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Radicalisation violente --- Radicalization

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Design de l’étude : Revue de question.
Contextualisation : À une époque où la question du consentement, de l’âge légal du premier 
rapport sexuel et de la coercition sexuelle sont ardemment débattus sur les scènes culturelles et 
politiques deux questions nous viennent à l’esprit : Que savons-nous vraiment des 
représentations en matière de sexualité des adolescents de moins de 18 ans ? De quelle manière leur inclusion dans un groupe de pairs influence-t-elle ces dernières ? 
Méthode : Notre revue de question a été menée sur les bases de données PsycINFO et Scopus.
Résultats : Les résultats de notre revue de question suggèrent d’une part que les adolescents de 
moins de 19 ans ne partagent pas de définition commune du rapport sexuel et d’autre part que 
les normes descriptives qui prennent place au sein d’un groupe de pairs, ont plus d’incidence 
sur les comportements sexuels des adolescents que les normes injonctives ou la pression des 
pairs. 
Conclusions : Nous espérons que les quelques observations menées dans le cadre de cette 
recherche mèneront à une multiplication des études relatives aux représentations sexuelles des 
adolescents, ainsi qu’à une réflexion sur la nécessité que représente la mise en place d’un 
organisme national d’évaluation des besoins des adolescents en matière d’éducation sexuelle.

Adolescence --- Sexualité --- Représentations sociales --- Influence des pairs --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Les recherches sur la désistance dans la littérature francophone sont très récentes et les connaissances dans ce domaine encore limitées. Cette émergence tardive pourrait s'expliquer par le fait que les auteurs se sont d'abord intéressés aux comportements délinquants et à leur persistance plutôt qu'à l'arrêt de ces dits-comportements (Robert, 2019). C'est dans la littérature Anglo-saxonne que nous trouverons les premières recherches effectuées à ce sujet. Notamment par Glueck & Glueck (1950) et leur "théorie classique" selon laquelle la délinquance diminuerait naturellement avec l'âge. Théorie retravaillée ensuite par Sampson & Laub (2001), selon qui, la sortie de la délinquance serait influencée non pas par l'âge, mais par des évènements de vie tels que le mariage et l'acquisition d'un emploi stable. En effet, le terme de "désistance" n'a pas encore de définition officielle en français mais est le plus souvent définie comme "la sortie de la délinquance". Certains auteurs la nomme tantôt "désistement" ou "désengagement" avec pour définition "une distanciation individuelle à l'égard de ses propres représentations et comportements antérieurs" (Gaïa et al, 2019). Il existe deux types de désistance à distinguer. La désistance dite "primaire" qui fait référence à une interruption plus ou moins longue des agissements délinquants et qui peut être marquée par des épisodes de réitération ou de récidive et la désistance dite "secondaire" qui consiste en un changement plus profond et durable du comportement délinquant (Born & Glowacz, 2017). Cette étude se développera autour d'entretiens semi-structurés visant à développer, étoffer voire contredire les connaissances relatives à cette thématique en interrogant des professionnels de terrain, et plus particulièrement des délégués du service de protection de la jeunesse et travaillant donc avec des jeunes ayant commis des faits qualifiés infractions. Nous nous intéressons particulièrement à leur propre représentation de la désistance ainsi qu'aux moyens qu'ils pensent utiles et nécessaires à la bonne élaboration du processus de désistance.

Sciences sociales & comportementales, psychologie > Multidisciplinaire, généralités & autres

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La désistance des femmes est un sujet de recherche en plein essor, après avoir longtemps été mis de côté par les spécialistes de la délinquance. 
L’objectif de cette recherche est de répondre à la question suivante : " Comment s'engagent les processus de désistance chez les femmes ayant été jugées pour au moins un acte délinquant ?"
Ainsi, afin de mettre en exergue les différents mécanismes sous-jacents de la désistance, nous avons mené une analyse de contenu thématique grâce au discours de vie de sept femmes. 
Nos résultats mettent en avant que la réorganisation des relations, le changement de vie professionnelle et la remise en question de la délinquance sont au cœur du processus de désistance chez les femmes.

desistance --- women --- out of crime --- désistement --- réintégration --- réinsertion --- analyse du discours de vie --- processus de désistance --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Introduction : Le taux de couverture de l’assurance–maladie en Belgique est de 98.7 %. Il y a donc approximativement 150000 personnes sans couverture de santé en Belgique. Or ce taux ne compte pas les nombreuses personnes ayant des freins à l’accès aux soins. Le nombre de personnes n’ayant pas de soins de santé est en fait plus élevé. Les femmes précaires sont un groupe à risque au niveau de la santé. Le projet « Avec–Elles » de Médecins du Monde Bruxelles s’attelle à améliorer l’accès aux soins de ce public par des animations de promotion de la santé via l’empowerment. L’empowerment est une approche positive qui tend à valoriser les ressources des personnes. Ce mémoire se pose la question du vécu des femmes précaires lors de ces animations en lien avec l’empowerment pour l’amélioration de l’accès aux soins.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude qualitative exploratoire et phénoménologique auprès de 10 bénéficiaires des animations du projet « Avec-Elles » de MdM. Les entretiens sont des entretiens semi- dirigés. Un guide d’entretien a été réalisé. La collecte des données a permis une analyse thématique. 
Résultats : Les hypothèses de départ ont été validées. Les femmes précaires bénéficiant des animations ont un vécu assez positif de celles-ci et leur vécu montre que les activités utilisant l’empowerment permettent une amélioration potentielle de l’accès aux soins. 
Conclusions : Au vu des inégalités sociales et de la précarité grandissante, le niveau de santé des femmes précaires tend à se dégrader. L’accès aux soins en est un des déterminants et les animations du projet « Avec-Elles » de MdM via l’empowerment de ces femmes l’améliorent. L’étude a pu mettre en évidence qu’un sentiment de bien-être est lié aux animations et que l’accès aux soins est potentiellement amélioré grâce à l’empowerment dont ces animations font preuve. Leurs ressources étant valorisées, les femmes précaires récupèrent la confiance, l’estime de soi et les forces nécessaires pour affronter leur quotidien et améliorer leur santé.

femmes précaires --- empowerment --- accès aux soins --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé