Listing 1 - 2 of 2 |
Sort by
|
Choose an application
La maladie de l’endométriose est une maladie inflammatoire chronique caractérisée par des douleurs menstruelles invalidantes [1]. Une femme sur dix en est atteinte et elle est la cause à 50% de l’infertilité [2]. Un retard de diagnostic se mesure aux alentours de 7 à 11 ans [3]. Maladie chronique aux multiples conséquences physiques, psychologiques et socio-professionnelles [4-5], sa récurrence par récidives des lésions endométriosiques est fréquente [6]. Lors de l’annonce du diagnostic, les patientes vont devoir manier tant leurs représentations difficiles de la maladie que leurs propres angoisses [7]. Les conditions de l’annonce diagnostique vont alors guider la suite du vécu de la maladie [7]. L’objectif de cette étude est d’explorer le vécu des jeunes femmes en âge de procréer lors de l’annonce du diagnostic d’endométriose.
Choose an application
L’incidence des problèmes d’infertilité a augmenté significativement au cours des dernières décennies. En parallèle, les techniques de procréation médicalement assistée se sont développées. Initialement, peu d’attention a été accordée aux impacts psychologiques des traitements. Peu à peu, des études ont mis en exergue l’apparition et l’augmentation des symptômes de stress, d’anxiété et de dépression chez les patientes. Cependant, les conclusions des études quant à leur incidence et à l’influence des facteurs socio-démographiques divergent (Gdanska et al., 2017). Par ailleurs, malgré l’existence de facteurs de risque au développement d’un psychotraumatisme lors des parcours de procréation médicalement assistée, ce sujet n’a commencé à être étudié que récemment (Corley-Newman, 2017). En outre, bien que l’influence des capacités de résilience sur le vécu des parcours PMA ait été prise en compte par certains auteurs, les études à ce sujet sont encore peu nombreuses. L’objectif principal de cette recherche était d’évaluer la présence et les interactions existant entre les symptômes anxieux, dépressifs et de stress post-traumatique chez les patientes en parcours de procréation médicalement assistée. Les objectif secondaires étaient d’analyser l’influence de divers facteurs socio-démographiques, de facteurs liés aux traitements ainsi que des capacités de résilience. Les impacts sur la qualité de vie des femmes ont aussi été étudiés. Pour investiguer ces questions de recherche, nous avons eu recours à des échelles validées, rassemblées en un questionnaire diffusé via les réseaux sociaux. Nos résultats démontrent un impact significatif des traitements sur la dépression et le trouble de stress post-traumatique. La présence de symptômes anxieux et dépressifs favorise la survenue de troubles de stress post-traumatique. Inversement, le stress post-traumatique peut engendrer ou majorer des symptômes dépressifs. Nous avons mis en évidence un effet significatif des traitements sur la qualité de vie et, plus particulièrement, sur les dimensions relationnelle et psychocorporelle. Les capacités de résilience des femmes influencent également leur vécu du parcours. Enfin, en ce qui concerne les facteurs socio-démographiques, l’âge semble avoir peu d’influence. Au contraire, la situation conjugale, le type de traitement et le nombre de cycles ont une influence majeure sur la survenue de symptômes de détresse psychologique.
Procréation médicalement assistée --- psychotraumatismes --- stress --- dépression --- anxiété --- résilience --- qualité de vie --- infertilité --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique
Listing 1 - 2 of 2 |
Sort by
|