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Ces dernières années, la reconnaissance croissante du rôle essentiel des sols et des services écosystémiques qu'ils fournissent a conduit à une prise de conscience accrue de leur importance, notamment dans les écosystèmes agricoles. Ces sols, indispensables à la production alimentaire et à la santé globale des écosystèmes, sont de plus en plus menacés par des pratiques agricoles intensives qui favorisent l'érosion, la contamination et la perte de matière organique. En réponse à ces défis agroécologiques, un nombre croissant de producteurs agricoles cherche à transformer leurs systèmes en les rendant à la fois rentables, durables et respectueux de l'environnement. Parmi les pratiques alternatives émergentes, l’agriculture biologique de conservation (ABC) se distingue comme une approche prometteuse, régénérant les propriétés physiques et hydrauliques du sol, essentielles à la croissance des plantes, tout en réduisant les phénomènes d'érosion. Cette étude s’inscrit dans une recherche participative qui associe des agriculteurs, le Centre wallon de Recherches agronomiques (CRA-W) et la structure d’encadrement Greenotec. L’objectif est de combiner diverses pratiques agricoles, incluant certaines innovations, pour améliorer les fonctions écologiques et les services rendus par les écosystèmes agricoles. Réalisée dans des fermes biologiques situées au nord de la Wallonie, l’expérimentation vise à réduire le travail du sol, notamment le labour, afin de promouvoir la fertilité du sol à long terme tout en maintenant une gestion durable de la pression des adventices à court et long terme. Les huit parcelles étudiées sont situées sur des sols à drainage naturel modéré ou imparfait. Adoptant une approche systémique inspirée de l’agroécologie, cette recherche a montré que le travail du sol améliore à court terme ses propriétés hydriques. Toutefois, la durée limitée de l’expérimentation n’a pas permis d’identifier de différences significatives pour l’ensemble des indicateurs étudiés entre les deux systèmes. Les résultats soulignent la nécessité de recherches plus longues et approfondies, tenant compte de la variabilité spatiale et temporelle des propriétés du sol, afin de mieux comprendre l’impact de ces pratiques alternatives sur la durabilité des agroécosystèmes. En l'état, la réduction drastique de tous types de travaux du sol semble trop compromettre la gestion des adventices, ce qui souligne l'importance de trouver un équilibre entre la réduction des interventions mécaniques et le contrôle efficace des mauvaises herbes.
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La pollution des eaux souterraines est une préoccupation majeure des membres de l'Union européenne depuis plusieurs années. Depuis, plusieurs initiatives ont été mises en place pour dépolluer les eaux souterraines. Cependant, une partie de ces eaux reste au-dessus du seuil de pollution fixé pour plusieurs composés. Le projet Charback a été mis en place pour développer un filtre bio-physique pour la dépollution des eaux, combinant les capacités de dépollution des filtres à charbon (charbon actif et biochar) avec celles des micro-organismes. Le projet comprend entre autres la dépollution de l'eau en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), en particulier le naphtalène, le plus petit composé HAP (deux anneaux aromatiques). Sept colonnes ont donc été développées avec différents filtres (charbon actif, biochar d'abricot (W550), et biochar de copeaux de bois (A750)) dans le but de quantifier la quantité de naphtalène assimilée par ces filtres et d'identifier les communautés microbiennes impliquées dans cette dépollution en dégradant le naphtalène. Des extractions d’acides gras phospholipidiques (AGPI) et d'hydrates de carbone ont ensuite été réalisées pour atteindre ces objectifs. Les résultats de ces différentes extractions montrent une différence significative d'efficacité entre les filtres à charbon actif et à biochar, avec une plus grande dégradation du naphtalène (p-value= 0,0424) et une plus grande croissance des micro-organismes (p-value= 0,0416) dans le cas des filtres à biochar. Cependant, les résultats n'ont pas révélé de différence significative entre les deux filtres à biochar. Les résultats ont également montré que la majorité du naphtalène dégradé était utilisée comme source de carbone pour la production d'AGPI par rapport aux hydrates de carbone. Les hydrates de carbone contiennent cependant une proportion de carbones de naphtalène dans leur composition, ce qui montre qu'ils ne doivent pas être négligés pour une quantification complète. Enfin, plusieurs communautés microbiennes ont été identifiées comme capables de dégrader le naphtalène. Cependant, c'est la communauté gram- est celle qui a dégradé la plus grande quantité de naphtalène.
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