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Contexte : La relation entre l’activité physique et la qualité du sommeil est bien documentée, mais les résultats des études sur le sujet varient considérablement. Bien qu’il soit couramment supposé que l’activité physique contribue à une meilleure qualité de sommeil, les preuves scientifiques sont loin d'être unanimes. Certaines études montrent un impact positif de l’activité physique sur le sommeil, tandis que d’autres ne parviennent pas à confirmer cette association. Ainsi, il a été avancé que cette variabilité pourrait être attribuée à une analyse insuffisante des variables médiatrices, telles que la régulation émotionnelle, dans les recherches antérieures. Objectifs : L’objectif de ce mémoire était double : 1) explorer les relations entre l’activité physique, la qualité de sommeil et la régulation émotionnelle ; 2) examiner si la régulation émotionnelle pourrait médiatiser l’impact de l’activité physique sur la qualité de sommeil. Plus précisément, nous avons cherché à déterminer si l’activité physique améliore la régulation émotionnelle, et si cette amélioration se traduit par une meilleure qualité de sommeil. Méthodologie : Une étude en ligne a été réalisée avec un échantillon de 193 participants adultes tout-venants, âgés de 18 à 65 ans, qui ont complété divers questionnaires évaluant leur niveau d’activité physique, leur qualité de sommeil et leurs processus de régulation émotionnelle. Résultats : Les résultats ont permis de mettre en évidence un effet bénéfique du niveau d’activité physique modéré sur la qualité de sommeil et la sévérité de l’insomnie. Ce même niveau d’activité diminue également les stratégies maladaptives de régulation émotionnelle, mais n’affecte pas significativement les niveaux de rumination, de pensées répétitives abstraites ou d’inquiétudes. Par ailleurs, les stratégies maladaptives, les pensées répétitives abstraites et les inquiétudes sont liées à une qualité de sommeil réduite et à une insomnie plus sévère. Enfin, il est suggéré que le niveau d’activité physique modéré pourrait potentiellement améliorer la qualité de sommeil de manière indirecte, via la réduction des stratégies maladaptives. Conclusion : Le niveau d’activité physique modéré semble contribuer à améliorer la qualité de sommeil et la sévérité de l’insomnie à la fois directement et indirectement, par la réduction des stratégies maladaptives de régulation émotionnelle. Ainsi, les résultats suggèrent que la promotion d’un niveau d’activité physique modéré pourrait être une approche efficace pour optimiser la qualité de sommeil. Des recherches futures devraient approfondir les mécanismes sous-jacents de cette relation, notamment en utilisant des études longitudinales et des analyses de médiation pour mieux comprendre comment le niveau d’activité physique modéré influence les processus de régulation émotionnelle et la qualité de sommeil.
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