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L'Avare, grande comédie bourgeoise en cinq actes et en prose, passe pour un modèle de la comédie de caractère moliéresque. Molière, à la suite de Plaute, s'y attaque à un vice pérenne, celui de l'avarice. Il montre la déshumanisation de son héros Harpagon, et, en réponse au pater familias perverti devenu tyran domestique, les procédés discutables que sont obligés d'employer ceux qui doivent se défendre du chef de famille destructeur du bonheur des siens. Mais l'évidente gravité de la situation est surmontée par la volonté affirmée du comique : on rit d'un avare caricatural, on rit des nombreux jeux de théâtre et jeux de langage, avant un dénouement heureux qui rétablit l'équilibre familial et isole son perturbateur Harpagon.
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Pour rendre hommage à Molière, Gaëtan Faucer se met en scène dans une pièce cocasse qui lui donne l’occasion de souligner l’importance du groupe, c’est-à-dire de la troupe. Le drame du comédien est de jouer seul sans public. La comédie est en effet une affaire publique, même d’État quand elle se joue devant le Roi. L’hommage au dramaturge ne peut qu’inévitablement devenir hommage à l’art théâtral, Gaëtan Faucer insère dans son texte plusieurs sentences bien connues sur le théâtre. Le tout forme une pièce pimpante digne du rythme des célèbres Fourberies de Scapin. Une mise en abîme réussie pour « un malade qui se porte comme un charme ».
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