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Les rapports entre le théâtre et la peinture ont été profondément bouleversés au cours du demi-siècle qui vient de s'écouler. Au modèle diderotien du tableau qui avait jusqu'ici prévalu, encore déterminant pour les metteurs en scène du XXe siècle dont le théâtre était traversé par des préoccupations plastiques, se substitue peu à peu ce que nous appelons un modèle pictural. Dans ce modèle, la scène cesse d'être principalement envisagée comme un espace cadré à organiser en vue d'une intelligibilité. Elle reprend désormais à la peinture tous les éléments de base de sa grammaire : couleurs, lumières, dessins, et bientôt, les metteurs en scène, suivant en cela les évolutions qui ont lieu dans le champ des arts plastiques, matières et fluides.

Theaters --- Theater --- Scene painting. --- Stage-setting and scenery. --- Production and direction --- History --- Scene painting

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Il s'agit d'un mémoire sur le dehors à l'intérieur. Quel rapport la nature peut-elle entretenir avec l'univers du théâtre ? Effectivement, il n'y a rien de plus opposé que le théâtre (espace de l'artificiel, de la convention, de la fabrication, de l'intérieur, de l'obscurité) et la nature (royaume de l'organique, du foisonnement, de la grandeur, du soleil). Premièrement, ce mémoire parle de la manière dont la nature prend place dans nos vies, nous êtres humains de 2022, habitant en Europe. Pour ensuite parler de la relation qu'entretient la scénographie de manière plus générale avec l'espace théâtral, le rapport à l'imagination, la question de la représentation, la dramaturgie etc. et, du fait que, depuis longtemps, le théâtre est l'image d'une évolution de la société et du monde. La deuxième partie traite du mélange des deux, de la nature en tant que matérialité théâtrale. Elle déclenche des sensations auprès d'un public contemporain, qui a l'habitude de la ville et qui regarde plutôt la nature au travers d'un écran. La « nature » au théâtre est présente pour lui transmettre des choses. Il existe des spectacles où la nature est utilisée comme matérialité. Le décor la représentant est indissociable du projet, il fait partie de l'ADN du spectacle. J'ai choisi d'analyser trois spectacles pour étudier cette question. « Kingdom » de Anne-Cécile Vandalem, « Le Dernier Caravansérail (Odyssées) » d'Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil et « Le Songe d'une nuit d'été » de William Shakespeare, mis en scène par Jean-Michel D'Hoop. Ce sont trois pièces très différentes, les scénographes ont répondu différemment à la question de représenter la nature au théâtre. Parfois avec un souci de réalisme ou parfois en utilisant plutôt l'évocation ou la métaphore. Mais toujours dans un souci de servir le texte, de l'accompagner et de provoquer des sensations auprès du public. Ces spectacles abordent différents sujets comme l'utopie d'une vie construite en pleine nature, les phénomènes de migrations ou encore des sujets qui touchent l'être humain en tant qu'individu comme la question du genre ou le féminisme. Le dehors à l'intérieur est une invitation à prendre une bouffée d'air, à suspendre le temps pour mieux regarder, à se promener, le temps d'une soirée, aux côtés de ceux qui éclairent notre monde différemment.

Scénographie --- Migration --- Nature --- Forêt --- Théâtre --- Étude de genre --- Féminisme --- Marionette --- Mise en scène --- Rapport intérieur-extérieur

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Autour de 1887, date traditionnellement retenue comme celle qui marque la naissance de la mise en scène moderne, l'on pourrait s'attendre à ce que ces spectateurs professionnels que sont les critiques dramatiques prennent en compte non seulement la pièce, mais encore les décors, les accessoires, les costumes et, surtout, qu'ils mettent en relation la partie textuelle et la partie scénique pour penser le spectacle comme un tout. Qu'en est-il dans les faits ? Quelle place occupe la mise en scène parmi les modalités d'appréciation et d'évaluation des spectacles de cette époque ? La critique prête-t-elle alors une signification à la matérialité de la représentation ? L'enquête menée par l'auteur du présent ouvrage à travers les journaux et les revues conduit à esquisser une autre histoire du théâtre : celle de l'idée que l'on s'en fait au tournant des XIXe et XXe siècles.

Critique dramatique --- Théâtre -- Mise en scène --- Théâtre --- Mise en scène --- Appréciation --- Théâtre (genre littéraire) français --- Théâtre --- Mise en scène --- Appréciation --- French drama --- Dramatic criticism --- Theater --- History --- Production and direction --- History.

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Destiné à se métamorphoser en danse, le livret serait un texte transitoire et privé de valeur littéraire. Pourtant, des Ballets russes aux années 1960, les collaborations entre le ballet et les écrivains connaissent un essor sans précédent. Que cherchent les écrivains dans cette forme a priori éphémère ? S'agit-il de s'emparer du livret en poète, d'en faire une oeuvre digne d'être appréciée pour elle-même, ou au contraire de s'éloigner de la littérature pour se rêver chorégraphe ? A une époque où la littérature voit son statut d'art dominant vaciller et où la danse conquiert son autonomie, le ballet conserve à l'écrivain sa place dans la création chorégraphique pour mieux interroger les définitions de la littérature et de la danse.

Literature and dance --- Ballet --- Libretto. --- History --- Chorégraphie --- Notation du mouvement. --- Littérature et danse. --- Danse --- Littérature française --- Mise en scène. --- Intrigues (narration)

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Le secteur des arts de la scène a dû faire face à son plus grand défi ces dernières années : la crise sanitaire. Les ravages de celle-ci ont mis à mal le secteur qui a dû trouver une alternative pour continuer ses activités. La digitalisation, ou numérisation, est alors apparue comme la solution tant recherchée. Même si cette pratique existait déjà dans le secteur des arts de la scène bien avant la crise sanitaire, cette dernière aura eu pour effet de l’accentuer. Afin de comprendre le phénomène, une étude de cas sur un théâtre belge, le Théâtre de Liège, a été réalisée pour suivre l’avancement des projets digitaux mis en place par celui-ci avant, pendant, et après la crise sanitaire. Il ressort de cette étude que la digitalisation dans le secteur des arts de la scène offre un nombre conséquent d’avantages mais celle-ci a également des inconvénients et suscite des craintes comme celle de voir les œuvres dénaturées. Dans le doute, une réticence s’installe du côté de certains opérateurs scéniques quant à l’utilisation de l’outil digital. Ainsi, cette étude a pour objectif de présenter les avantages et les inconvénients de la digitalisation pour le secteur des arts de la scène. Les avantages trouvés au cours de l’étude ont été classifiés en neuf catégories : le nouveau public, les nouveaux partenariats, la compétitivité accrue, le public, la complémentarité avec les activités traditionnelles, la décentralisation (géographique), la gestion des informations, les avantages au niveau de la collectivité, ceux au niveau financier. Quant aux inconvénients, ceux-ci ont été classifiés en six catégories : les coûts engendrés, la masse salariale supplémentaire, la frilosité, c’est-à-dire la réticence vis-à-vis du digital, l’aspect politique et légal, les formations supplémentaires, le rapport avec le public et les artistes. La digitalisation semble néanmoins devenir une pratique incontournable dans le secteur des arts de la scène, c’est pour cette raison que cette étude vise à offrir une source d’informations supplémentaire sur le sujet. The performing arts sector has faced its greatest challenge in recent years: the health crisis. Its ravages left the sector struggling to find an alternative to continue its activities. Digitalization appeared to be the solution. Even if this practice already existed in the performing arts sector long before the health crisis, the latter had the effect of accentuating it. In order to understand the phenomenon, a case study on a Belgian theater, the Théâtre de Liège, was conducted to follow the progress of the digital projects implemented by this theater before, during and after the health crisis. The study shows that digitalization in the performing arts sector offers a number of advantages, but it also has disadvantages and raises fears, such as that of seeing the works denatured. In doubt, a reluctance has set in on the side of certain scenic operators as for the use of the digital tool. For this reason, this study seeks to present the advantages and disadvantages of digitalization for the performing arts sector. The advantages found in the study have been classified into nine categories: new audience, new partnerships, increased competitiveness, audience, complementarity with traditional activities, decentralization (geographical), information management, community benefits, and financial benefits. As for the disadvantages, they were classified into six categories: costs, additional work, reluctance to go digital, political and legal aspects, additional training, the relationship with the public and artists. Nevertheless, digitalization seems to become an unavoidable practice in the performing arts sector, which is why this study aims to offer a source of additional information on the subject.

digitalisation --- numérisation --- arts de la scène --- théâtre --- crise sanitaire --- digitalization --- digitization --- performing arts --- theater --- health crisis --- Sciences économiques & de gestion > Stratégie & innovation