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ULiège (2)


Resource type

dissertation (2)


Language

French (2)


Year
From To Submit

2021 (2)

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Dissertation
Violences entre partenaires intimes : représentations et croyances, sexisme et mythes du viol
Authors: --- --- ---
Year: 2021 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Cette recherche a pour but d’approcher les représentations et croyances en ce qui concerne les violences entre partenaires intimes auprès de la population. Pour se faire, les variables sexisme, adhésion aux mythes de violence domestique et adhésion aux mythes du viol ont été étudiées afin de les mettre en lien avec l’image que se fait la population à propos des violences entre partenaires intimes. 
Le premier objectif de cette étude a donc été d’interroger les représentations de la population à travers l’adhésion aux mythes de violence domestique, l’adhésion aux mythes du viol sur lesquels reposent de nombreux stéréotypes, croyances et attitudes, ainsi que le niveau de sexisme, lui-même corrélé à l’adhésion aux mythes de violence domestique et mythes du viol. L'objectif suivant était de s’intéresser aux impacts de la crise sanitaire sur la relation intime de la population, notamment en matière de violence. Le but étant de mettre en évidence une possible augmentation des violences entre partenaires durant la COVID-19. 
Afin de répondre à ces différents objectifs, nous avons diffusé une enquête en ligne sur les réseaux sociaux et nous avons obtenu 373 participants concernant le questionnaire s’adressant à la population générale. Grâce à celui-ci, nous avons pu mettre en avant certains facteurs qui diffèrent en fonction de l’adhésion aux mythes de violence domestique, mythes du viol et du niveau de sexisme des participants. Nous avons pu constater que selon le sexe, l’âge ainsi que la durée de relation et le niveau d’étude des participants, les taux d’adhésion aux mythes diffère. Le fait d’avoir été auteur ou victime de violences dans une ou plusieurs relations semble également amener des taux d’adhésion différents. Concernant la période Covid-19, celle-ci ne semble pas avoir eu un impact sur les violences au sein des couples pour la majorité des sujets de notre échantillon.
Enfin, nous avons pu approcher davantage la façon dont les individus se représentent les concepts de « violence conjugale » et de « violence entre partenaires intimes », mais également leurs suggestions concernant l’intervention psychosociale et judiciaire. Cela nous a permis de nous rendre compte d’une véritable volonté d’amélioration du système judicaire à travers leurs ressentis tels que : le sentiment d’injustice, le manque d’empathie, de soutien et de suivi envers les personnes confrontées à ces violences et le sentiment d’être encore plus déprimées voir « violées » après la dénonciation des faits.


Dissertation
Analyse des représentations du féminicide dans la population générale
Authors: --- --- ---
Year: 2021 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Le terme « féminicide » a été mis en lumière par Diana Russel au premier tribunal international des crimes contre les femmes en 1976 à Bruxelles (Machado, 2019), permettant d’inscrire dans les préoccupations politiques, des services de pouvoir public et de la justice, de nombreux pays, ce type de violences commises envers les femmes. De même, ce terme a été de plus en plus utilisé par la presse et les médias, au cours de ces dix dernières années (Observatoire de la parité dans la presse, 2019). Bien que de nombreuses recherches aient été menées sur la prévalence, la typologie et les théories explicatives du féminicide, mais aussi sur les auteurs et potentiels victimes de féminicide, aucune donnée de la littérature scientifique ne permet de rendre compte des représentations liées à ce phénomène au sein de la population générale. 
Ainsi, cette étude s’est intéressée aux représentations des féminicides dans la population générale, puis aux facteurs pouvant influencer les représentations concernant l’ampleur des féminicides, mais aussi concernant les auteurs et les victimes de féminicides, à l’aide d’un questionnaire diffusé sur les réseaux sociaux, duquel nous avons récolté 257 participations.
Les résultats ont tout d’abord démontré une connaissance incomplète du terme « féminicide », mais aussi un besoin de comprendre les dynamiques qui sous-tendent aux féminicides et une envie que cela cesse. De plus, les féminicides semblent entrer dans le domaine de l’impensable pour la population tout-venant, imprégnant leurs réponses d’un aspect plus émotionnel que factuel. Par la suite, l’âge, le niveau d’étude et la catégorie professionnel, semblent être peu influant sur les représentations concernant les féminicides, toutefois, le sexe, notamment être une femme, pourrait l’être.
En outre, la présence d’un taux significatif de sexisme hostile chez un individu pourrait permettre de prédire le fait d’exonérer l’agresseur, mais aussi de responsabiliser les victimes d’un féminicide, tandis que la présence d’un taux significatif de sexisme bienveillant prédirait seulement l’exonération des auteurs de féminicides.
Cette recherche a permis de dessiner les premiers contours des représentations de la population générale et des caractéristiques pouvant les influencer. Toutefois, ces résultats devraient être confirmés par une étude composée d’un échantillon plus important, mais aussi d’une plus grande participation d’hommes.

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