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Cet ouvrage collectif, dirigé par Philippe Coppens et Matthieu de Nanteuil, est consacré à l’analyse des rapports entre le droit et la violence. Son point de départ est le texte de Walter Benjamin « Zur Kritik Der Gewalt Und Andere Aufsatze », paru en Allemagne en 1921. Sa traduction française est « Critique de la Violence ».Le mot allemand « Gewalt » a un double sens qui permet de comprendre de manière assez intuitive le projet de Benjamin. Car il signifie le « pouvoir », l’« autorité », mais également la « violence ». Et la « Kritik der Gewalt » est effectivement une critique de la violence du droit.Les juristes croient volontiers que le droit possède la capacité de transformer l’usage de la force en exercice légitime de l’autorité. L’action du droit est généralement pensée comme une recherche continue du bien commun, dont l’une des expressions serait l’Etat de droit. Au fond, le droit serait le passage nécessaire vers la paix.Or ce n’est pas du tout la conception défendue par Benjamin. Il nous rappelle au contraire que si le droit est toujours né du conflit, il ne pourra jamais le dépasser. Qu’il l’entretient même plutôt qu’il ne l’apaise. Qu’il le fasse sans cesse renaître dans sa volonté de domination par les normes.Loin de contribuer à la construction de la paix, le droit ne pourrait que voiler la violence qui le constitue. La violence serait donc, en réalité, son mode d’existence propre. Mais est-il possible de régler les affaires humaines en sortant du droit ? Et si oui, comment ?
Violence - Social aspects. --- Law - Philosophy --- Violence (Law) --- Benjamin, Walter, - 1892-1940 --- Benjamin, Walter, - 1892-1940. - Zur Kritik der Gewalt und andere Aufsätze --- Violence --- Violence (droit) --- Philosophie. --- Benjamin, Walter --- Judicial power --- Law --- Rule of law --- Pouvoir judiciaire --- Droit --- Règle de droit --- Philosophy --- Philosophie --- Benjamin, Walter, --- BPB2105 --- STRADALEX --- E-books
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La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage collectif, dirigé par Philippe Coppens et Matthieu de Nanteuil, est consacré à l'analyse des rapports entre le droit et la violence. Son point de départ est le texte de Walter Benjamin « Zur Kritik Der Gewalt Und Andere Aufsatze », paru en Allemagne en 1921. Sa traduction française est « Critique de la Violence ».Le mot allemand « Gewalt » a un double sens qui permet de comprendre de manière assez intuitive le projet de Benjamin. Car il signifie le « pouvoir », l'« autorité », mais également la « violence ». Et la « Kritik der Gewalt » est effectivement une critique de la violence du droit.Les juristes croient volontiers que le droit possède la capacité de transformer l'usage de laforce en exercice légitime de l'autorité. L'action du droit est généralement pensée comme une recherche continue du bien commun, dont l'une des expressions serait l'Etat de droit. Au fond, le droit serait le passage nécessaire vers la paix.Or ce n'est pas du tout la conception défendue par Benjamin. Il nous rappelle au contraire que si le droit est toujours né du conflit, il ne pourra jamais le dépasser. Qu'il l'entretient même plutôt qu'il ne l'apaise. Qu'il le fasse sans cesse renaître dans sa volonté de domination par les normes.Loin de contribuer à la construction de la paix, le droit ne pourrait que voiler la violence qui le constitue. La violence serait donc, en réalité, son mode d'existence propre. Mais est-il possible de régler les affaires humaines en sortant du droit ? Et si oui, comment ?"
Legal theory and methods. Philosophy of law --- Benjamin, Walter --- Violence (Law) --- Judicial power --- Law --- Rule of law --- Violence --- Pouvoir judiciaire --- Droit --- Règle de droit --- Philosophy --- Philosophie --- Benjamin, Walter, --- E-books --- Violence (droit) --- Philosophie.
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La chute du mur de Berlin ne comportait-elle pas la promesse d’une paix durable ? Ce livre analyse la perpétuation de violences de toutes sortes dans un monde dont le totalitarisme ne constitue plus la référence centrale. À l’heure de la globalisation, il montre que ces violences relèvent de dynamiques hétérogènes : conflits armés, mais aussi arbitraire étatique, brutalités du capitalisme, exclusions physiques ou symboliques. Parallèlement, il souligne combien les sociétés résistent à de telles violences, en faisant usage du droit, des politiques publiques, des leviers socio-économiques, des pratiques artistiques. Scandant les différentes parties du livre, trois études manifestent, photos à l’appui, la fonction éthique et politique de l’art. En contrepoint de la barbarie, l’aspiration à la beauté déstabilise la rhétorique de l’oubli, favorise le travail critique et le retour sur soi. Toute la force du livre tient dans le dévoilement de ces poussées contradictoires. Quelle en sera l’issue ? Nul ne le sait. Alors que les interdépendances techniques et économiques n’ont jamais été aussi fortes, notre monde est traversé par des divisions profondes. Le sens commun est en crise. Le projet démocratique y survivra-t-il ? Fruit d’une collaboration pluriannuelle entre l’Université catholique de Louvain et l’Université nationale de Colombie, ce livre réunit les contributions de nombreux spécialistes à travers le monde, issus de disciplines variées (philosophie, droit, sciences politiques, histoire, sociologie, psychologie). Parti d’un intérêt croisé pour un pays - la Colombie - où la violence apparaît comme une caractéristique structurelle, mais qui dispose de l’une des constitutions démocratiques les plus avancées de la région, il étend son champ de préoccupations à l’Amérique latine (Mexique, Pérou, Chili), à l’Afrique (Tunisie, Rwanda), à l’Asie du Sud-Est et à l’Europe.
Social Sciences, Interdisciplinary --- Political Science --- vulnérabilité --- violence --- démocratie --- mondialisation --- globalisation --- art
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