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Les migraines et céphalées de tension font partie des maladies chroniques les plus fréquentes chez l’enfant et l’adolescent. Les maux de tête peuvent être une source d’inconfort pour l’enfant. Il peut se plaindre d’une douleur aiguë ou continue ou encore d’une sensation pulsatile. La littérature fait état que les maux de tête impactent significativement la qualité de vie de l’enfant, ses performances scolaires, ses relations, son sommeil, la dynamique familiale et sont souvent accompagnés de problèmes psychologiques tels que de l’anxiété ou de la dépression. L’approche pharmacologique a montré son efficacité mais les études concluent souvent qu’il serait souhaitable que les médicaments ne soient pas prescrits en monothérapie mais plutôt en combinaison avec des traitements non médicamenteux. Une attention particulière a donc été apportée aux interventions non pharmacologiques. La littérature a ainsi mis en avant que la psychologie peut être impliquée dans la perception de la douleur. Notre attention se porte sur une intervention non pharmacologique en particulier : le yoga, une pratique psychocorporelle que l’on qualifie aujourd’hui de médecine du corps et de l’esprit. Notre étude a comme objectif d’évaluer l'efficacité du yoga dans le traitement des migraines et céphalées de tension pédiatriques. 22 enfants et leurs parents ont été recrutés via des neuropédiatres sur plusieurs hôpitaux de Liège. Les enfants ont assignés de manière aléatoire à un des deux groupes constitués : groupe expérimental ou contrôle. Les participants ont été évalués via des questionnaires (Questionnaire socio-démographique, Inventaire Systémique de Qualité de Vie pour enfants, Trait Anxiety Inventory for Children, Child Pain Anxiety Symptom Scale, Pain Catastrophizing Scale for Child and for Parents et Child Activity Limitations Interview-21 for parents) avant l’intervention, après l’intervention et deux mois plus tard. Nos résultats rejoignent ceux de la littérature en confirmant que le yoga montre une efficacité certaine en tant que thérapie alternative simple et efficace. Les séances de yoga ont diminué la fréquence et la douleur des maux de tête chez l’enfant, ont amélioré sa qualité de vie, lui ont permis d’être moins limité dans ses activités et enfin ont entrainé la diminution de sa dramatisation de la douleur mais également de celle de son parent. La pratique du yoga apporte donc toutes ses promesses dans la réduction de l'impact fonctionnel et émotionnel des maux de tête.
migraine --- yoga --- pediatric --- children --- headache --- complementary and alternative medicine --- migraine --- yoga --- pédiatrique --- enfant --- mal de tête --- médecine alternative --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique
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Le télétravail, par sa forme particulière, c’est-à-dire à distance de l’entreprise à l’aide des technologies de communication et d’informations, remet en cause la structure et les relations internes et externes du monde professionnel. Le développement de cette nouvelle forme de travail a impliqué de nombreuses transformations communicationnelles et relationnelles dans les équipes. Le télétravail comporte des risques : sentiment d’isolement et d’exclusion professionnelle, diminution des interactions informelles ou spontanées avec les collègues ou encore remise en cause de la gestion de carrière. Le télétravail demande alors une adaptation des pratiques de gestion des ressources humaines telles que la reconnaissance professionnelle, le contrôle sur l’activité et les pratiques de management. Peu d’études ont évalué si la perception de reconnaissance était influencée par le fait de pratiquer le télétravail. Cette étude a pour but d’évaluer si le télétravail influence la reconnaissance au travail. Trois acteurs internes à une entreprise peuvent jouer un rôle dans les pratiques de reconnaissance au travail : l’entreprise, les supérieurs hiérarchiques et les collègues. 112 employés d’une entreprise de télécommunication ont répondu à un questionnaire mesurant leurs perceptions de reconnaissance de la part l’entreprise, des supérieurs hiérarchiques et des collègues. 72 pratiquent le télétravail et 40 ne le pratiquent pas. Nous avons donc pu procéder à une comparaison des résultats obtenus entre les deux groupes afin d’analyser s’il existait une différence de reconnaissance et par conséquent, une possible influence du télétravail. Notre étude ne montre pas d’influence du télétravail sur la reconnaissance au travail. Les télétravailleurs de cette entreprise ne semblent pas être impactés par le travail à distance, les deux groupes présentent des niveaux de reconnaissance satisfaisants et similaires. L’entreprise qui a servi de terrain d’étude à ce mémoire montre une implémentation formelle du télétravail basée sur la flexibilité, l’autonomie, l’accès à des télécentres et sur l’équilibre entre le travail à distance et travail dans les locaux. Ceci semblerait réunir de bonnes conditions pour éviter que le télétravail n’impacte les relations avec l’organisation, les superviseurs hiérarchiques et les collègues.
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