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Après le soulèvement de la population syrienne contre la dictature de Bachar al-Assad en 2011, sa répression sanglante a conduit nombre de révolutionnaires à s'engager dans la lutte armée. L'intervention de groupes se réclamant de l'islam politique et les ingérences étrangères ont ensuite rendu le conflit singulièrement opaque. Jusqu'à l'émergence en 2014 de l'État islamique, qui a fait de la religion le noyau d'une politique de la terreur. Ce qui a conduit une petite minorité dévoyée des jeunes Européens ayant rejoint la révolution à perpétrer, en France et en Belgique, de terribles attentats-suicides en 2015 et 2016. Pour tenter d'éclairer ces enchaînements tragiques, les interprétations idéologiques centrées sur la " radicalisation " de l'islam politique ont trop souvent prévalu. D'où l'importance de ce livre, qui s'appuie à l'inverse sur les témoignages des acteurs -; révolutionnaires syriens et " migrants du djihad " -; recueillis par l'auteur entre 2015 et 2023 au Moyen-Orient et en Europe. On y découvrira comment des gens ordinaires ont vécu leurs engagements, marqués par le dépassement des organisations partisanes et le rapprochement improbable entre islamistes et gauches. Ces témoignages mettent en récit le sens de leurs actions, de la mobilisation pacifique initiale à la guerre révolutionnaire. Ils éclairent le rôle du symbolisme religieux dans la révolution syrienne et dans les motivations des quelque 2 500 jeunes Français et Belges issus de l'immigration postcoloniale, nouveaux " internationalistes " l'ayant rejointe à la faveur des printemps arabes. Au total, un regard sans équivalent sur la confrontation singulière, dans la lutte contre la dictature, de deux forces utopiques antagoniques, celle positive de soutien à la cause révolutionnaire, et celle négative animant le fascisme d'un État théocratique.
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Après le soulèvement de la population syrienne contre la dictature de Bachar al-Assad en 2011, sa répression sanglante a conduit nombre de révolutionnaires à s'engager dans la lutte armée. L'intervention de groupes se réclamant de l'islam politique et les ingérences étrangères ont ensuite rendu le conflit singulièrement opaque. Jusqu'à l'émergence en 2014 de l'État islamique, qui a fait de la religion le noyau d'une politique de la terreur. Ce qui a conduit une petite minorité dévoyée des jeunes Européens ayant rejoint la révolution à perpétrer, en France et en Belgique, de terribles attentats-suicides en 2015 et 2016.Pour tenter d'éclairer ces enchaînements tragiques, les interprétations idéologiques centrées sur la " radicalisation " de l'islam politique ont trop souvent prévalu. D'où l'importance de ce livre, qui s'appuie à l'inverse sur les témoignages des acteurs –; révolutionnaires syriens et " migrants du djihad " –; recueillis par l'auteur entre 2015 et 2023 au Moyen-Orient et en Europe. On y découvrira comment des gens ordinaires ont vécu leurs engagements, marqués par le dépassement des organisations partisanes et le rapprochement improbable entre islamistes et gauches. Ces témoignages mettent en récit le sens de leurs actions, de la mobilisation pacifique initiale à la guerre révolutionnaire. Ils éclairent le rôle du symbolisme religieux dans la révolution syrienne et dans les motivations des quelque 2 500 jeunes Français et Belges issus de l'immigration postcoloniale, nouveaux " internationalistes " l'ayant rejointe à la faveur des printemps arabes. Au total, un regard sans équivalent sur la confrontation singulière, dans la lutte contre la dictature, de deux forces utopiques antagoniques, celle positive de soutien à la cause révolutionnaire, et celle négative animant le fascisme d'un État théocratique.
Islamic fundamentalism --- Arab Spring, 2010 --- -Jihad --- Syria --- Printemps arabe (2010-....) --- Djihad --- Syrie / 2011-.... (Guerre civile) --- Printemps arabe (2010-....). --- Djihad. --- Djihadistes --- Syrie
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This year marks the twentieth anniversary of the first Flemish civic integration decree being signed. Since then, there has been an increased emphasis on the ‘civic’ aspect of the policy. Although the concept of ‘civic integration’ has become common language in both policymaking and Flemish media, it appears that a definition of what this entails in practice, remains absent. One of the components of the integration trajectory is a Social Orientation course, which aims to provide a basic understanding of Flemish society, its functioning, and its history. This study investigates how citizenship is negotiated within the context of Social Orientation courses in Flanders. By adopting an emic perspective on Social Orientation courses, I will explore the performative dimensions of citizenship and how it is negotiated between a teacher, who serves as the ‘interpreter’ of Flemish civic integration policy, and newcomers, in the capacity of students in Social Orientation classes. I begin by providing a brief overview of the anthropological debate on citizenship and migration. Next, I outline the history of Flemish integration policy, highlighting two notable developments. Firstly, there has been a clear culturalization of the concept of citizenship, with Social Orientation increasingly emphasizing culture and customs. Secondly, the responsibility for civic integration has shifted from a collective responsibility to an individual one. The second part of this thesis focuses on an ethnographic study conducted during my attendance at a Social Orientation course. I argue that the teacher in class primarily emphasized both the right of my fellow students to know their rights, on the one hand, and their duty to know their rights as citizens, on the other hand. Regarding my fellow students’ position, I contend that their perception of being a citizen encompasses both a sense of belonging and societal acceptance, and I emphasize the predominantly positive embodiment, interpretation, performance, and negotiation of citizenship by my fellow students.
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