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Fatty and the Broadway Stars est le titre d’un film de Roscoe Arbuckle de 1915 dont les copies ont été détruites et dont il ne reste qu’une des deux bobines aujourd’hui, parfaitement méconnue. À travers l’histoire de cette « ruine », Marc Vernet propose de reconstituer un « morceau d’histoire du cinéma ». Témoignage des grandes heures du comique muet américain (l’illustre Fatty, véritable star en son temps, fut le maître de Buster Keaton), ce film est aussi un document unique sur la production cinématographique de l’époque, puisqu’il met en scène un tournage, la vie des studios et de leur personnel. Par son enquête minutieuse, et grâce à la reproduction des images retrouvées du film et de divers documents d’archives, cet essai nous convie dans les coulisses d’une œuvre, d’une histoire et d’une industrie.
Art --- Film Radio Television --- cinéma américain --- copie --- cinéma muet --- comédie --- scénario --- septième art --- film --- bobine --- studio
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Alors qu’on entre dans une ère où l’on commence de plus en plus à prendre la parole sur le manque de représentation de certaines communautés dans le monde cinématographique telles que les communautés queer, afro-américaine, asiatique ou encore latine, il reste cependant un personnage qui n’est toujours pas pris en compte ou valorisé à sa juste valeur : la femme grosse. Celle-ci est rarement présente dans le cinéma, relayée au second rôle malgré l’ampleur que prend de nos jours le mouvement Body Positive. À l’inverse, quand il y a représentation du corps gros féminin à l’écran, celui-ci se voit affublé de tous les clichés. La finalité de ce travail consiste à mettre en lumière la grossophobie à l’encontre des personnages gros féminins dans le cinéma américain entre 2005 et 2010.
cinema américain --- grossophobie --- fat activism --- fat studies --- Arts & sciences humaines > Arts du spectacle
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L'idéologie américaine repose sur un principe : chacun peut réussir dans ce pays s'il s'en donne la peine. Cette assertion a inspiré un concept : le rêve américain. Cependant, comme dans tout autre pays, seule une minorité connaît le succès. Si l'essentiel du cinéma américain fait l'apologie des Etats-Unis, il existe un faible pourcentage de cinéastes qui ont choisi, dès la naissance du parlant au moins, d'offrir une image beaucoup plus sombre de leur pays. Ainsi est né un personnage paradoxalement très américain, le loser, celui qui, pour avoir cru au rêve, paye le plus souvent sa conviction au prix de sa déchéance et même de sa vie. En réalité, le loser est le produit de trois données : l'histoire, qui repose sur un quasi-génocide et sur l'esclavage ; le calvinisme, qui fait de l'élection divine le moteur de toute existence ; le capitalisme qui privilégie absolument la réussite économique au détriment de la loi sociale. Avec plus ou moins de constance, tous les genres cinématographiques ont montré des personnages de losers, mettant ainsi en évidence une véritable sociologie des laissés-pour-compte. Ce faisant, le cinéma américain, montrant les tares d'une société productrice d'individus trahis par l'illusion à laquelle elle incite à croire, démontre à la fois que l'Amérique n'est pas l'Eden dans lequel les Pèlerins ont pensé pénétrer, et qu'elle est condamnée, comme le loser, à l'échec, parce qu'elle contient dans ses fondements les tares qui auront raison d'elle.
Antiheroes in motion pictures --- American Dream in motion pictures --- Motion pictures --- Antihéros --- Représentations sociales --- Cinéma américain --- Au cinéma. --- Films
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