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En 1566, le greffier du Parlement de Paris Jean Du Tillet offrit au jeune Charles IX un somptueux Recueil des rois de France (BnF, département des Manuscrits, Français 2848). Rédigé notamment à partir des archives royales, ce célèbre manuscrit doit sa renommée aux trente peintures à pleine page représentant la longue lignée des souverains, de Clovis à François Ier.
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Ouvrage unique, le livre d’heures de Catherine de Médicis résume à lui seul tous les contrastes et les enjeux d’une période de grands fastes et de grands drames. Derrière son luxe tapageur, il nous fait entrer dans l’intimité de l’une des plus grandes reines de France, à travers une série de portraits de famille d'une grande finesse, principalement dus à Jean et François Clouet.
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Commandé au IXe siècle par Drogon, fils illégitime de Charlemagne, évêque de Metz et grand mécène de son temps, ce manuscrit somptueux est un fleuron artistique de la Renaissance carolingienne.
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La famille Lallemant de Bourges faisait partie de l’élite bourgeoise de la capitale du Berry depuis le milieu du XVe siècle. Son ascension sociale lui a permis d’atteindre les plus hautes marches de l’administration royale, donnant des conseillers du roi et des receveurs généraux de ses finances autour de 1500. Elle est aujourd’hui connue pour avoir bâti un monument précurseur de la première Renaissance française, le splendide hôtel Lallemant à Bourges. Ce numéro d’Art de l’enluminure devrait contribuer à la faire reconnaître également comme une famille bibliophile, à laquelle les auteurs ont pu rattacher dix-huit manuscrits enluminés, qu'ils examinent ici avec de nombreuses reproductions à l'appui. L’originalité de cette collection tient au fait qu’elle a inspiré le décor sculpté du cabinet de l’hôtel Lallemant, décor emblématique resté longtemps mystérieux.
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Réunissant les réflexions de plusieurs spécialistes d’histoire, d’histoire de l’art et de littérature, ce livre interroge la pertinence opératoire de la notion de propagande à l’époque moderne lorsque l’opinion publique ne constitue pas encore un acteur politique avec lequel les gouvernants composent, même s’il est de plus en plus présent dans leur horizon d’adresse. Alors qu’en Europe occidentale la diffusion des procédés d’impression bouleverse les rapports des contemporains à l’écrit, et à mesure que l’accès à l’information se généralise grâce à de nouveaux médiums (nouvelles à la main, périodiques, gravures…), les puissants réalisent que la maîtrise de leur image et la promotion de leurs actions exigent toute leur attention. En un temps où les paysages médiatiques connaissent de profondes mutations et où les logiques partisanes s’affirment comme le corollaire d’une politisation accrue des individus, il apparaît essentiel d’analyser au plus près les ressorts employés par le(s) pouvoir(s) pour susciter l’adhésion. À travers plusieurs études de cas, ce volume propose ainsi une analyse des pratiques communicationnelles à l’œuvre dans la sphère politique entre les xve et xviiie siècles. Parce que la banalisation du terme « propagande » en sciences humaines nécessite de prendre du recul à l’égard d’un concept qui serait devenu « une clé générale de déchiffrement et d’explication » (O. Christin), cet ouvrage propose une réflexion nouvelle sur la fécondité heuristique de cette notion contemporaine.
History --- propagande --- pamphlet --- opinion publique --- XVe-XVIIIe siècles
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Personnage clef de l'histoire de France, Catherine de Médicis n'aura jamais cessé de faire parler d'elle. Son parcour à la cour de France, où elle a assisté à cinq règnes et tenu successivement les rôles de dauphine, de reine, puis de régente et de reine mère, la voit s'imposer dans un monde où le pouvoir et la gloire se déclinent habituellement au masculin. Catherine de Médicis, c'est d'abord une action politique fondée sur une analyse lucide de la longue crise que traverse la France de la seconde moitié du XVIe siècle, prise dans un cycle incessant de conflits qui opposent protestants et catholiques. C'est aussi un art de gouverner qui accompagne la grande mue de la monarchie française, avec le poids croissant de l'administration, du clientélisme et le développement de la diplomatie. Catherine de Médicis c'est également l'une des premières commanditaires d'œuvres d'art de son siècle : aucun domaine n'échappe à son influence, ni l'architecture, ni la sculpture, ni la peinture, ni les arts décoratifs. Elle a aussi des ambitions savantes, comme le rappelle son abondante bibliothèque. La reine est une source d'inspiration pour ses contemporains : à la fois un modèle à imiter et une figure qui stimule l'imagination des créateurs. Son destin hors du commun a alimenté la fameuse "légende noire", perceptible dans les jugements d'érudits, ainsi que l'imaginaire romanesque et cinématographique
Portraits --- Mécénat --- Art et politique --- Renaissance. --- Catherine de Médicis, --- Art --- patronage --- kunst en politiek --- Medici, de', Catherine [Queen of France] --- History --- Catherine de Médicis, --- Art patronage
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