Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Une histoire de la classe ouvrière européenne. Depuis 300 ans, la classe ouvrière a été un moteur dans l'histoire des pays d'Europe, au gré des révolutions, des guerres et des bouleversements sociaux. En 4 épisodes d'une fresque épique, la série rappelle ce que nos sociétés doivent aux luttes des « damnés de la terre ». Une histoire qui commença au 18e siècle, mais qui d'emblée parle d'aujourd'hui. Cette classe ouvrière, au-delà des idéologies, ce sont ces centaines de millions d'ouvrières et d'ouvriers - y compris les enfants - qui, génération après génération, font tourner les machines de notre monde industriel. Trois siècles de travail et d'espoirs, de combats gagnés et perdus. Et de vie, tout simplement. L'histoire les a changés et ils ont changé l'histoire, transformé notre façon de penser et de vivre ensemble. Nous leurs devons notre prospérité et nos valeurs. Sans eux, ni voyage dans l'espace, ni suffrage universel. Mais quelle est leur place dans ce monde qu'ils ont créé ? Episode 1 - Le temps de l'usine (Grande-Bretagne / 1700 - 1820): Dès le début du 18e siècle, le développement en Grande-Bretagne d’une nouvelle économie « industrielle et commerciale », portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans de grandes usines de plusieurs milliers d'ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le « Factory System », où seul compte le profit, impose aux déracinés une nouvelle discipline et une nouvelle conception du temps. Le dressage devient plus violent encore avec la révolution industrielle du dernier quart du 18e siècle. De nouvelles machines apparaissent qui imposent leur loi à l’ouvrier, réduit à un simple rouage. Cette classe ouvrière primitive est comme abasourdie par la violence du choc. Ses révoltes contre la « nouvelle économie » sont sporadiques et spontanées, comme les jacqueries paysannes d’antan. Il faudra plusieurs générations pour qu’elle invente ses propres formes d’organisation et de lutte, dans une alliance parfois malaisée avec les républicains anglais, inspirés par l’exemple de la Révolution française de 1789. Ses revendications sont sociales et politiques : réglementation du travail des enfants, salaires, durée du temps de travail, liberté syndicale, droit de grève, suffrage universel. Dans les années vingt du 19e siècle, après des décennies de combats perdus, cette classe ouvrière anglaise, puissante et combative, semble en mesure de faire la révolution. Episode 2 - Le temps des barricades (France, Allemagne, Belgique / 1820 - 1890): La révolution qui aurait dû éclater en Angleterre ce sont les ouvriers français qui vont tenter de la faire. La barricade est leur arme privilégiée. Faite de bric et de broc, urbaine et défensive, elle est à leur image. Contrairement à l’Angleterre, la France fait sa révolution industrielle au ralenti, sans grandes usines du « Factory System », sans exode rural massif, sans destruction brutale des anciens modes de vie. Sa classe ouvrière est un ensemble hétéroclite d’ouvriers employés dans de petites fabriques à une échelle quasi artisanale : tailleurs, cordonniers, chapeliers, tisserands, serruriers, ébénistes, charpentiers, maçons. C'est pourtant là que vont naître les théories socialistes et révolutionnaires les plus radicales du 19e siècle, celle de Fourier, de Proudhon, de Blanqui, de Cabet, l’inventeur du « Communisme ». Autant d’idées nouvelles que l’allemand Karl Marx, exilé à Londres et tenant d’un socialisme scientifique, traite d’utopiques. Ce qui ne l’empêche pas de s’en inspirer dans son Manifeste du parti communiste de 1847 qui pose la lutte de classes comme moteur de l’histoire et fait du prolétariat révolutionnaire le sauveur de l’humanité. A plusieurs reprises, de 1830 à 1871, cette classe ouvrière atypique se lance dans de grandes insurrections qui font trembler l’Europe. Toutes échouent. La dernière, la Commune de Paris, proclame la république universelle, adopte le drapeau rouge, crée des coopératives ouvrières et instaure l’école gratuite et laïque. Elle résiste 72 jours avant d’être impitoyablement écrasée. Sa défaite clôt l’ère des grandes révolutions ouvrières du 19e siècle. Elle coïncide avec l’apparition de deux nouveaux venus, l’Italie et l’Allemagne, deux États-nations qui viennent de réaliser leur unité et se lancent à marche forcée dans l’industrialisation, pour affirmer leur modernité et leur puissance. Le centre de gravité de la classe ouvrière se déplace de la France à l’Allemagne, où le Parti social-démocrate, le SPD, le premier parti ouvrier de masse de l’histoire, adopte le marxisme comme doctrine officielle. Mais c’est un marxisme réformiste qui remet la révolution à plus tard. Les conditions de vie et de travail s’améliorent lentement, en même temps que les droits syndicaux et politiques. Une nouvelle image de la classe ouvrière apparaît, celle de l’armée disciplinée des travailleurs des temps modernes. Episode 3 - Le temps à la chaîne (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Espagne / 1880 - 1935): À la fin du 19e siècle, les patrons éclairés découvrent que le corps de l’ouvrier fait partie, tout comme les machines, du capital de l’entreprise. Ils en déduisent que pour tourner à plein régime ce « moteur humain » doit être mieux nourri et entretenu. On calcule le nombre de calories nécessaires pour reconstituer la force de travail, on mesure la fatigue musculaire, on cherche le geste le plus efficace, le plus rentable. Sous le signe du progrès et de l’exploitation bien comprise c’est la naissance de la diététique, de l’ergonomie, de la gymnastique ouvrière. En même temps le travail à la chaîne, inventé aux abattoirs de Chicago dès 1871, peine à s'imposer. Il faut attendre la grande boucherie de 1914-1918 et sa « guerre du matériel » pour qu’il trouve un nouvel élan. La paix revenue, la rationalisation de la production et les techniques de « management scientifique » comme le Taylorisme, se généralisent malgré une violente résistance du monde ouvrier. Ce monde est galvanisé par le succès de la Révolution russe de 1917 qui fait naître l’espoir d’une révolution socialiste mondiale. Mais il apparaît aussi terriblement fracturé. En Allemagne en 1919 et en 1920 les ouvriers révolutionnaires prennent les armes. Mais leurs tentatives sont écrasées par les réformistes sociaux-démocrates au pouvoir qui font appel à l’armée et aux paramilitaires d’extrême droite pour éviter la révolution. Le fascisme italien et le national-socialisme allemand s’engouffrent dans la brèche. Aidés par les crises et la montée du chômage ils s’emparent du pouvoir, en Italie dès 1922, en Allemagne en 1933. Prétendant réaliser la synthèse du socialisme et du nationalisme au nom d’un « Travailleur » mythique, ils détruisent le mouvement ouvrier et proclament « la fin de la lutte des classes ». Episode 4 - Le temps de la destruction (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Belgique, Italie, Pologne, Hongrie / 1936 - Aujourd'hui): Dans les années trente du 20e siècle la classe ouvrière, comme tout le monde dit alors, semble plus puissante que jamais. Le succès du Front Populaire de 1936 en France témoigne de cette force. Pourtant, les ouvriers européens vont de défaite en défaite. En Espagne d’abord où la dictature du Général Franco soutenue par Hitler et Mussolini, triomphe en 1939. Puis dans l'Europe toute entière asservie par l’Allemagne nazie qui fait des ouvriers des pays vaincus des « esclaves du XXe siècle » : travail obligatoire à l'ouest de l'Europe, travail forcé pour les « sous-hommes » de l’est, « extermination par le travail » pour les juifs, les tziganes et les prisonniers de guerre soviétiques condamnés à travailler jusqu’à ce que mort s’en suive. Après la défaite de l’Allemagne nazie, la « guerre froide » entre les pays occidentaux et le bloc soviétique génère de nouvelles fractures. À l’ouest on achète la paix sociale en améliorant peu à peu les conditions de vie et de travail des ouvriers, dans la plus pure tradition fordiste. De l’autre côté du « rideau de fer », le pouvoir est confisqué par des partis uniques, qui prétendent représenter les ouvriers tout en les privant des libertés syndicales et du droit de grève avec le soutien de l'URSS et de ses tanks. L'espoir renaît dans les années soixante-dix où la classe ouvrière semble être redevenue le cœur vivant de toute la société et où les utopies révolutionnaires fleurissent à nouveau comme au siècle précédent. Mais c'est un chant du cygne. L’Europe est déjà en pleine désindustrialisation, avec son cortège de misère et de chômage. Et alors que la population ouvrière n’a jamais été aussi nombreuse, on commence à parler de sa disparition. Et ce jusqu’à aujourd’hui. Mais a-t-elle vraiment disparu ? Ou bien a-t-elle juste changé de forme, de nom, de rêve ?

Choose an application

• Reference Manager
• EndNote
• RefWorks (Direct export to RefWorks)

Reflected-light microscopy is an essential method in earth and materials sciences for the observation of opaque minerals in rocks, metallic ores, coals, and of synthetic phases in slags, cements, metalls/alloys and coal. In contrast to other analytic investigations, ore microscopy does not only allow for the identification of many minerals but also enables the user to characterise their intergrowths and fabrics, resulting in the interpretation of their genesis and of the subsequent transformation processes, like alteration, replacement, exsolution and deformation. This guide is intended to serve as an introduction and helpful resource for geosciences students and professionals in the industry for identifying important opaque minerals and some synthetic phases. It includes the optical properties of 130 ore and gangue minerals as well as at least four photomicrographs of their typical appearances, textures, and assemblages.

ore minerals --- reflected-light microscopy --- microscopic identification --- ore petrography --- Ore microscopy --- ore mineral guide