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Une photo floue est-elle une photo ratée? En photographie, le flou a cette particularité d'être à la fois l'erreur la plus basique à éviter en même temps qu'une forme extrêmement difficile à obtenir - entre erreur technique primaire et ambition artistique. Pauline Martin a eu l'excellente idée de nous faire parcourir l'histoire de la photographie à travers le prisme du flou, depuis l'invention du procédé jusqu'à nos jours. On y découvrira que, selon les époques, le flou est tantôt considéré comme une valeur positive, tantôt négative. Dans un développement historico-thématique, les œuvres présentées racontent l'évolution de cette forme dont les usages n'ont cessé de se modifier selon les époques et les pratiques, qu'elles aient été amateures, artistiques, scientifiques, ou encore de reportage. Jalonné de citations, le livre crée un dialogue entre les images et la manière dont le flou a été décrit par des auteurs et des artistes aussi divers que Charles Baudelaire, Julia Margaret Cameron ou Pierre Bourdieu, faisant ainsi valoir les enjeux du flou dans la perception du monde. Car comme le souligne Serge Tisseron dans son texte, « Si l'évolution rapide du monde nous rend anxieux, nous allons probablement préférer les images nettes, stables. Si, au contraire, nous sommes angoissés par une certaine rigidité autour de nous (...), nous allons privilégier le mouvement, l'aspiration vers l'avenir ».

Photography --- fotografie --- fotografiegeschiedenis --- onscherpte --- negentiende eeuw --- twintigste eeuw --- eenentwintigste eeuw --- 77.03 --- blur --- Photographie

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Taking the work back to the drawing board, constantly marking and erasing the canvas, stubbornly penetrating it and inhabiting it to the point of melting into it, these are the features and ‘line of flight’ of Angel Vergara’s magnum opus. Indeed, Vergara’s original act, initiated in the 1980s, of covering himself with a white sheet – as if it were a blank canvas or a ghostly shroud – filters and transposes into sketches a whole urban ecology and an economy of human exchanges (be they commercial, cultural, political or artistic). Thus, in addition to drawing on the agility of the brush, the fluidity of colour and the freedom of a canvas sometimes shared on the ground with other participants, Straatman, the artist’s alter ego, resorts to the ingenuity of multiple hybrid devices and assemblages to produce work in the form of an allegory of painting and in direct contact with reality.

kunst --- België --- twintigste eeuw --- eenentwintigste eeuw --- 7.071 --- Vergara Angel --- schilderkunst --- videokunst --- Spanje --- installaties --- tekenkunst --- performances --- video --- Vergara, Angel,

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film --- eenentwintigste eeuw --- Vietnam --- filmregisseurs --- Trinh T. Minh-ha --- literatuur --- poëzie --- 791.471 TRINH --- Trinh, T. Minh-ha --- Art --- video art --- multimediakunst

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Yvonne Rainer's 1965 performance 'Parts of Some Sextets', for 10 people and 12 mattresses, represents a turning point in the American choreographer's oeuvre. Built on her formative years with the Judson Dance Theater, "my mattress monster," as Rainer calls it, was where she asserted her exploration of "ordinary" actions and her disregard for narrative constructions, creating an intricate choreography with a new scene every 30 seconds. More than half a century after its premiere, Rainer, in collaboration with dance artist Emily Coates, directed the 2019 revival of the piece for the Performa 19 Biennial in New York. Remembering a Dance focuses on the two distinct occurrences of this single dance. In this book, exquisitely designed by Nick Mauss, previously unpublished archival images and documents from the 1965 stagings at the Judson Memorial Church in New York and the Wadsworth Atheneum in Hartford resonate with contemporary responses and pose questions about the trajectories of artworks, performers and audiences.

kunst --- dans --- choreografen --- choreografie --- Rainer Yvonne --- Verenigde Staten --- twintigste eeuw --- eenentwintigste eeuw --- 792.071 --- fotografie --- dansfotografie --- Rainer, Yvonne, --- Performance-art --- Danse

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"Né en 1961 en Californie, Todd Haynes appartient aujourd'hui, aux côtés de Kelly Reichardt et Gus Van Sant, à une famille de cinéastes américains indépendants ayant grandi au cœur de la contre-culture. L'ensemble de son œuvre - débutée alors qu'il n'a que 17 ans avec un court métrage au titre volontairement provocateur, The Suicide - retourne méticuleusement les mythes fondateurs de l'Amérique. Dès Superstar : The Karen Carpenter Story, moyen métrage qui revient sans fard sur le destin de la chanteuse iconique au moyen de poupées Barbie - achevé en 1987, mais interdit dès sa sortie - et Safe, second long métrage dans lequel le cinéaste entame sa collaboration avec l'actrice Julianne Moore, en 1995, Haynes, qui revendique son homosexualité, questionne les normes, sociales, sexuelles, artistiques, pour mieux les dépasser. Concevant le cinéma comme l'art de l'artifice, Todd Haynes signe des mises en scènes flamboyantes. Mêlant fascination du sujet et puissance du cinéma, il interroge les figures artistiques les plus éminentes des 19e et 20e siècles - Arthur Rimbaud, Jean Genet, Bob Dylan, le Velvet Underground - mais aussi le glam rock à travers Velvet Goldmine, en 1998, ou encore le genre du mélodrame, en s'inspirant de Douglas Sirk dans Loin du paradis, en 2002. À travers ces figures, Todd Haynes s'intéresse aux identités et aux assignations, à leurs constructions et déconstructions." En 2015, il réalise Carol, qui remporte la Queer Palm au festival de Cannes. Il est l'auteur de seize films à ce jour et s'apprête à sortir son nouveau long métrage, May December. Entouré d'une équipe artistique fidèle, Todd Haynes a développé des collaborations singulières avec les actrices, particulièrement Julianne Moore et Cate Blanchett. L'avant-propos écrit par la première pour cet ouvrage témoigne de sa relation privilégiée au cinéaste. Artisan passionné, Todd Haynes ouvre ici son cabinet de curiosités et partage plus de 200 documents de travail inédits jusqu'alors, conservés dans leur large majorité au Museum of the Moving Image, qui racontent 40 ans de création ininterrompue. Il revient également sur chacun de ses films et livre une analyse aussi intime qu'érudite, au cours d'un entretien fleuve inédit réalisé chez lui, à Portland, et d'une discussion avec Kelly Reichardt à propos de son nouveau long métrage. Ces pages sont un voyage unique au cœur des processus de travail du cinéaste."--Page 4 of cover

film --- filmgeschiedenis --- filmregisseurs --- 791.471 HAYNES --- Haynes Todd --- Verenigde Staten --- twintigste eeuw --- eenentwintigste eeuw --- LGBTQIA+ --- Haynes, Todd --- Critique et interprétation --- Motion picture producers and directors --- Criticism and interpretation.