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Le monde du travail et l'activité quotidienne nous réservent de multiples difficultés que nous prenons pour des détails sans importance. Vaut-il mieux adresser cette demande par courriel ou bien l'exprimer de vive voix ? Comment aborder un désaccord avant qu'il ne tourne à la fâcherie ? Certains jours, la question revêt une ampleur particulière : que fais-je dans cette galère ? Cela ne peut plus durer ! Il peut être tentant de faire la sourde oreille et d'esquiver le questionnement. Jusqu'à ce que nous trébuchions encore sur cette difficulté, toujours la même, et que nous consentions enfin à nous interroger sur nos convictions et nos manières de faire. C'est-à-dire sur notre éthique. En invitant à la prise de recul sur nos pratiques de communication, notre rapport au pouvoir, l'action dans l'urgence, ou la préoccupation du risque, ce livre met au jour les ressources cachées dont nous disposons tous, même si elles sont aujourd'hui mal traitées. Celles du discernement, de la sensibilité et de la gratitude
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Quelle est l'origine du droit comme forme, et quel contenu a cette formeA ? Selon Nietzsche, la modernité peut se passer d'un droit hérité, mais non de la "nécessité qu'il y ait un droit" . Aujourd'hui cette nécessité ne se nomme plus Dieu, ni tradition, et pourtant elle reste présente avec autant de force que par le passé, principalement à travers la puissance de la forme. C'est bien cette question de l'institution de la forme qui, au XXe siècle, a retenu l'attention de juristes et de philosophes.Le présent ouvrage cherche à retracer les lignes directrices et à saisir l'essence de cette discussion, qui a su mettre en son centre la loi et l'origine de la normativité qui lui est propre.
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Après avoir rappelé les principaux concepts des grandes philosophies morales, les auteurs interrogent la notion d'éthique démocratique en pointant la nécessité d'adopter une éthique en mesure de répondre aux revendications d'autonomie d'acteurs confrontés à des forces économiques et politiques aveugles.
Morale. --- Morale sociale --- Morale sociale. --- Morale --- Histoire. --- Ethics --- Political ethics. --- Social ethics.
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A Relational Moral Theory draws on neglected resources from the Global South and especially the African philosophical tradition to provide a new answer to a perennial philosophical question : what do all morally right actions have in common as distinct from wrong ones ? Metz points out that the principles of utility and of respect for autonomy, the two rivals that have dominated western moral theory for the last two centuries, share an individualist premise. Once that common assumption is replaced by a relational perspective given prominence in African ethical thought, a different comprehensive principle, one focused on harmony or friendliness, emerges. Metz argues that this principle corrects the blind spots of the western moral principles, and has implications for a wide array of controversies in applied ethics that an international audience of moral philosophers, professional ethicists, and similar thinkers will find compelling
Ethics --- Philosophy, African. --- Philosophie -- Afrique --- Morale -- Afrique --- Norme (morale) -- Afrique --- Philosophie --- Morale --- Norme (morale)
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On vit à une époque où, en Occident, l'éthique est sur toutes les lèvres, tant au niveau de la recherche philosophique et théologique qu'à celui des milieux de travail, des espaces publics, du commerce, de la diplomatie, etc. Mais de quelle éthique parle-t-on? D'une éthique qui semble imprécise, liée aux situations, sans fondements universels, au goût des individus, des organisations et des groupes d'intérêts divers, où la loi du marché et la domination des fonds semblent inexorables. Pourtant, l'éthique a besoin de se trouver un fondement solide pour se justifier au-delà des règles du Droit. Celles-ci font déjà un travail de règlementation selon divers contextes et diverses situations, suivant les conventions internationales et nationales. Relatifs aux facteurs socio-historiques qui ne peuvent prétendre à l'universalité, les codes juridiques sont différents des normes morales qui s'adressent plutôt aux consciences, aux principes de l'agir humain en général faisant appel à la distinction entre ce qui est bien et ce qui est mal, couvrant non seulement les relations publiques mais aussi celles privées...Trouver un fondement universel à l'éthique s'avère donc toujours nécessaire pour la distinguer du Droit. Kant y avait réfléchi sérieusement mais le rationalisme qui fut sa solution ne tient plus la route. On sait aujourd'hui que la raison universelle dont il parlait pour fonder son impératif catégorique peine à s'affranchir des particularités historiques, sociales et biographiques de chaque individu humain. Cependant, la solution ne serait pas l'envers de la médaille kantienne: le repli sur les particularismes proposé par les communautaristes ou le relativisme éthique proposé par les postmodernistes. En appeler aux idées religieuses, aux principes métaphysiques, dépassant tous les contextes historiques, sociaux et biographiques, peut s'avérer un choix traditionnel, aristotélicien (la vertu du juste milieu) mais toujours judicieux sans mettre entre parenthèses l'usage crucial et humain de la raison. Ce livre tente de montrer à travers le rappel d'analyses et de réflexions éthiques historiques ainsi que des éthiques religieuses principales que cette combination entre philosophie et religion pour de nouveaux fondements de l'éthique n'est pas dénouée de toute assise dans l'histoire et dans la réalité et qu'elle serait d'ailleurs plus à même de déboucher sur une véritable éthique humaine et solide pour la période pluraliste qui est la nôtre.
Religion et morale --- Philosophie et religion --- Morale religieuse --- Diversité culturelle
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Depuis le XVIIIe siècle, on pense que les humains sont dotés d’un sens moral ou d’un sentiment instinctif de ce qui est bien ou mal. Avec cette conception, les valeurs morales ne relèvent plus de la seule métaphysique, mais sont intrinsèquement liées à l’action humaine. De quoi parlons-nous quand nous parlons de sens moral : d’un module sélectionné par l’évolution ou des dispositions qui organisent les relations entre humains ? Comment les humains évaluent-ils les situations ? Comment décident-ils de leurs actions et comment jugent-ils les actions d’autrui ? Pourquoi les actions immorales sont-elles parfois socialement vertueuses ? En réunissant des contributions d’anthropologues, de sociologues, de psychologues et de philosophes qui revisitent les débats ayant façonné l’étude du « sens moral » et les méthodologies empiriques dans une visée interdisciplinaire, ce volume pose les bases d’une anthropologie cognitive de la morale.
Anthropology --- interdisciplinarité --- morale --- anthropologie cognitive
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Les principaux thèmes de l'oeuvre du philosophe sont abordés dans un livre qui explore avec allégresse ses engagements ontologiques, éthiques et anthropologiques. Une substantielle postface de Francis Wolff amorce un dialogue entre l'auteur et son sujet illustrant ainsi la fécondité de l'échange
Ontologie --- Morale --- Anthropologie --- Wolff, Francis
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La doctrine leibnizienne de la science repose-t-elle sur une théorie de la connaissance ? L'objet de ce livre est de montrer qu'une telle dépendance ne se rencontre pas dans les premiers écrits de Leibniz, où la théorie de la science est établie indépendamment de toute "doctrine de l'entendement" .
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L’Encyclopédie propose une nouvelle configuration de la morale comme objet à la fois autonome et foncièrement articulé à d’autres grands domaines du savoir. Le concept de morale devient la porte d’entrée d’une science des mœurs plus vaste qui comprend notamment la politique et le droit. Il n’y a pas de science juridique ni de science politique possibles au XVIIIe siècle sans que celles-ci s’inscrivent dans une réflexion proprement morale sur les moyens et les fins de la politique, sur le bonheur, sur la liberté, sur le rôle de la loi et du législateur. Mais le travail de l’Encyclopédie vise d’abord à synthétiser l’ensemble des propositions nouvelles élaborées par la réflexion philosophique en matière de morale plutôt que de définir un corps de doctrine unanimement accepté. Construction dialogique, l’Encyclopédie manifeste à la fois une sorte de doxa commune et des interprétations singulières d’une même question. Lire l’Encyclopédie aujourd’hui, c’est donc en quelque sorte procéder à une sorte de remémoration critique de la réflexion morale des Lumières jusqu’au point où elle trouve son origine. Se dessine ainsi une éthique de la discussion, c’est-à-dire une éthique où chaque collaborateur ne se découvre que par la mise en regard de son propre point de vue avec ceux des autres. La mise en forme du Dictionnaire, du fait de la classification toujours problématique de ses multiples entrées pour un même sujet, du fait aussi de la diversité de ses rédacteurs, est à la fois le lieu où s’engendre un public capable de supporter cette polyphonie méthodique, et où apparait une manière inédite de représenter la complexité idéologique du siècle. -- Quatrième de couverture.
Morale --- Norme (morale) --- Sciences et morale. --- Diderot, Denis --- Alembert, D' --- Critique et interprétation. --- L'Encyclopédie
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De tous les humains, le Nègre est le seul dont la chair fut faite marchandise. Au demeurant, le Nègre et la race n'ont jamais fait qu'un dans l'imaginaire des sociétés européennes. Depuis le XVIIIe siècle, ils ont constitué, ensemble, le sous-sol inavoué et souvent nié à partir duquel le projet moderne de connaissance - mais aussi de gouvernement - s'est déployé. La relégation de l'Europe au rang d'une simple province du monde signera-t-elle l'extinction du racisme, avec la dissolution de l'un de ses signifiants majeurs, le Nègre ? Ou au contraire, une fois cette figure historique dissoute, deviendrons-nous tous les Nègres du nouveau racisme que fabriquent à l'échelle planétaire les politiques néolibérales et sécuritaires, les nouvelles guerres d'occupation et de prédation, et les pratiques de zonage ? Dans cet essai à la fois érudit et iconoclaste, AchilleMbembe engage une réflexion critique indispensable pour répondre à la principale question sur le monde de notre temps : comment penser la différence et la vie, le semblable et le dissemblable ?
Philosophie --- Philosophie politique --- Racisme --- Politique sociale --- Morale
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