l'activité de la P-gp chez le chien. En utilisant une approche synthétique, le but sera d’objectiver des changements significatifs dans l'activité de la P-gp en réponse à un traitement. Dans certains cas, notamment lors d’utilisation de substrats de la protéine, cette variation se traduit par une diminution de l’activité d’efflux, et avec elle une potentielle toxicité. Dans d’autres, comme durant un protocole chimiothérapeutique, cette variation se manifeste par une activité accrue, engendrant alors une résistance au(x) médicament(s). Dans les deux cas, ces phénomènes sont souvent synonymes d’échecs thérapeutiques. Ces observations soulignent l'importance de comprendre ces modifications induites par un traitement chez le chien, pour une utilisation optimale des médicaments ainsi qu’une intégration des mécanismes potentiels des effets indésirables médiés par la P-gp et des interactions médicamenteuses, afin de prévenir leur apparition.
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Avec les changements climatiques, la porcelle enracinée envahit de plus en plus nos territoires et le risque d’intoxication augmente. Le syndrome du Harper Australien secondaire à l’intoxication à H. radicata est bien connu en Europe depuis le début des années 2000. Cette pathologie est une axonopathie distale touchant les membres postérieurs des chevaux atteints. Ils présentent une hyperflexion anormale des membres pelviens. Bien décrite au niveau clinique, et histopathologique, le processus de l’intoxication et la molécule mise en cause restent inconnus. Le traitement est symptomatique et la prévention repose sur l’exclusion de la porcelle enracinée de l’alimentation du cheval.
Harper australien --- porcelle enracinée --- Hypochaeris radicata --- intoxication --- cheval --- axonopathie --- hyperflexion --- Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale
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L’asthme félin allergique, première cause de toux chez le chat est un motif de consultation fréquent en médecine vétérinaire. Bien que courante, cette maladie souvent confondue avec d’autres causes d’inflammation des voies respiratoires inférieures est mal caractérisée par le monde scientifique et est donc difficilement diagnostiquée. On s’accorde à la définir aujourd’hui comme une inflammation chronique résultant d’une hypersensibilité de type I causée par l’inhalation d’allergènes. Avec l’Homme, le chat est la seule espèce à présenter un asthme allergique spontané et les mécanismes immunologiques décrits dans la littérature sont semblables à bien des égards. Tant bien pour l’étude de l’asthme humain dans sa globalité que pour l’asthme félin, le chat apparait comme un modèle de choix pertinent, pouvant être obtenu expérimentalement par sensibilisation à un allergène et reproduisant une majorité de caractéristiques cliniques, immunologiques, lésionnelles et cytologiques de la maladie spontanée naturelle. Néanmoins, c’est le modèle expérimental murin induit qui est majoritairement utilisé pour étudier les caractéristiques de cette maladie chez l’Homme. En conséquence, les facteurs impliqués dans le développement de l'asthme allergique chez les félins sont largement méconnus et peu de conclusions ont pu être tirées des publications préexistantes. Afin d’éclaircir le manque de connaissance des facteurs impliqués chez le félin, le monde de la recherche vétérinaire aurait-il intérêt à s’intéresser aux conclusions tirées des études humaines ? Allergic feline asthma, coughing’s leading cause in cats, is a common reason for veterinary consultation. This disease, although frequent, is often confused with other causes of lower respiratory tract inflammation, poorly characterized by the scientific community, and therefore difficult to diagnose. It is now agreed to define it as a chronic inflammation resulting from type I hypersensitivity caused by the inhalation of allergens. Like humans, cats are the only species to present spontaneous allergic asthma, and the immunological mechanisms described in the literature are similar in many ways. Both for studying human asthma as a whole and for feline asthma, cats appear as a relevant choice model, which can be experimentally induced by sensitization to an allergen and reproducing a majority of clinical, immunological, pathological, and cytological characteristics of the natural spontaneous disease. However, it is the induced murine experimental model that is predominantly used to study the characteristics of this condition in humans. As a result, the factors involved in the development of the disease in felines are largely unknown, and few conclusions have been drawn from existing publications. In order to clarify the lack of knowledge on the factors involved in felines, would the veterinary’s research world benefit from considering the conclusions drawn from human studies ?
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Au départ responsable de zoonoses sporadiques confinées aux régions de forêt tropicale d’Afrique centrale et de l’Ouest affectant surtout les enfants, le monkeypox virus a graduellement pris de l’ampleur depuis sa découverte en 1958. En effet, une augmentation du nombre de cas recensés en Afrique n’a cessé d’être observée depuis 1970 et plusieurs épidémies majeures ont vu le jour sur ce continent. En outre, depuis 2003, plusieurs infections en dehors du continent africain ont été rapportées. Toutefois, ce virus n’était que peu connu jusqu’en mai 2022 lorsqu’une pandémie s’est brutalement déclarée. Bien que des évolutions épidémiologiques avaient déjà été observées au cours des dernières décennies, cette pandémie possède des caractéristiques qui lui sont propres et la différencie nettement des précédentes. Effectivement, depuis le début de cet épisode, la variole simienne peut être considérée comme une maladie humaine se transmettant principalement entre hommes adultes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, à travers le monde entier et en particulier en Amérique et en Europe. En outre, les signes cliniques observés lors d’infection sont eux aussi particuliers par rapport aux tableaux cliniques classiques établis dans le passé. Les spécificités principales étant des lésions cutanées moins nombreuses, plus pléomorphes et le plus souvent localisées en région anogénitale, ainsi qu’une maladie globalement moins sévère et généralement auto-limitante. L’origine de ces singularités demeure incertaine à ce jour malgré les multiples études en cours. Diverses variations génomiques ont notamment été identifiées parmi les souches responsables de la pandémie, mais l’impact de ces mutations n’a pas encore été déterminé. Malgré une forte diminution du taux d’incidence, le monkeypox virus est aujourd’hui toujours responsable de centaines d’infections mensuelles à travers le monde et représente une menace potentielle qui nécessite davantage d’études afin d’identifier les facteurs d’évolution expliquant ce changement brusque d’épidémiologie.
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Les bonobos sont une espèce de primates non-humains endémiques de la République Démocratique du Congo gravement menacés. En plus d’être victimes de braconnage pour la viande de brousse et de la diminution de leur habitat naturel, ils doivent faire face à de nombreux pathogènes afin de survivre. Ces 20 dernières années, un pathogène s’est particulièrement démarqué, causant des épidémies (et des morts brutales) auprès de populations de bonobos en semi-liberté. Le pathogène en question est le virus de l’encéphalomyocardite, un virus de genre Cardiovirus (et de la famille des Picornaviridae), contaminant un très large panel d’hôtes via l’ingestion d’aliments, d’eau ou de carcasses souillés par l’urine de rongeurs, et causant principalement des myocardites associées à des morts brutales. Dans ce travail de fin d'études, nous avons approfondi notre compréhension de l'encéphalomyocardite virale et de ses implications. Ensuite, nous avons examiné le cas particulier du bonobo, ainsi que les stratégies de lutte et de prévention envisageables, y compris celles mises en œuvre au sein du sanctuaire Lola ya Bonobo (Kinshasa, RDC). Notre objectif était de mieux appréhender les répercussions d’un tel virus sur une espèce en déclin. Dans ce contexte, nous avons abordé également la question de la propagation du virus à l’homme.
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Le diabète mellitus est une maladie de plus en plus présente au sein de l’espèce féline. En effet, on estime qu’environ un chat sur deux cents est atteint de cette maladie. Les chats développent majoritairement un diabète de type2. Celui-ci se caractérise par une résistance et une diminution de la sécrétion d’insuline. Son développement est influencé par un grand nombre de facteurs prédisposants qui rend cette pathologie complexe. Actuellement, le traitement du diabète chez le chat se résume à trois axes dont les deux principaux sont la mise en place d’une insulinothérapie et d’un régime alimentaire pauvre en glucides. Certains vétérinaires mettent également en place des hypoglycémiants oraux mais ceux-ci sont pour la plupart peu efficaces. Récemment, une nouvelle classe de molécule a suscité l’intérêt du monde scientifique : les inhibiteurs du co-transporteurs sodium/glucose 2. Plusieurs études ont été menés afin de déterminer si ces inhibiteurs étaient efficaces pour traiter le diabète chez le chat et dans quelle mesure, ils présentaient des effets secondaires. Il en ressort une diminution significative du glucose et de la fructosamine sanguine ainsi qu’une amélioration voire une disparition des signes cliniques. Cette classe de molécules, à l’inverse de l’insuline, n’a pas induit d’hypoglycémie. Quant aux effets secondaires, ils sont principalement mineurs et se présentaient majoritairement sous la forme de vomissements, de diarrhée, de léthargie, de déshydratation ou d’anorexie. Cependant, d’autres effets secondaires plus graves sont survenus dont le développement d’un diabète céto-acidosique. Cette découverte souligne la nécessité d’une surveillance accrue lors de la mise en place du traitement. Un point négatif mais non négligeable était la présence importante de conflits d’intérêt au sein des différentes études liées à l’influence potentiel des firmes pharmaceutiques ce qui nécessiterait donc la réalisation d’études indépendantes pour confirmer ces résultats.
diabète --- chat --- SGLT2 --- hypoglycémiant --- traitement --- Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale
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Le cannabidiol connait une popularité croissante au sein de la population européenne et attire aussi l'attention des entreprises pharmaceutiques, suscitant ainsi des interrogations de plus en plus nombreuses parmi les propriétaires de nos patients et la communauté scientifique concernant son utilisation et son efficacité chez les animaux de compagnie. Des études ont testé l'utilisation du cannabidiol pour traiter plusieurs maladies telles que l'épilepsie, l'arthrose, la dermatite atopique, l'anxiété et même les tumeurs chez les chiens. Le cannabidiol a démontré des résultats significatifs dans le traitement de l'épilepsie, de l'arthrose et de l'anxiété. De plus, il présente des perspectives prometteuses dans le traitement des tumeurs en favorisant l'apoptose des cellules tumorales. En ce qui concerne la dermatite atopique, les résultats ont montré un effet positif sur le prurit, mais il n'est pas efficace pour traiter la maladie elle-même. En revanche, il existe très peu d'études sur les effets du cannabidiol chez les chats ; une seule étude a été menée sur l'utilisation du cannabidiol chez un chat atteint d'arthrose. Les résultats ont montré une réduction du score de douleur. Peu d'effets secondaires ont été observés chez le chien, les plus fréquents étant une élévation des paramètres hépatiques dans le sang.
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