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En raison de la perte inquiétante de nombreuses espèces d’oiseaux en Région Wallonne ces dernières décennies, il est impératif de développer des mesures de protection fortes et efficaces afin d’endiguer ce phénomène. L’un des outils les plus performants en matière de conservation de la nature est sans doute la construction d’un réseau écologique. L’objectif de ce travail est donc d’initier les premiers pas vers l’obtention d’un réseau écologique opérationnel à l’échelle de la Wallonie centré dans ce cas, sur les oiseaux. Ces premiers pas consistent en la réalisation d’une première proposition d’un réseau écologique fonctionnel composé de zones cœurs de biodiversité déterminées par région biogéographique et par trame écologique. Ce terme définit un ensemble de biotopes semblables abritant des groupes d’espèces ayant des besoins naturels similaires. Il s’agit donc d’un travail exploratoire sur la construction d’un réseau écologique à l’échelle de l’entièreté de la Région wallonne. Pour se faire, les modèles d’abondance d’une soixantaine d’espèces d’oiseaux nichant en Belgique ont été fournis. Ils ont été construits sur base de l’algorithme de GAM et des données de présence/absence issues des inventaires de l’Atlas européen des oiseaux. Pour le reste des espèces nichant en Wallonie, leurs données d’observation filtrées ont été fournies par Natagora et proviennent des plateformes de recensement de l’OFFH et « Observation.be ». Ces données de présences sont utilisées afin de modéliser la niche écologique potentielle de chacune de ces espèces. L’algorithme MaxEnt est testé à trois reprises avec un background (pseudo-absence) par défaut et avec deux méthodes d‘améliorations de celui-ci. Via ces dernières, l’algorithme de GAM a pu également être testé. Les données environnementales sont fournies par une couche écotope spécialement mesurée pour convenir aux carrés kilométriques de l’Atlas européen. La méthode finalement choisie et qui offre les meilleurs résultats est celle utilisant MaxEnt avec une sélection aléatoire de 10 000 points de pseudo-absences. Les deux types de modèles finalement obtenus sont tous à l’échelle de 1km². Ensuite, les présences modélisées obtenues sont utilisées avec les variables d’occupation du sol de la couche écotope qui décrivent chacune une trame pour réaliser des analyses de la redondance permettant la détermination des espèces indicatrices de ces trames. Après cela, un réseau écologique potentiel est construit en se basant sur la présence des espèces indicatrices, l’indice alpha mesuré, les présences modélisées et sur ce même indice mais pondéré avec les résultats des RDA. Les résultats obtenus offrent une succession de carrés kilométriques désignés en tant que zone cœur de biodiversité par trame écologique distincte sur l’entièreté de la Région wallonne recouvrant 25% de celle-ci. Pour finir, une série d’analyse a été réalisée pour les caractériser et les évaluer, complétée par l’utilisation de divers indices. D’une manière générale, les réseaux écologiques ainsi délimités sont assez convaincants en vue de la valeur des indices. En effet, la majorité des réseaux représente bien leur trame et contient les carrés kilométriques ayant les meilleurs indices de diversité. Cependant, quelques modifications et améliorations reste tout de même à être apportées à cette méthodologie de travail exploratoire.
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