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Ostende - le carnet est l'origine du livre paru quelques semaines plus tôt, la coulisse où le ballet se prépare, la planque reculée d'où l'on peut mieux observer le paysage, la palette où se mélangent les formes, les couleurs, les gestes des personnages et de leur créatrice. Il témoigne d'une oeuvre en gestation, là où Ostende est l'aboutissement de ce travail. Des objets y mutent comme des êtres vivants, des humains évoluent, expérimentent en secret, se découvrent. Des idées naissent, changent, se fixent mais le plus souvent s'y refusent, avant de trouver leur place dans l'oeuvre finale, la série picturale narrative Ostende, que le carnet de Dominique éclaire d'un jour nouveau. Pour nous, lecteurs et lectrices, le carnet en sera aussi l'aboutissement, la clé de lecture et le révélateur. En voyant ce qui, de la vie des personnages et du travail de l'autrice, n'était pas visible dans les peintures, on percevra ce que les personnages projettent entre les murs d'une grange ou derrière les rideaux.On en apprendra plus sur la majorette et ceux qui l'accompagnent, on y verra des corps ou des parties de corps – bustes, fesses, visages, mains – et l'on comprendra peut-être pourquoi Irène exhibe le sien sur les plages Ostende. Ou peut-être ne le comprendra-t-on pas. On verra, mais on sera libre de donner la suite que l'on veut à ces textes et à ces scènes ouvertes à l'interprétation. On retournera le point de vue, pour voir enfin derrière.
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Anna 1, 2, 3. Dans Anna, Mia Oberländer dresse le portrait de trois générations de femme, toutes prénommées Anna et qui défient toutes, à leur manière, les normes de la société. Des femmes trop libres dans un village bien trop petit, des femmes trop inadaptées aussi, ou tout simplement trop grandes. Avec une belle inventivité formelle, Mia Oberländer raconte ces trois parcours atypiques (et inspirés de l'histoire de sa propre famille) et construit autour de ce particularisme - la taille des femmes de sa famille - un beau récit aux accents sociologiques, s'intéressant aux conflits et incompréhensions intergénérationnelles comme au diktat d'une société dont les dogmes sont si facilement chamboulés.
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1953 : Le Monde est entré dans l'âge de l'Atome, mais un homme s'interroge sur la civilisation qui l'entoure. Cet homme, c'est Paul – un écrivain de science fiction qui depuis son enfance vit en contact télépathique avec le héros d'une épopée galactique située dans un lointain futur. Le cas de Paul devient célèbre à la suite d'un article. Gibbon Zelbub, consultant bien connu du Pentagone et de l'industrie américaine, commence alors à s'intéresser à lui. Dans un laboratoire du Vermont, "l'homme qui dialoguait avec le futur" va subir une expérience hypnotique qui lui fera commettre l'irréparable et briser l'honneur de son ami Zarth Arn, héros de l'Empire Galactique... Dans ce roman graphique aussi surprenant que captivant, Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse se plongent avec délectation dans l'imagerie fluide et aérodynamique de la SF de des années 50. Très loin des parodies nostalgiques habituelles, ce récit chatoyant prend cependant la période au sérieux, et s'intéresse aussi bien aux sources du Zorglub de Franquin qu'aux techniques de persuasion utilisées dans les milieux publicitaires et militaires. S'inspirant d'un cas psychologique réel (qui a défrayé la chronique au milieu des années 50), l'intrigue tient à la fois de l'énigme psychiatrique et du space opera. Bel exemple d'un roman graphique contemporain exploitant toutes les possibilités de la forme, Souvenirs de l'Empire de l'Atome (144 pages, couleur) joue autant sur ses images brillamment évocatrices que sur son scénario aux zigzags imprévus pour emporter le lecteur dans un autre monde – au coeur d'un Âge de l'Atome, qui tour à tour nous enchante et nous glace d'effroi.
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Pendant mes études en bande dessinée, j'ai souvent entendu cette remarque : « Vous n'avez pas remarqué qu'on fait toujours des personnages d'hommes blancs dans nos bande dessinées ? ». Je pense que c'est à partir de ce moment-là qu'inconsciemment je me suis mise à dessiner des animaux anthropomorphisés. Je pense que j'ai eu envie d'éviter la question de la représentation et que je cherchais un moyen de ne pas prendre parti. L'écriture de mon mémoire a donc été l'occasion de finalement m'interroger plus en profondeur sur ma pratique personnelle de la bande dessinée. Je me suis alors questionnée sur les différentes représentations de l'anthropomorphisme animal. J'avais envie de comprendre quels étaient graphiquement les codes utilisés pour les représenter. J'ai remarqué que l'anthropomorphisme était très courant dans les ouvrages jeunesse et majoritairement utilisé pour s'adresser à un jeune public. Cela m'a rendu curieuse, étant moi-même même autrice jeunesse, et j'ai orienté mes recherches dans cette direction. Mes réflexions se sont alors portées sur les caractéristiques humaines que l’on attribue aux animaux. Comment ces caractéristiques influent-elles sur notre perception de histoire ? Pourquoi une telle présence des animaux dans les œuvres jeunesses ? C'est donc au cours de ce début d'année que plusieurs questions autour de l'anthropomorphisme animal sont apparues. J'ai recentré ma recherche sur la bande dessinée jeunesse. J'ai par la suite précisé ma problématique et j'en suis venue à me demander en quoi les variations graphiques et narratives de la représentation des animaux anthropomorphises dans la bande dessinée jeunesse nous éclairent-elles sur le rapport des humain•e•s avec les animaux. Je vais traiter cette question dans un contexte européen, car les ressources à ma disposition et mon vécu restent très centrées sur la France et la Belgique. Ce sont les références qui sont les plus proches de ma pratique, qui correspondent le mieux à ce qui a construit ma vision de la bande dessinée jusqu'à maintenant. On débutera par la définition de l'anthropomorphisme pour comprendre les questionnements qu'elle peut induire sur les relations entre l'humain•e et l'animal. A travers l'histoire de l'anthropomorphisme on verra les façons dont il a été utilisé, ainsi que les critiques qui lui sont adressées. On approchera également l'histoire de la bande dessinée jeunesse pour comprendre l'évolution et les contextes dans lesquels s'est développé cet anthropomorphisme. Ensuite, nous chercherons à comprendre pourquoi et comment les animaux anthropomorphisés sont associés aux enfants. Et pour finir on s'appuiera sur des exemples précis de façon à faire émerger les différentes façons de représenter par le dessin et par la narration la place de l'animal par rapport aux humain•e•s dans la bande dessinée jeunesse.
Bande dessinée --- Illustration --- Animal
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Premier ouvrage abordant les violences faites aux femmes dans le 9e art, À coups de cases et de bulles est à même de montrer la façon dont la bande dessinée franco-belge, les comics mais aussi les mangas traitent les agressions et les crimes de sang. La bande dessinée qui ne cesse d’ouvrir de nouveaux chantiers et de revisiter des domaines déjà balisés, soit en les renouvelant, soit en les inscrivant dans une tradition, continue d’investir l’imaginaire des sociétés contemporaines. Quotidiens, hebdomadaires, trimestriels font désormais une place de plus en plus importante aux cases et aux bulles, mais si les femmes de papier ont été parfois mises à l’honneur ou étudiées, c’est rarement le cas des brutalités, des insultes et des viols qu’elles subissent. Et pourtant, les récits graphiques regorgent de femmes victimes de violences les plus diverses : mariages forcés, humiliations, agressions physiques, viols. Des bandes dessinées relèvent du témoignage et de la littérature du réel, d’autres appartiennent au registre de l’imaginaire, mais toutes traitent d’un fléau universel, parfois en une seule case, d’autres fois en plusieurs planches. La visée du présent ouvrage est d’inverser les perspectives communes, de montrer que les femmes ne sont pas enfermées dans la catégorie des femmes aguicheuses, ni dans celle des faire-valoir, ni non plus dans celles des seules victimes. En effet, même humiliées, brutalisées, martyrisées, elles conservent leur dignité ou leur fierté.
History --- Sociology --- bande dessinée --- violence sexiste
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En quoi la clé de lecture de l’essai permet-elle d’éclairer un certain nombre de productions hybrides ou transmédia, qui traversent plusieurs champs aux légitimités variables (photographie, télévision, cinéma, écriture scientifique, polar, création numérique, bande dessinée…) ? Quelles stratégies critiques et collectives pour un discours essayiste renouvelé, au miroir de ses supports de production et de diffusion ? Des spécialistes de l’essai et d’autres formes de non-fiction, des médias et de l’image, de l’art contemporain, des études de genre, ont proposé des contributions. Mais si la tension entre théorie et création les irrigue, elle se manifeste aussi au cœur de l’ouvrage, qui propose la restitution d’échanges animés entre deux bédéastes, un éditeur et deux universitaires, autour de la notion d’essai dessiné. L’ensemble est également rythmé « au fil du crayon » par le point de vue en images de l’auteur de bandes dessinées Fabrice Erre, dessinateur embarqué du colloque final. Le volume L’Essai médiatique, issu d’un programme de recherche de trois ans développé à l’Université de Limoges et à l’Université Gustave-Eiffel, poursuit deux objectifs. D’abord, faire le point sur l’histoire et les théories d’un genre difficile à classer, l’essai littéraire, qui a pu être qualifié de « non-genre ». Ensuite, observer les mutations de l’essayisme dans toutes ses dimensions intimes, philosophiques, esthétiques, politiques, en régime médiatique et dans le contexte en mutation permanente des industries culturelles.
Literature (General) --- essai médiatique --- essai cinématographique --- bande dessinée --- cinéma --- littérature
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Ce travail de fin d’études présente la traduction du néerlandais vers le français du tome « Hotel New York » de la bande dessinée « Agent 327 ». Cette traduction est suivie de quelques commentaires sur la traduction en général et la traduction de BD en particulier. Pour finir, plusieurs aspects de la traduction réalisée sont examinés plus en détail.
traduction --- bande dessinée --- Agent 327 --- Arts & sciences humaines > Langues & linguistique
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Une jeune femme en détresse, une mère au foyer dévouée et affable, une fillette courageuse sauvant des naufragés d’une mort certaine, ou encore une jeune fille qui n’a d’yeux que pour son miroir... Ces quatre figures féminines sont monnaie courante au sein des périodiques de bandes dessinées. Quels modèles ou contre-modèles féminins sont relayés derrière ces personnages ? Ce mémoire a pour objectif de reconstruire les modèles féminins proposés par les illustrés des années cinquante et soixante selon les piliers de la société belge. Nous tenterons donc de reconstruire les modèles proposés d’un point de vue caractériel et social. Ces modèles seront étudiés par les figures féminines reconduites dans les narrations des illustrés, mais nous ne nous arrêterons pas là. Les illustrés seront étudiés dans leur ensemble. Récits narratifs, jeux, publicités, activités proposées, articles, rubriques féminines, éditoriaux et courriers des lecteurs seront mobilisés pour nous aider à reconstruire ces modèles féminins. Cette étude se veut à la fois thématique et chronologique. Nous étudierons donc un panel de plusieurs illustrés entre mais 1956 et avril 1957, issus ou non d’un pilier politique, que nous couplerons à l’analyse longitudinale d’un illustré particulier, Line, l’équivalent féminin de Tintin publié entre 1955 et 1963.
Représentation des femmes --- bande dessinée --- presse --- Arts & sciences humaines > Histoire
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Traduction de l'intermédialité et principe de négociation dans la bande dessinée "Girlsplaining" de Katja Klengel.
bande dessinée --- allemand --- Arts & sciences humaines > Langues & linguistique
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Ce mémoire évoque le lien qui peut s'établir entre la notion d'ethos et la bande dessinée, en particulier la BD d'Histoire. Il développe les différents outils utilisés dans celle-ci pour créer un ethos au(x) personnage(s) : discours, image, mise en page, etc. Ce mémoire prend comme exemple la trilogie "De Gaulle", publiée dans la collection "Ils ont fait l'Histoire" (Glénat/Fayard), afin d'observer la manière dont l'ethos de Charles de Gaulle peut être transmis et traduit dans une biographie graphique.
Bande dessinée --- ethos --- Histoire --- Arts & sciences humaines > Multidisciplinaire, généralités & autres
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