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Les rejets miniers, industriels et les retombées des rejets atmosphériques sont de principales sources de contamination en éléments traces de vastes étendues des sols de l’arc cuprifère Katangais (RD Congo). La phytostabilisation s’avère une stratégie de la phytoremédiation la mieux appropriée pour la réhabilitation des sols dans cette région grâce au fait qu’en plus de ses avantages socio-économiques et environnementaux, on peut remédier de grandes étendues de sols dans le contexte de contamination polymétallique. Toutefois, les recherches de phytoremédiation en Afrique tropicale restent encore en phase expérimentale, l’implémentation à grande échelle est jusque-là très peu mise en œuvre. Néanmoins, les initiatives de plantation d’arbres mises en œuvre par les habitants dans les quartiers pollués à Lubumbashi et par l’entreprise minière Gécamines sur le bassin de décantation (BDD) à Kipushi ont fait l’objet de cette étude qui est d’améliorer les techniques de phytostabilisation pour la production des services écosystémiques en milieux pollués urbains et périurbains. La première approche a étudié les pratiques agronomiques et la performance des espèces d’arbres installées en milieu urbain et périurbain. En milieu urbain (Lubumbashi), le nombre d’arbres par parcelle et d’espèce était plus élevé dans les quartiers non pollués (Kalebuka et Kaleja), dominés par des espèces fruitières, alors que les espèces non fruitières étaient plus dominantes dans le quartier pollué de Penga Penga. Près de 80% des habitants de Penga Penga utilisent des amendements contre 41 % seulement à Kalebuka. Ces amendements issus principalement de déchets ménagers et le sol des poubelles communes étaient enfouis dans les trous plus profonds (25 à 100 cm) en milieu pollué. Les arbres implantés en milieux non pollués tout comme ceux plantés avec amendements organiques tendaient à avoir une hauteur ou un diamètre à la hauteur de la poitrine (dhp) plus élevé. Quant au milieu périurbain (Kipushi), le peuplement installé sur le BDD avait une hauteur moyenne maximale de 6,7 m et un dhp moyen maximal de 21,9 cm. Cinq espèces (Leucaena leucocephala, Albizia lebbeck, Acacia polyacantha, P. guajava et Senna spectabilis) se sont bien régénérées. Toutefois, L. leucocephala a montré un caractère très envahissant. Au niveau souterrain, les couches amendées ont eu d’abondantes racines (75 à 200 et > 200 racines dm–2) comparé aux couches non amendées (15 à 75 et < 15 racines dm–2), mais la présence des racines dans les rejets contaminés montre néanmoins, la possibilité de survie à long terme des arbres sur les sols pollués. La deuxième approche a évalué les attentes des habitants sur les services écosystémiques dans leur milieu ainsi que d’importantes fonctions écosystémiques obtenues après implantation d’arbres en milieu pollué. En milieu urbain, le service fruit, le service d’ombrage et brise-vent ont été les plus attendus par les habitants. Le service fruit était moins prioritaire pour les habitants de Penga Penga que ceux d’autres quartiers. Les espèces d’arbres implantées ont différemment facilité l’installation de la végétation spontanée. Le sol végétalisé a indiqué des concentrations moyennes en Cu, Co et Zn plus élevées que celles du sol nu, ce qui serait d’une part dû à la réduction de la moblité des métaux du sol. La dernière approche a traité de la concentration en éléments traces dans les organes et les charbons de bois de différentes espèces ligneuses plantées. En milieu urbain, la concentration en métaux dans les organes des espèces étudiées étaient légèrement plus élevée en milieu pollué comparé au milieu non pollué, mais les écarts entre ces deux milieux étaient plus faibles comparés à ceux du sol. De manière générale les concentrations en métaux (Co, Cu et Zn) ont été largement supérieures aux seuils dans les écorces et légèrement au-dessus des seuils pour les feuilles de P. guajava à Penga Penga et Kalebuka, et Cupressus lusitanica sur le BDD. Les fruits et le bois ont eu une concentration en métaux ne dépassant pas les seuils, excepté pour les fruits de P. guajava avec (2mg kg–1) à Penga Penga. Il n’y a pas eu de différence significative entre la concentration en métaux des charbons de bois issus du site pollués comparés à ceux des sites non pollués. Par conséquent, il n’y a pas de danger lié particulièrement à l’utilisation de charbons issus des sites pollués.
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En Haïti, l'agroforesterie se fait de façon traditionnelle. L’agriculture telle qu’elle se pratique se fait au détriment du capital-sol. Cette dernière se pratique sur n’importe quel type de sol et sur n’importe quelle pente. C’est pourquoi le pays a connu une détérioration accélérée de son environnement durant les dix dernières années, avec une dégradation des ressources naturelles, une réduction inquiétante de la biodiversité, la diminution des ressources en bois, l’érosion des sols et la désertification qui résultent. Pourtant, la communauté rurale haïtienne tire l'essentiel de son revenu des produits provenant des systèmes agroforestiers. De par sa situation topographique, le sous-bassin Martha est exposé a de sérieux problèmes environnementaux. Grâce à la diversité de ses ressources naturelles, ce dernier est aussi considéré comme étant un petit paradis dans le Nord-Ouest mais, avec l’accélération de la dégradation de l’environnement, les sols deviennent de plus en plus stériles sous l’effet du déboisement et de l’érosion. Cette étude consiste à faire une analyse sur la durabilité des systèmes agroforestiers selon une approche d’autogouvernance des sols entant que "biens communs" ». Elle a été réalisée à Haut Moustique Haïti, au niveau du sous-bassin versant Martha qui est un affluant du bassin versant de la Rivière Moustique. L’enquête a été conduit auprès de soixante-huit (68) agriculteurs choisis aléatoirement sur leurs parcelles respectives, a permis d'identifier trois types de systèmes agroforestiers à Martha :les jardins de cases « jaden lakou » ; les cultures en allées ou en bandes et la jachère. Les facteurs influençant la durabilité des SAFs sont la croissance démographique ; la pauvreté et la vulnérabilité ; la pratique de la culture sur brûlis ; l’élevage libre ; le défrichement des terres pour l’expansion agricole; le niveau d’éducation des acteurs (ingénieurs forestiers, techniciens, agriculteurs) ; la faiblesse de l’Etat dans le domaine ; la coupe incontrôlée des arbres pour la production du charbon de bois et d’énergie permettant aux agriculteurs de faire face aux besoins de base et enfin l’absence d’une éducation environnementale qui constituent des barrières infranchissables pour le développement de l'agroforesterie à Martha. En fait, l’utilisation des sols entant que « biens communs » se présente comme l’une des meilleures solutions pouvant freiner la dégradation environnementale et l’érosion des sols dans la zone mais, les contraintes culturelles et spirituelles, l’appartenance religieuse, le foncier et les conflits sont encore des problèmes à résoudre avant d’y penser.
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This study was to assess the effect of different nutrient sources on the agroeconomic performance of potato (Solanum tuberosum var. Dosa) to offer farmers a more economical and sustainable alternative. For this purpose, an experimental device in completely randomized blocks with three sources of nutrients (mineral NPK fertilizer, green Tithonia diversifolia and laying hen droppings) was used. He had six (6) treatments and 3 repetitions. The treatments were defined in such a way as to satisfy the potassium requirements at a rate (180 kg/ha of K2O) necessary for the cultivation of the potato. The different treatments applied were: T0: Control, T1: Tithonia diversifolia, T2: chicken droppings, T3: mineral fertilizer, T4: (½Tithonia diversifolia+ ½ mineral fertilizer), T5: (½ chicken droppings +½ mineral fertilizer). The data collected on the growth variables (number of leaves, height of the plants, diameter at the collar, plant cover) and yield were subjected to analyzes of variance (ANOVA) and multiple comparisons of the means according to Duncan's test at the 5% threshold have been carried out. To test the profitability of the treatments used, an economic analysis was carried out. The treatments varied significantly between them. However, the results showed that: Treatments T2 and T5 were the most favorable to potato growth and yield. The highest yields were obtained respectively with treatments T5 (36.7 t/ha) and T2 (35.53 t/ha). T1 treatments; T4 and T3 gave statistically similar yields respectively of (20.55 t/ha), (20.01 t/ha) and (16.62 t/ha) and the lowest yield was obtained with T0 (7.44 t/ha). The economic analysis showed that the organic treatments alone (T1 and T2) or combined with mineral fertilizer (T4 and T5) may be best suited to the farming environment because they obtained an acceptability index (AI) higher than 2. However, given the limited incomes of farmers in Cameroon, T1 treatments (Tithonia diversifolia) and T5 (½ chicken droppings + ½mineral fertilizer) are the most recommended. Cette étude avait pour but d’évaluer l’effet de différentes sources d’éléments nutritifs sur les performances agroéconomiques de la pomme de terre (Solanum tuberosum var. Dosa) afin de proposer aux paysans une alternative plus économique et durable. A cet effet, un dispositif expérimental en blocs complètement randomisés avec trois sources d’éléments nutritifs (l’engrais minéral NPK, l’engrais vert Tithonia diversifolia et la fiente de poule pondeuse) a été utilisé. Il avait six (6) traitements et 3 répétitions. Les traitements ont été définis de manière à satisfaire les besoins en potassium à raison (180 kg/ha de K2O) nécessaire à la culture de la pomme de terre. Les différents traitements appliqués étaient : T0 : Témoin, T1 : Tithonia diversifolia, T2 : fiente de poule, T3: engrais minéral, T4 : (½ Tithonia diversifolia+ ½ engrais minéral), T5: (½ fiente de poule +½ engrais minéral). Les données collectées sur les variables de croissance (nombre de feuilles, hauteur des plantes, diamètre au collet, couvert végétal) et de rendement ont été soumises à des analyses de variances (ANOVA) et des comparaisons multiples des moyennes selon le test de Duncan au seuil de 5% ont été réalisées. Pour tester la rentabilité des traitements utilisés, une analyse économique a été réalisée. Les traitements ont varié significativement entre eux. Toutefois, les résultats ont montré que : Les traitements T2 et T5 ont été les plus favorables à la croissance et au rendement de la pomme de terre. Les rendements les plus élevés ont été obtenus respectivement avec les traitements T5(36,7 t /ha) et T2 (35,53 t/ha). Les traitements T1; T4 et T3 ont donné les rendements statistiquement similaires respectivement de (20,55 t/ha); (20,01 t/ha) et (16,62 t/ha) et le plus faible rendement a été obtenu avec T0 (7,44 t/ha). L’analyse économique a montré que les traitements organiques seuls (T1 et T2) ou combinés à l’engrais minéral (T4 et T5) peuvent être les mieux adaptés en milieu paysan car ils ont obtenu un indice d’acceptabilité (IA) supérieur à 2. Cependant, au vu des revenus limités des paysans au Cameroun, les traitements T1 (Tithonia diversifolia) et T5 (½ fiente de poule + ½ engrais minéral) sont les plus recommandables.
Green manure --- Tithonia diversifolia --- laying hen droppings --- mineral fertilizer --- potato. --- Engrais vert. --- Tithonia diversifolia --- fiente de poule pondeuse --- engrais minéral --- pomme de terre. --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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Ces dernières années, nos essences forestières de production ont connu des dépérissements suite au changement climatique. Les arbres sont fragilisés par des épisodes de sécheresse plus fréquents et certains ravageurs en profitent. C’est dans ce contexte que le projet Trees for future a été mis en place. Son réseau de parcelles réparties à travers la Belgique a pour objectif de tester des essences et des provenances résistantes à la sécheresse qui pourraient produire du bois de qualité dans le futur. Cette étude vise à faire, pour la première fois, un état des lieux du projet et une adéquation stationnelle théorique des essences qui met en avant la disponibilité en eau. Pour ce faire, des sondages pédologiques ont été réalisés dans tous les sites du projet et des recherches bibliographiques ont été menées sur les besoins édaphiques et les mécanismes de résistance à la sécheresse de chaque essence. Les résultats montrent qu’une partie des sites présentent des risques en terme d’adaptation à la sécheresse des essences. Et dans une partie des sites, les essences ne sont pas en optimum ou en tolérance sur la station à cause du niveau hydrique. Les résultats ne visent cependant pas à prédire le comportement des essences mais bien à expliquer la possible cause d’un problème qui surviendrait plus tard. En parallèle, une adéquation climatiques des essences entre le climat belge et le climat dans leur aire de répartition naturelle a montré une correspondance dans la majorité des cas sauf pour des essences telles que Quercus cerris, Pinus pinaster, Liquidambar styracyflua, Cedrus deodara, Quercus pubescens, Metasequoia glyptostroboides et Sequoia sempervirens. De plus, le métaséquoia et le séquoia sempervirent semblent, selon la littérature, sensibles à la sécheresse et donc non adaptés aux situations climatiques futures avec des vagues de sécheresse plus fréquentes.
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La gestion des déchets ménagers est un problème majeur depuis des décennies dans les pays en voie de développement comme Haïti, notamment dans la ville de Jérémie qui connaît une croissance démographique élevée. Dans le but de trouver des stratégies pour une meilleure gestion, cette étude a été réalisée dans la ville de Jérémie entre mars et juin 2022. Elle visait à contribuer à la mise en place d’un système de collecte sélective des déchets solides ménagers et au compostage de ces derniers aux fins de production de biofertilisant pour le développement durable de l’agriculture urbaine et périurbaine. A cet effet, la démarche méthodologique s’articulait autour de 3 grandes étapes : Enquête auprès des échantillons de ménages et des personnes cadres de la mairie ; Collecte et compostage des déchets solides ménagers biodégradables et Analyse des paramètres physico-chimiques des composts produits. Pour y parvenir, 45 ménages repartis en 3 groupes (zones) cibles et 3 responsables de la Mairie ont été enquêtés. Trois (3) bacs ont été utilisés pour le compostage des déchets solides ménagers. Les résultats de l’enquête ont révélé que 91% des ménages ont utilisés des poubelles sans faire le tri. Cependant, les résultats de tri dans les ménages au sein des groupes (Alain Clérié, Bordes, Mackandal) ont rélevé respectivement de 73%, 91% et 60%. La production moyenne journalière des DSM a été estimée respectivement dans les groupes (Alain Clérié, Bordes, Mackandal) de 0,39 ± 0,03 kg/hab ; 0,56±0,04 kg/hab et 0,25±0,03 kg/hab. À l’issu des trois groupes de ménages, Trois composteurs ont été mis en place : [Groupe 1 (569,68 kg de déchets + 28,48 kg de bagasse) ; Groupe 2 (677,91 kg de déchets + 33,89 kg de bagasse) et Groupe 3 (429,19 kg de déchets + 21,46 kg de bagasse)] pour donner des rendements respectifs : 58% ; 53% et 62%. Les résultats des paramètres physico-chimiques ont révélé que le compost du groupe Alain Clérié a donné la meilleure teneur en (N-P-K) (12,82 kg/t N ; 5,68 kg/t P et 22,87 kg/t K) par rapport aux groupes de Bordes (10,17 kg/t N ; 4,88 kg/t P et 18,77 kg/t K) et de Mackandal (11,41 kg/t N ; 5,42 kg/t P et 21,09 kg/t K). Les rapports C/N d'Alain Clérié, Bordes et Mackandal ont été respectivement : 10,82 ; 11,65 et 10,69. Ces résultats obtenus sont en accord avec la norme NFU44051. Cette étude a permis de mettre en évidence le potentiel de production des déchets solides ménagers dans la ville de Jérémie. La valorisation de ces DSMs par le compostage pourrait être une alternative à la gestion durable de l’environnement mais aussi dans la contribution au développement de l’agriculture urbaine dans la ville de Jérémie. Household waste management has been a major problem for decades in developing countries like Haiti, especially in the city of Jeremie, which is experiencing high population growth. With the aim of finding strategies for better management, this study was carrie dout in the city of Jeremie between March and June 2022. It aimed to contribute to the establishment of a system for the selective collection of household solid waste and the composting of the latter for the purpose of producing biofertilizer for the sustainable development of urban and peri-urban agriculture. To this end, the methodological approach was articulated around 3 main stages: Survey of samples of households and executives of the town hall; Collection and composting of biodegradable household solid waste and Analysis of the physico-chemical parameters of the composts produced. To achieve this, 45 households divided into 3 target groups (areas) and 3 officials from the Town Hall were surveyed. Three (3) bins were used for composting household solid waste. The survey results revealed that 91% of households used trash cans without sorting. However, the sorting results in the households within the groups (Alain Clérié, Bordes, Mackandal) were respectively 73%, 91% and 60%. The average daily production of MSW was estimated respectively in the groups (Alain Clérié, Bordes, Mackandal) at 0,39 ± 0.03 kg/hab; 0,56 ± 0,04 kg/hab and 0,25 ± 0,03 kg/hab. At the end ofthe three groups of households, three composters were set up: [Group 1 (569,68 kg ofwaste + 28,48 kg of bagasse); Group 2 (677,91 kg of waste + 33,89 kg of bagasse) and Group 3 (429,19 kg of waste +21,46 kg of bagasse)] to give respective yields: 58%; 53% and 62%. The results of the physico-chemical parameters revealed that the Alain Clérié group's compost gave the best (NPK) content (12,82 kg/t N; 5,68 kg/t P and 22,87 kg/t K) compared to the Bordes (10,17 kg/t N; 4,88 kg/t P and 18,77 kg/t K) and Mackandal(11,41 kg/t N; 5,42 kg/t P and 21,09 kg/t K). The C/N ratios of Alain Clérié, Bordes and Mackandal were respectively: 10,82; 11,65 and 10,69. These results obtained are inaccordance with the NFU44051 standard. This study made it possible to highlight the potential to produce household solid waste in the city of Jeremie. The recovery of these DSMs by composting could be an alternative to the sustainable management of the environment but also in the contribution to the development of urban agriculture in the city of Jeremie.
Compostage --- déchets biodégradables --- valorisation --- maraîchage --- Jérémie --- Composting --- biodegradable waste --- recovery --- market gardening --- Jeremie --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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Le Niger, pays sahélien est confronté à plusieurs enjeux environnementaux (désertification, changement climatique, insécurité alimentaire). Capitale du Niger, Niamey comme la plupart des villes africaine est confronté à un problème de gestion des déchets solides notamment dû un cadre institutionnel et juridique faible, au d’infrastructures et équipements adéquat et à l’absence de stratégie de traitement de ces déchets. La présente étude vise à prospecter quelques techniques de valorisation des déchets bio-organique notamment le compostage et la biométhanisation. En effet, les déchets organiques représentent au moins 27% des déchets solides ménagers dans la ville soit 100 959,08t/an. Ils sont essentiellement produits par les ménages, les marchés, les hôtels et les restaurants. Dans la ville quelques initiatives existent notamment en ce qui concerne la valorisation des déchets organiques. L’expérimentation du compostage en fosse à partir des déchets ménagers a permis de suivre quelques paramètres physico-chimiques. Le pH a varié de 8,7 au début à 8,94 et le taux d’humidité est passé de 42,35 % une semaine après la mise en fosse à 54,6 % à la fin du processus. Avec le compost mûr on a pu relever les résultats suivants : des teneurs de carbone de 20,56 %, de matière organique de 35,36 %, d’azote 1,4%, de phosphore 8312,3 ppm et de potassium 17,85 meq/100g et un rapport C/N assez acceptable de 14,68. Toute ces valeurs dénotent de la qualité du compost obtenu. La valorisation des dechets organiques peut sans doute constituer atout pour la ville.
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De multiples foyers maraîchers sont dominés par l’emploi excessif des fertilisants minéraux à l’origine de la baisse continuelle de la fertilité des sols. Ainsi, deux types de fertilisants organiques à base de fiente de volaille à l’état brut et compostée par les larves de mouche soldat-noire ainsi que le NPK ont fait l’objet de cette étude afin de ressortir les effets sur la composition chimique du sol et la performance agronomique de l’amarante (Amaranthus cruentus L.) dans les jardins familiaux au sud du Bénin. Un dispositif en split plot à deux facteurs et trois répétitions a été utilisé. Les traitements qui ont été appliqués sont les suivant : le témoin positif (NPK 10 10 20), le témoin négatif, la fiente de volaille compostée (FVC), la fiente de volaille brute (FV) la fiente de volaille compostée + NPK (FVC à 80%+NPK 10 10 20 à 20 %), la fiente de volaille brute + NPK (FV à 80 %+NPK 10 10 20 à 20 %). Les effets de ces traitements ont été évalués par rapport à la fertilité du sol et le rendement de l’amarante. Les résultats ont révélé une amélioration hautement significative (p < 0,001) du rendement de l’amarante (22, 17t.ha-1) sous le traitement fiente de volaille brute +NPK appliqué à 20 %. Seuls les engrais organiques combinés ou non avec l’engrais minéraux ont amélioré significativement la teneur du sol en azote, en matière organique, en phosphore, en potassium et carbone organique avec une amélioration hautement significative (p < 0,001) avec le larvi-compost. Une formule de combinaison associant la fiente de volaille brute + NPK appliqué à 20 % pourrait être recommandée aux maraîchers pour une meilleure productivité de l’amarante au Bénin.
Plante légumière, --- Fertilisant --- organique, --- larvi-compost, --- périmètres maraichers familiaux, --- Bénin --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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On the one hand, the demand for locally produced nuts is increasing in Flanders while on the other hand there is a growing interest in agroforestry to help mitigate the environmental problems caused by conventional agriculture. In this context, a project coordinated by ILVO aims to develop agroforestry with walnut trees in Flanders and in the Netherlands. Part of their research focuses on late-budding varieties in order to delay competition for light with the crop and to avoid late frost damage. Seven long-term experimental trials on late-budding walnut trees were launched in 2021. The purpose of the present study was to identify zones with relatively homogeneous soil properties in four of the sites thanks to soil electromagnetic induction scan data clustering and soil analyses. The second objective was to analyse the impact of this zones on the performance of the walnut trees. Moreover, the methodology applied to this specific trial is intended to be applicable to other contexts. In each site, at least one zone with significant differences in terms of soil texture, water table level or water content has been identified. Although the current results are not conclusive as to the impact of these zones, differences in performance in some of them can be expected in the next few years, as the trees are still too young to draw any conclusions at this time. Finally, this method appears to have value in a broader context and can be applied to other agroforestry trials. Criticisms can however be made about the soil sampling method.
Agroforestry --- Soil clustering --- Walnut tree --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
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Les racines fines sont des éléments clés dans la nutrition des arbres, dans un contexte général d’écosystèmes forestiers appauvris. La litière souterraine contient en effet des nutriments qui vont, lors de sa dégradation physique et chimique, être libérés dans le sol. Cependant, ce compartiment est encore peu étudié pour l’ensemble des nutriments autres que C et N. L’expérience a été réalisée dans la hêtraie (Fagus sylvatica) de Montiers-sur-Saulx (Meuse, France). Des sachets de racines fines (< 2mm) de mailles de 1mm ont été enterrés à 5 et 15cm de profondeur dans un dystric cambisol (DC) et un rendzic leptosol (RL) afin de comprendre l’in- fluence du type de sol et de la profondeur sur la dégradation racinaire et la libération d’éléments (Expérience principale). D’autres sachets ont été enterrés à 5cm de profondeur dans un eutric cambisol (EC), sous un toit simulant la sécheresse et dans une zone témoin attenante afin de déterminer l’influence des précipitations (Expérience sécheresse). Les échantillons ont été récupérés tous les 2 mois et analysés pour le pourcentage de masse restant et la concentration en éléments majeurs. Les taux de décomposition k et temps de résidence (TR) ont été déterminés. Le pourcentage de masse restant est similaire entre les 4 zones de l’expérience principale (2 profondeurs DC et 2 profondeurs RL). Le type de sol et la profondeur ne semblent pas avoir d’influence sur la dégradation racinaire dans son ensemble. Les pourcentages massiques sont analogues sous le toit et dans le témoin également, le régime de précipitations semblant sans influence lors de cette étude réalisée pendant un printemps-été particulièrement sec. La dynamique individuelle de chaque élément a été discutée pour l’expérience principale. Les éléments labiles sont libérés plus rapidement que les éléments liés à des molécules minérales. Certains éléments tels que Si et Ca seraient reprécipités en minéraux secondaires lors de leur libération. Des différences entre les types de sol apparaissent pour certains éléments : elles pourraient être expliquées par des différences initiales de concentration de ces éléments dans les racines. Les TR 50% et TR 99%, 4 zones combinées (DC et RL) s’accordent sur la série de mobilité suivante : K > Mg > Fe > P > Si > Mn > Ca > S > Al > N.
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Given the increasing concentrations of greenhouse gases in the atmosphere, combating climate change is no longer an option but a necessity. Various methods have been developed, including technologies to reduce greenhouse gas emissions and sequester them. This work falls in the scope of soil carbon sequestration through bamboo planting. A Belgian botanical garden with a bamboo plantation has been used as an experimental field. Multiple samplings were carried out, including soil organic carbon and respiration measurements. The aim was to accurately compare the carbon dynamics between grassland and three bamboo species belonging to the same genus (Phyllostachys). After twelve years of planting bamboo in a grassland, no significant increase in soil organic carbon stock was measured except at a depth of 30 to 40cm. One species of bamboo emitted less CO2 from the soil than grassland or the other two bamboo species. Additional experiences, including biomass measurements or chemical analyses, were conducted to justify the findings. Finally, several improvements to the experimental setup have been proposed. This work opens up multiple perspectives, such as replicating the experiment in a forest or a possible carbon remuneration by policymakers.
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