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La persistance du canal artériel chez le chien est l’une des pathologies cardiaques congénitales la plus fréquemment rencontrée en pratique. La majorité des cas de canal artériel présentent un flux qui se dirige de l’aorte vers l’artère pulmonaire. On parle de canal artériel gauche – droit. Ce phénomène entraine des modifications de la paroi du cœur gauche, entre autres, ainsi que des modifications de la structure de l’artère pulmonaire. Cette dernière, compliante, peut atteindre sa limite, entrainant une hypertension artérielle pulmonaire. La prévalence de cette hypertension est peu étudiée ce qui nous amène à nous y intéresser de plus près. Afin de rendre le sujet compréhensible, nous allons commencer en première partie, d’une part, par introduire le canal artériel de façon globale avec son étiologie, sa physiopathologie, sa prévalence et les signes cliniques rencontrés. Nous allons, d’autre part, introduire l’hypertension pulmonaire, avec sa physiopathologie, les différents moyens de diagnostic dans les cas de canal artériel persistant, et sa prévalence dans les cas de canal artériel gauche-droit. Un certain nombre d’informations issues d’articles scientifiques et de livres ont été rassemblées afin d’objectiver la prévalence de l’hypertension artérielle pulmonaire dans les cas de canal artériel persistant chez le chien. Dans la deuxième partie de ce travail, nous allons étudier les différents cas de canal artériel gauche-droit chez le chien, présentés à la faculté entre janvier 2014 et décembre 2018. Au terme de cette étude, nous allons discuter de la prévalence de l’hypertension artérielle pulmonaire dans ces cas.
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L’emploi du CT-scan en médecine vétérinaire devient de plus en plus routinier pour diagnostiquer précisément le shunt porto-systémique. Cet examen complémentaire permet une caractérisation détaillée des vaisseaux entrepris par le shunt et une facilitation par la suite pour la chirurgie lorsque l’échographie abdominale ne réussit pas à identifier l’anomalie vasculaire. Des mesures indirectes lors de l’examen échographique aident tout de même à classifier les différents types de shunts : ce sont les rapports entre le diamètre de la veine porte et l’aorte et le rapport entre la taille des reins et la longueur du corps vertébral de la deuxième vertèbre lombaire. Ce dernier permet d’objectiver la néphromégalie, pathologie courante rencontrée lors de cette maladie. L’objectif de ce travail est de comparer les rapports au CT-scan cités précédemment, aux valeurs publiées à l’échographie et de voir si la classification des shunts n’en est pas modifiée. L’étude repose sur les mesures au CT-scan effectuées sur 19 chiens possédant un shunt porto-systémique avéré et confirmé présentés à la faculté vétérinaire de Liège entre 2014 et 2018. Pour 11 chiens sur 13 ayant un shunt porto-systémique extra hépatique, le rapport entre la veine porte et l’aorte au CT-scan correspond au ratio discriminant le shunt comme extra-hépatique à l’échographie. Les conclusions sont identiques concernant ce ratio pour les cas de shunt intra-hépatique. D’après les rapports entre la longueur des reins et la vertèbre longueur et comparativement à la littérature, la néphromégalie est confirmée dans 97% des cas. La classification des shunts porto-systémique au départ de mesures indirectes semble être identique et plus précise lors d’un CT-scan que lors de mesures faites à l’échographie. Une classification des shunts à l’aide du scanner est possible pour préciser davantage leurs caractéristiques directes et indirectes.
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L’anémie hémolytique à médiation immune fait partie des manifestations les plus fréquentes de trouble auto-immun et hématologique chez nos animaux de compagnie. Elle se caractérise par une lyse excessive des érythrocytes de l’hôte par son propre système immunitaire. Bien que le mécanisme et la gestion thérapeutique de cette pathologie soient actuellement bien connus, le taux de mortalité reste élevé. Un bilan d’extension thoracique et abdominal est actuellement recommandé afin de trouver la cause de l’hémolyse. Il existe cependant, un manque de données standardisées concernant les résultats échographiques chez les animaux de compagnie atteints d'anémie hémolytique à médiation immune (IMHA). Le but de cette étude est d’identifier les anomalies abdominales visibles à l’échographie, chez des patients atteints d’IMHA. Les résultats échographiques de 69 patients (61 chiens et 8 chats) pris en charge à l'Hôpital Vétérinaire de Liège entre 2013 et 2018 ont été examinés et détaillés en fonction de la cause de l’IMHA. Les résultats échographiques étaient compatibles avec une hématopoïèse extra-médullaire ainsi que des modifications hypoxiques et réactionnelles. Une augmentation modérée à sévère de la taille (63,8% ; 44/69) et de l'échogénicité hépatique (52,2% ; 36/69) a été fréquemment observée. Sur la plupart de nos patients (20,3% ; 14/69), le parenchyme présentait un aspect nodulaire et hétérogène. Une splénomégalie et un parenchyme splénique hétérogène ont été rapportés chez 40 (58% ; 40/69) et 31 patients (45% ; 31/69), respectivement. Un épanchement abdominal léger à modéré a été observé chez 32 patients (46,4% ; 32/69), particulièrement en partie crâniale (27,5% ; 19/69). Les spots hyperéchogènes libres dans la vessie étaient fréquents (50,7% ; 35/69). Enfin, un tiers (33,3% ; 23/69) ont présenté un élargissement des ganglions lymphatiques abdominaux. Immune-mediated haemolytic anaemia is one of the most common manifestations of autoimmune and haematological disorders in companion animals. It is characterized by an excessive lysis of the erythrocytes of the host by its own immune system. Although the mechanism and therapeutic management of this pathology are currently well known, the mortality rate remains high. An assessment of thoracic and abdominal extension is currently recommended to find the cause of haemolysis. However, there is a lack of standardized data regarding ultrasonographic findings in companion animals affected by immune-mediated haemolytic anaemia (IMHA). The aim of this study is to identify the anomalies on abdominal ultrasound scans in patients suffering from IMHA. The ultrasonographic findings from 69 patients (61 dogs and 8 cats) seen at the Veterinary Hospital of Liège University between the year 2013 and 2018 were screened and itemized according to the cause of the IMHA. The ultrasonographic findings were consistent with extramedullary haematopoiesis as well as hypoxic and reactive changes. A moderate to severe increase in hepatic size (63,8%; 44/69) and echogenicity (52,2%; 36/69) was frequently seen, along with nodular and heterogeneous hepatic parenchyma (20,3%; 14/69). Splenomegaly and heterogeneous splenic parenchyma were reported in 40 (58%; 40/69) and 31 patients (45%; 31/69) respectively. Mild to moderate abdominal effusion was found in 32 patients (46,4%; 32/69). Floating hyperechoic spots in the urinary bladder were frequent (50,7%; 35/69). Finally, a third (33,3%; 23/69) presented enlargement of abdominal lymph nodes.
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Les races de chiens brachycéphales sont connues pour leur prédisposition au syndrome brachycéphale. Ce travail a pour but de recenser les informations de la littérature sur leur prédisposition aux bronchopneumonies. Dans un second temps nous avons effectué une étude rétrospective sur la prévalence de bronchopneumonies chez les races brachycéphaliques en comparaison avec les non brachycéphaliques. Parmi ces deux groupes, nous avons étudié la prévalence de chaque race, l’effet de l’âge, les pathologies associées, et le type de bronchopneumonies. La littérature s’accorde globalement pour dire que les brachycéphales sont prédisposés à faire des bronchopneumonies à cause de l’altération de leur mécanique ventilatoire. Les résultats de notre étude montrent une tendance similaire à la littérature. En conclusion, les races de bouledogues, le jeune âge, et les symptômes digestifs sont des facteurs de risque de bronchopneumonies chez les chiens.
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La physiothérapie thoracique ou kinésithérapie respiratoire peut être définie comme un ensemble de techniques manuelles de désencombrement bronchique visant à favoriser l’élimination des sécrétions produites lors de pathologies respiratoires ou d’autres pathologies où une accumulation de liquide s’est formée dans l’appareil bronchique. Ces techniques manuelles externes visent à appliquer une combinaison de forces pour augmenter le débit de flux expiratoire. Cela permet de favoriser le transport et l’évacuation d’une production excessive de mucus bronchique. La physiothérapie thoracique est une pratique couramment utilisée en médecine humaine et notamment en pédiatrie chez le nourrisson. Le nourrisson est choisi comme modèle de référence parce que notamment, à l’instar du chien, il ne participe pas activement aux efforts de désencombrement. Mais la physiothérapie thoracique n’a que très récemment fait l’objet d’études scientifiques en médecine vétérinaire. L’étude du Dr Céline Pouzot-Nevoret et collaborateurs (2018) est la première à évaluer la faisabilité et les avantages des techniques de physiothérapie thoracique chez des chiens hospitalisés en unité de soins intensifs qui souffrent d’une accumulation de fluides dans les voies respiratoires. Les techniques de physiothérapie thoracique qui ont été effectuées chez le chien sont celles qui ont apporté la preuve de leur utilité chez les nourrissons atteints d’encombrement bronchique. Elles ont en effet permis d’améliorer la clairance et la ventilation de leur appareil bronchique. Ces techniques consistent en l’expiration lente prolongée associée à la toux provoquée. Chest physiotherapy or respiratory kinesiotherapy may be defined as a set of manual techniques of bronchial decongestion designed to promote the elimination of secretions produced during respiratory diseases or other pathologies where a fluid accumulates in the bronchial tract. This set of techniques aims at applying a combination of forces to increase the expiratory flow rate, thereby promoting the transport and evacuation of excessive bronchial mucus. Chest physiotherapy is a common practice in human medicine and especially in paediatrics for infants. The infant is chosen here as a reference model since, like the dog, he does not actively participate to uncluttering efforts. However, chest physiotherapy has only recently been the subject of scientific studies in veterinary medicine. The study by Dr. Céline Pouzot-Nevoret and collaborators (2018), is the first to assess the feasibility and benefits of thoracic physiotherapy techniques in dogs hospitalized in intensive care units and who suffer from airways fluid accumulation. Chest physiotherapy techniques that have been performed in dogs are those that were demonstrated as useful in improving clearance and ventilation of the bronchial tract in infants with bronchial congestion. These techniques consist in prolonged slow expiration associated with assisted cough.
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Atherosclerosis is a cardiovascular disease commonly found in psittaciformes. Its incidence is high in African grey parrots (Psittacus erithacus). Clinical symptoms are discreet and his diagnosis is often made by chance at autopsy. When clinical signs are present, lethargy, dyspnea, ataxia, nervous disorders, intermittent claudications, perch falls and pickling are observed. The deposition of atheromas is mainly located in the large vessels: thoracic aorta, brachiocephalic arteries and pulmonary arteries. The main factors known to be precursors to atherosclerosis are species, age, female sex, certain diseases (reproductive disorders, liver disease, myocardial fibrosis) and high plasma total cholesterol concentration. To date, no link between Chlamydia psittaci infection and atherosclerosis has been found. The diagnosis is generally made on the basis of the macroscopic lesions observed during autopsies. However, ante-mortem diagnostic methods are beginning to be developed. The determination of plasma cholesterol makes it possible to initiate the diagnosis but does not in itself constitute an element of certainty. Specific medical imaging techniques (radiography, ultrasound, endoscopy, X-ray angiography, CT or magnetic resonance angiography) can help to reveal clinical suspicion, but more often than not, at an already advanced stage of the disease. No effective medical treatment is described to date, as the recommended drugs and doses are not based on specific clinical studies, although clinical descriptions of partial efficacy of treatments have been published. To date, the prevention of atherosclerosis seems to be the only effective way forward. It would be based on maintaining a low total plasma cholesterol level through regular physical activity and a diet low in saturated fatty acids in birds. Polyunsaturated fatty acids are found to protect against the development of atherosclerosis.
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La transfusion sanguine est un acte de plus en plus réalisé en médecine vétérinaire. Le but de cette étude est d’observer à l’échographie les effets de cette transfusion sur l’organisme. Pour cela, plusieurs échographies ont été réalisées sur le même animal. Une avant l’acte, une directement après et la dernière 12 à 24 heures après la transfusion. Plusieurs paramètres à étudier ont été repris dans un tableau : ceux de l’animal, de la transfusion, de l’échographie et des structures étudiées. Ainsi l’échogénicité du foie et de la rate, la présence d’épanchement péritonéal et rétropéritonéal, l’évaluation de la vésicule biliaire et le diamètre des vaisseaux ont été observés. Dans l’ensemble, les résultats obtenus ne révèlent pas de changements majeurs. On retiendra tout de même la présence d’un halo hypoéchogène autour du rein présent sur certains des animaux. En conclusion, aucun changement échographique majeur n’a été observé dans l’abdomen des chiens transfusés. Blood transfusion is an act increasingly performed in veterinary medicine. The purpose of this study is to observe with ultrasound the effects of this transfusion on the body. Several ultrasounds were performed on the same animal. One before the transfusion, another one right after and the last one 12 to 24 hours later. Several parameters to observe were listed in a table : those concerning the animal, the blood transfusion, the ultrasonography and the structures studied. The echogenicity of the liver and spleen, the presence of effusion and the diameter of the vessels have been observed. Overall, the results obtained are not indicative of major changes. Nevertheless, the presence of a hypoechoic halo around the kidney suggests that hypervolemia from transfusion can result in effusion. This study took place at the CVU but unfortunately we did not gather enough cases to obtain major results and conclude to reliable results.
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La candidose est l’une des maladies la plus rencontrée chez l’humain. Elle est causée par le pathogène opportuniste Candida albicans initialement commensal de la flore digestive et uro-génitale. Un système immunitaire non compétent est le principal facteur déclenchant de la maladie. Les animaux atteints présentent un tableau clinique pouvant être très varié, néanmoins la forme digestive prédomine. Candida albicans est caractérisé par sa capacité d’adaptation à son hôte et par la présence d’un nombre important de facteurs de virulence qui influencent son pouvoir pathogène. Candida albicans est un organisme monocellulaire, diploïde et hétérozygote possédant un haut potentiel de variation génétique. Une origine monophylétique propre à chaque hôte n’a pas été observée jusqu’à ce jour et certaines souches animales ont été décrites comme étant phylogénétiquement proches de l’homme. Aucun cas de passage du pathogène de l’animal à l’humain n’a pour l’instant été décrit. Il est suggéré que Candida albicans possède le potentiel de s’implanter et de survivre dans un hôte secondaire. Néanmoins, cet événement ne pourrait se produire que sous certaines conditions ce qui en diminue la probabilité d’occurrence. .
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Un œdème pulmonaire est défini comme l’accumulation excessive de liquide endogène au sein du compartiment extravasculaire du parenchyme pulmonaire. Les mouvements liquidiens sont régis par l’équation de Starling s’exerçant sur la barrière alvéolo-capillaire. La faible compliance de l’interstitium, le différentiel de pression oncotique entre le compartiment vasculaire et extravasculaire et le réseau lymphatique périvasculaire et péribronchique limitent l’accumulation du liquide au sein de l’espace extravasculaire. L’organisme dispose de mécanismes protecteurs supplémentaires qui sont : la grande capacité de drainage du circuit lymphatique, la composition de l’interstitium et le surfactant. Si les capacités compensatoires de l’organisme sont dépassées, l’œdème pulmonaire se forme. On définit 4 stades d’œdème pulmonaire selon la sévérité et deux groupes selon l’étiologie. On parle d’œdème pulmonaire cardiogénique et non-cardiogénique pour ces derniers. Là où les œdèmes pulmonaires cardiogéniques font suite à une cardiopathie, plusieurs mécanismes physiopathologiques sont en cause dans le développement d’œdème pulmonaire non-cardiogénique. La diminution de la pression hydrostatique interstitielle, la diminution de la pression oncotique capillaire, l’augmentation de la perméabilité de l’endothélium capillaire, l’augmentation de la pression hydrostatique capillaire, un défaut de drainage lymphatique et une origine neurogénique en sont les principaux. Le difficile diagnostic repose sur les informations collectées lors de l’anamnèse, l’examen clinique et les examens complémentaires effectués, dont la radiographie semble être le plus pertinent. Le traitement repose principalement sur des mesures visant à stabiliser le patient et à éliminer, quand cela est possible, l’affection causale. D’autres thérapeutiques à base d’antibiothérapie, de fluidothérapie, de diurétiques, de vasodilatateurs, d’anti-inflammatoires etc… sont au choix et à l’appréciation du praticien. Le pronostic d’un œdème pulmonaire non-cardiogénique est très variable et dépend de l’étiologie. Il peut aller de bon à sombre. Cependant, en raison du taux de mortalité élevé et de la difficulté du diagnostic, il est recommandé de prévenir et d’anticiper son apparition, notamment chez les animaux en soins intensifs.
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