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La pré-gélatinisation est une méthode largement utilisée pour modifier les propriétés de l'amidon. Le degré de gélatinisation de l'amidon (DSG) joue en effet un rôle très important en conférant une texture souhaitable à divers produits alimentaires. Cependant, il y a encore un manque de recherche systématique sur la relation entre le DSG et les propriétés physico-chimiques et structurales de l'amidon. Les effets de l'incorporation d'amidon de pomme de terre partiellement gélatinisé, avec différents DSG, dans les systèmes de pâte comportant du gluten n'ont pas encore été rapportés. Dans un premier temps, la caractérisation physico-chimique et structurale de l'amidon de pomme de terre a été étudiée à différents DSG. Des échantillons d'amidon avec un DSG allant de 39,41% à 90,56 % ont été obtenus. Alors qu'une dispersion d'amidon avec un DSG de 39,41 % a partiellement sédimenté à température ambiante, les dispersions avec un DSG de 56,11 % ou supérieur à cette valeur ont pu former une pâte stable présentant un comportement légèrement rhéofluidifiant. L'enthalpie associée au pic endothermique, la plage de gélatinisation et la structure ordonnée à courte distance de l'amidon ont été négativement corrélées avec le DSG, à l'inverse de la température de début de gélatinisation, la viscosité apparente et la capacité de liaison à l'eau qui étaient elles positivement corrélées. Il est apparu que les granules d'amidon perdent progressivement leur forme typique et présentent moins de biréfringence avec l'augmentation du DSG. Le traitement hydrothermal a eu un effet plus important sur la quantité de groupes hydroxyles exposés que les structures ordonnées et amorphes de l'amidon partiellement gélatinisé. Etant donné qu'un processus de chauffage est normalement requis dans la transformation des aliments, les propriétés gélifiantes et structurelles de l'amidon de pomme de terre partiellement gélatinisé avant et après le réchauffage en réponse à leur DSG initial ont été explorées. La rétrogradation de l'amidon a été plus importante avec l'augmentation du DSG initial. La résistance du gel d'amidon a augmenté, tandis que la structure ordonnée à courte distance diminuait à mesure que le DSG augmentait sans réchauffage. Après réchauffage, la résistance du gel d'amidon avec un DSG initial relativement faible (56,11 %) était 2,4 fois plus élevée que celle de l'amidon natif et 1,7 fois plus élevée que celle avec un DSG élevé (90,56 %). Les granules d'amidon intercalés dans les gels sans réchauffage ont affecté la formation du réseau. Après réchauffage, tous les échantillons de gel formaient une structure en nid d'abeille avec une porosité accrue à mesure que le DSG augmentait. Cela pourrait être lié aux différents degrés de synthèse de déshydratation de l'amidon avec différents DSG au cours de la rétrogradation. Ensuite, les propriétés rhéologiques d'un modèle de pâte amidon-gluten avec différentes variétés d'amidon et fractions de gluten ont été étudiées. La région viscoélastique linéaire la plus élevée, la dépendance en fréquence et la conformité maximale au fluage ont été observées dans la pâte de blé-gluten (WS-G) et amidon de pomme de terre-gluten (PS-G). Au contraire, le module viscoélastique et la viscosité à cisaillement nul de la pâte de blé étaient les plus bas, suivis des pâtes modèles WS-G et PS-G. La viscoélasticité des pâtes modèles était proche de la pâte de blé sous une fraction de gluten accrue, tandis que la dépendance fréquentielle des pâtes modèles n'a montré aucune tendance vers la pâte de blé. L'amidon de pomme de terre a exercé un effet de dommage plus important sur le réseau de gluten que celui de blé. Dans l'ensemble, le comportement rhéologique de la pâte modèle amidon-gluten était significativement affecté par la variété d'amidon et la fraction de gluten. De plus, la pâte modèle amidon-gluten ne pouvait pas pleinement stimuler la fonctionnalité de la pâte de blé, quelle que soit sa fraction de gluten. Enfin, l'effet induit par le DSG sur les propriétés rhéologiques et structurelles de la pâte modèle amidon-gluten a été examiné. La température de gélatinisation, la capacité de rétention d'eau, la région viscoélastique linéaire et la conformité maximale au fluage des composites PS-G ont augmenté, tandis que la variation d'enthalpie et la dépendance en fréquence diminuaient avec l'augmentation du DSG. De plus, des structures plus membranaires et des trous plus grands ont été observés dans la pâte modèle PS-G ; la quantité de feuille ß de gluten a augmenté, tandis que la quantité de bobine aléatoire et de tour diminuait à mesure que le DSG augmentait. La substitution du PS natif par du PS partiellement gélatinisé a considérablement amélioré les performances de la pâte modèle. La pâte modèle PS-G avec un DSG modéré (47,49 % à 72,55 %) a montré un potentiel d'application prometteur. Le comportement de gélification de l'amidon partiellement gélatinisé et des interactions amidon-gluten a joué un rôle majeur dans la transmission de la fonctionnalité souhaitée de la pête modèle PS-G. La présente étude conclut que l'amidon de pomme de terre partiellement gélatinisé avec un DSG modéré a montré une meilleure fonctionnalité que l'amidon natif et entièrement gélatinisé et semble représenter un matériau prometteur pour l'amélioration de la fonctionnalité de la pâte.
Amidon de pomme de terre. --- Prégélatinisation. --- Gélification. --- Propriétés thermiques. --- Réseau de gluten. --- Rhéologie de la pâte. --- Structure.
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Bolivia registers low potato production yields in comparison to other regions of the world. The bio-aggressors associated with the potato are one of the factors responsible for the reduction of potato production yields. The work aims to provide the necessary information to develop appropriate integrated pest and disease management strategies for potato production. The study takes place alongside the farmers of the Palca district (Sacaba municipality, department of Cochabamba, Bolivia) in the Andean region. Firstly, a description of the potato production system comprising the potato varieties cultivated, the provenance of the seeds, the use/destination of the production, the rotation cycle, the sowing periods, the harvest periods, the agricultural practices, the use of phytosanitary products, the risks, and the problems associated with the potato production was realised. Secondly, for the identification and the quantification of bio-aggressors (insect pests, bacterial, fungal, and viral diseases) associated with the potato cultures, the work was carried out in three potato plots (Waych'a and Pinta Boca varieties) from the 19th of March to the 9th of April 2022. The counting of the insect pests was realised with von Moerick traps, pitfall traps, and visual observations of the plants and the tubers. During this period, in the three fields, the pests Phthorimae operculella, aphids (Myzus persicae and Rhopalosiphoninus latysiphon), and a beetle of the Curculionidae family were identified. For the diseases, 75 plants and 3 of their tubers were sampled in each plot. The disease identification was based on symptomatology. For each disease in each field, the incidence and severity were recorded. The diseases identified were Septoria leaf spot (Septoria lycopersici var. malagutii), the early blight (Alternaria solani), the late blight (Phytophthora infestans), the black scurf (Rhizoctonia solani), the powdery scab (Spongospora subterranea f. sp. subterranea), the potato wart (Synchytrium endobioticum), the Cercospora leaf blotch (Cercospora spp.), and the potato virus Y (PVY). La Bolivie enregistre de faibles rendements pour la production de pomme de terre par rapport à d’autres régions du monde. Les bio-agresseurs associés à la pomme de terre sont un des facteurs responsables de la réduction des rendements de la production de la pomme de terre. L’objectif du présent travail est d’apporter les informations nécessaires pour développer des méthodes de lutte appropriées contre les ravageurs et les maladies de la pomme de terre. L’étude se déroule dans le district de Palca (municipalité de Sacaba, département de Cochabamba, Bolivie) situé dans la région Andine. Tout d’abord, une description du système de production comprenant les variétés cultivées, la provenance des semences, l’utilisation/destination de la production, le cycle de rotation, les périodes de semis, les périodes de récolte, les pratiques agricoles, l’utilisation de produits phytosanitaires, les risques, et les problèmes liés à la production de pommes de terre a été réalisée. Ensuite, pour l’identification et la quantification des bio-agresseurs (insectes ravageurs et maladies bactériennes, fongiques et virales) associés à la culture, le travail a été réalisé dans trois parcelles de pommes de terre (variétés Waych’a et Pinta Boca) du 19 mars au 9 avril 2022. Le comptage des insectes a été réalisé avec des pièges von Moerick, des pièges à puits et des observations visuelles des plantes et des tubercules. Au cours de cette période, dans les trois parcelles, les ravageurs Phthorimae operculella, les pucerons (Myzus persicae et Rhopalosiphoninus latysiphon) et un coléoptère de la famille des Curculionidae ont été identifiés. Pour les maladies, 75 plantes et 3 de leurs tubercules ont été échantillonnés dans chaque parcelle. Pour chaque maladie dans chaque parcelle, l’incidence et la sévérité ont été mesurées. Les maladies identifiées sont la septoriose (Septoria lycopersici var. malagutii), l’alternariose (Alternaria solani), le mildiou (Phytophthora infestans), le rhizoctone brun (Rhizoctonia solani), la gale poudreuse (Spongospora subterranea f. sp. subterranea), la gale verruqueuse (Synchytrium endobioticum), la cercosporiose (Cercospora spp.) et le virus Y de la pomme de terre (PVY).
Potato --- Andean region --- Bolivia --- Insect pests --- Diseases --- Production system --- Pomme de terre --- Région andine --- Bolivie --- Insectes ravageurs --- Maladies --- Système de production --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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The commune of Kenscoff, considered as the green belt of Port-au-Prince, is one of the main vegetable production areas in Haiti. However, it is unable to meet the demands of neighboring areas because of many constraints that prevent vegetable farmers from fully developing their activity. In this context, this study was conducted in Grand Fond, one of the municipal sections of Kenscoff, in order to identify, on the basis of a technical and economic study, the constraints linked to three crops: potato, tomato and lettuce, as well as the strategies developed by vegetable farmers to cope with these constraints. It was conducted during the months of April to June 2022 coinciding with the spring agricultural season, which is very important for the country. For data collection, a stratified random sampling was conducted in three market gardening sites where a survey was carried out among market gardeners. The results of the survey showed that market gardening in the Grand Fond area is 86% carried out by men, with an average age of market gardeners of 43 years, and more than 50% of vegetable farmers have more than 10 years of employment vegetable production experience. The dominant mode of access to land in the area is direct tenure, with small plots. Vegetable farmers have an average of 3 fields on their farms on which they use family labor combined with paid labor. The main cropping systems used are associations, although it has been noted that lettuce is often grown in monoculture. In terms of technical and economic performance, tomato was the best performing crop with an average yield estimated at 13.78t/ha for a GVA of 7757.82 USD, followed by lettuce with a yield of 10.66t/ha for a GVA of 6437.51 USD and lastly the potato 11.28t/ha for a GVA of 4638.40 USD. The main constraints identified in the area were: climatic hazards (drought and cyclones), land constraints, loss of soil fertility, problems related to labor, pressure from diseases and pests, lack of storage and conservation infrastructure, the problem of financing, the high costs of inputs and insecurity. La commune de Kenscoff, considérée comme la ceinture verte de Port-au-Prince, est l’une des principales zones de production maraichère d’Haïti. Cependant elle n’arrive pas à satisfaire les demandes des zones avoisinantes à cause de nombreuses contraintes qui empêchent les maraichers de développer pleinement leur activité. Dans ce contexte, cette étude a été réalisée à Grand Fond, l’une des sections communales de Kenscoff, afin d’identifier sur base d’une étude technico-économique, les contraintes liées à trois cultures : la pomme de terre, la tomate et la laitue, ainsi que les stratégies développées par les maraichers face à ces contraintes. Elle a été réalisée durant les mois d’avril à juin 2022 coïncidant avec la campagne agricole de printemps, qui est très importante pour le pays. Pour la collecte des données un échantillonnage aléatoire stratifié a été réalisé dans trois sites maraichers où une enquête a été réalisée auprès des maraichers Les résultats de l’enquête ont montré que le maraichage dans la zone de Grand Fond est réalisé par les hommes à 86%, avec un âge moyen des maraichers de 43 ans, et plus de 50% des maraichers ont plus de 10 ans d’expérience dans le maraichage. Le mode d’accès à la terre dominant de la zone est le faire-valoir direct, avec des parcelles de petite taille. Les maraichers ont en moyenne 3 champs sur leur exploitation sur lesquelles ils utilisent la main-d’œuvre familiale associée à la main-d’œuvre salariée. Les principaux systèmes de culture utilisés sont les associations, bien qu’il a été remarqué que la laitue est souvent cultivée en monoculture. En terme de performance technique et économique, la tomate a été la culture la plus performante avec un rendement moyen estimé à 13,78t/ha pour une VAB de 7757,82 USD, en suite la laitue avec un rendement de 10,66t/ha pour une VAB de 6437,51 USD et en dernier lieu la pomme de terre 11,28t/ha pour une VAB de 4638,40 USD. Les principales contraintes identifiées dans la zone ont été : les aléas climatiques (sécheresse et cyclones), la contrainte foncière, la perte de la fertilité des sols, les problèmes liés à la main-d’œuvre, la pression des maladies et ravageurs, le manque d’infrastructure de stockage et de conservation, le problème de financement, les coûts élevés des intrants et l’insécurité.
Vegetable production --- constraint --- strategy --- Kenscoff --- Grand Fond --- potato --- tomato --- lettuce. --- Maraichage --- contrainte --- stratégie --- Kenscoff --- Grand Fond --- pomme de terre --- tomate --- laitue. --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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This study was to assess the effect of different nutrient sources on the agroeconomic performance of potato (Solanum tuberosum var. Dosa) to offer farmers a more economical and sustainable alternative. For this purpose, an experimental device in completely randomized blocks with three sources of nutrients (mineral NPK fertilizer, green Tithonia diversifolia and laying hen droppings) was used. He had six (6) treatments and 3 repetitions. The treatments were defined in such a way as to satisfy the potassium requirements at a rate (180 kg/ha of K2O) necessary for the cultivation of the potato. The different treatments applied were: T0: Control, T1: Tithonia diversifolia, T2: chicken droppings, T3: mineral fertilizer, T4: (½Tithonia diversifolia+ ½ mineral fertilizer), T5: (½ chicken droppings +½ mineral fertilizer). The data collected on the growth variables (number of leaves, height of the plants, diameter at the collar, plant cover) and yield were subjected to analyzes of variance (ANOVA) and multiple comparisons of the means according to Duncan's test at the 5% threshold have been carried out. To test the profitability of the treatments used, an economic analysis was carried out. The treatments varied significantly between them. However, the results showed that: Treatments T2 and T5 were the most favorable to potato growth and yield. The highest yields were obtained respectively with treatments T5 (36.7 t/ha) and T2 (35.53 t/ha). T1 treatments; T4 and T3 gave statistically similar yields respectively of (20.55 t/ha), (20.01 t/ha) and (16.62 t/ha) and the lowest yield was obtained with T0 (7.44 t/ha). The economic analysis showed that the organic treatments alone (T1 and T2) or combined with mineral fertilizer (T4 and T5) may be best suited to the farming environment because they obtained an acceptability index (AI) higher than 2. However, given the limited incomes of farmers in Cameroon, T1 treatments (Tithonia diversifolia) and T5 (½ chicken droppings + ½mineral fertilizer) are the most recommended. Cette étude avait pour but d’évaluer l’effet de différentes sources d’éléments nutritifs sur les performances agroéconomiques de la pomme de terre (Solanum tuberosum var. Dosa) afin de proposer aux paysans une alternative plus économique et durable. A cet effet, un dispositif expérimental en blocs complètement randomisés avec trois sources d’éléments nutritifs (l’engrais minéral NPK, l’engrais vert Tithonia diversifolia et la fiente de poule pondeuse) a été utilisé. Il avait six (6) traitements et 3 répétitions. Les traitements ont été définis de manière à satisfaire les besoins en potassium à raison (180 kg/ha de K2O) nécessaire à la culture de la pomme de terre. Les différents traitements appliqués étaient : T0 : Témoin, T1 : Tithonia diversifolia, T2 : fiente de poule, T3: engrais minéral, T4 : (½ Tithonia diversifolia+ ½ engrais minéral), T5: (½ fiente de poule +½ engrais minéral). Les données collectées sur les variables de croissance (nombre de feuilles, hauteur des plantes, diamètre au collet, couvert végétal) et de rendement ont été soumises à des analyses de variances (ANOVA) et des comparaisons multiples des moyennes selon le test de Duncan au seuil de 5% ont été réalisées. Pour tester la rentabilité des traitements utilisés, une analyse économique a été réalisée. Les traitements ont varié significativement entre eux. Toutefois, les résultats ont montré que : Les traitements T2 et T5 ont été les plus favorables à la croissance et au rendement de la pomme de terre. Les rendements les plus élevés ont été obtenus respectivement avec les traitements T5(36,7 t /ha) et T2 (35,53 t/ha). Les traitements T1; T4 et T3 ont donné les rendements statistiquement similaires respectivement de (20,55 t/ha); (20,01 t/ha) et (16,62 t/ha) et le plus faible rendement a été obtenu avec T0 (7,44 t/ha). L’analyse économique a montré que les traitements organiques seuls (T1 et T2) ou combinés à l’engrais minéral (T4 et T5) peuvent être les mieux adaptés en milieu paysan car ils ont obtenu un indice d’acceptabilité (IA) supérieur à 2. Cependant, au vu des revenus limités des paysans au Cameroun, les traitements T1 (Tithonia diversifolia) et T5 (½ fiente de poule + ½ engrais minéral) sont les plus recommandables.
Green manure --- Tithonia diversifolia --- laying hen droppings --- mineral fertilizer --- potato. --- Engrais vert. --- Tithonia diversifolia --- fiente de poule pondeuse --- engrais minéral --- pomme de terre. --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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