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L’agriculture dite conventionnelle, qui est aujourd’hui la plus répandue dans nos pays Occidentaux, est reconnue comme productrice de nombreuses externalités négatives. Sa dépendance aux énergies fossiles et tous les enjeux tournant autour de cette ressource nous amènent d’autant plus à questionner la pérennité de ce modèle d’agriculture. Face à cela la traction animale pourrait représenter une alternative intéressante mais la dynamique se concentre beaucoup autour du maraichage et de la viticulture. La bibliographie existante, bien que maigre, nous laisse pourtant entrevoir de multiples avantages de la pratique appliquée aux cultures fourragères et céréalières. Ce travail s’est donc attelé à actualiser nos connaissances en dressant un portrait le plus complet possible des caractéristiques et enjeux des fermes pratiquant la traction animale. Par le biais de diverses méthodologies croisant des entretiens non directifs et semi directifs nous avons pu dégager des tendances fortes quant aux caractéristiques des fermes. Par exemple, ces dernières possèdent souvent plusieurs chevaux, sont des fermes d’élevage ou de polyculture élevage, labellisées « agriculture biologique etc. Ce travail aura aussi permis de dégager clairement les enjeux qui tournent autour de l’activité, allant de la thématique du bien-être animal jusqu’à la question du matériel en passant par le manque de d’œuvre ou le besoin en données de références économiques par exemple. A l’issu de ce travail, nous pouvons affirmer que si les caractéristiques des fermes sont variées et difficilement généralisables, les enjeux auxquels ces dernières sont confrontés concordent dans une grande partie des cas et nos résultats peuvent alors servir de point d’appui pour de futurs travaux de recherche.

Traction animale, cultures fourragères, cultures céréalières, chevaux de trait --- Sciences du vivant > Agriculture & agronomie